En présence de Hasmik Tolmajian, Ambassadrice de la République d’Arménie en France, de Nicolas Aznavour, fils du chanteur, et de l’Union des Arméniens de Cannes.
Charles Aznavour, fils de réfugiés arméniens et Citoyen d’Honneur de Cannes, a noué des liens indéfectibles avec la ville, devenue son port d’attache. Fidèle à ses racines, il a défendu, tout au long de sa vie, la cause arménienne. La promenade Charles Aznavour mène directement à la stèle commémorant la mémoire des victimes du génocide de 1915.
« On retrouvait dans Charles Aznavour l’enracinement et l’originalité. Cet artiste profondément arménien de par ses origines était également totalement Français de par son art. Il était le plus Français des Arméniens et le plus Arméniens des Français. Ce rendez-vous arrive aussi à un moment où l’Arménie se voit une fois de plus attaquée et menacée dans sa survie. Nous ne devons pas être indifférents. Nous devons soutenir ceux qui sont opprimés et défendre leur intégrité. A travers ce geste c’est à tout le peuple arménien que nous rendons hommage, trop souvent oublié de l’Histoire et une nouvelle fois agressé, comme c’est maintenant le cas depuis deux ans, dans le quasi silence de la communauté internationale et dans un climat d’instabilité géopolitique européenne et même mondiale. » David Lisnard.
« La France a une triple exigence vis-a-vis de l’Arménie : diplomatique, car elle a toujours été un allié de la France, géopolitique, de par sa situation géographique à fort enjeu, au carrefour entre la Turquie, l’Iran et l’Azerbaïdjan qui ont pour projet de l’écraser, et civilisationnel, car l’Arménie est l’un des berceaux de la chrétienté » David Lisnard.
