Standardisation du langage, régression démocratique

« Quand tout le monde emploie les mêmes formules préfabriquées, les mêmes éléments de langage, les mêmes expressions toutes faites, personne ne pense plus vraiment. On récite. On répète. On reproduit. La diversité des opinions s’efface au profit d’une doxa molle, faite de lieux communs et de prêt-à-penser » Retrouvez la chronique de David Lisnard pour l’Opinion.

le 27 novembre 2025
L'opinion

Ces dernières semaines, un nouveau vocable ingrat a fait son apparition dans le monde politico-médiatique : le « bougé ». Il indique un mouvement de compromis, il fut usité notamment pour nommer en termes politiquement corrects la scandaleuse renonciation à la réforme des retraites. Le mot n’existait pas jusque-là en dehors du lexique de la photographie (dans lequel il exprime, non sans ironie, un mouvement de flou), mais il s’est imposé quelques jours durant comme un mantra technocratique, repris par plusieurs futurs-ex-ministres.

Son usage devrait rester éphémère. Demain viendra un autre terme, aussi lourd que creux, et chacun s’empressera de le répéter. Ainsi naît la novlangue, dans les cellules de communication ministérielles, dans les cabinets de consultants, dans les studios de chaînes d’information en continu, sur les fils des réseaux sociaux.

Saturation. Nous pourrions multiplier les exemples à l’infini. L’espace de quelques jours, des mots saturent les ondes et les éléments de langage, comme ces dernières semaines, le si trompeur « stabilité ». Des expressions ou mots anciens, rares ou impropres deviennent omniprésents dans le langage des politiques, des journalistes et des commentateurs, tel l’inattendu et pénible « dinguerie », le lassant « trou dans la raquette », le discriminant « boomer », l’exaspérant « en responsabilité », le suremployé « résilience » ou encore le pompeux « paradigme », qu’il faut naturellement changer. Que celui qui n’a jamais péché jette la première pierre…

A cette uniformisation s’ajoute la mécanique de l’intelligence artificielle. Voyez le long tiret, dit tiret cadratin — ce long trait horizontal oublié des typographes et des claviers, remis au goût du jour par ChatGPT, et désormais utilisé à toutes les sauces. On peut certes se réjouir de la renaissance de cet outil de ponctuation pertinent et élégant. Mais à force de proliférer, il devient une béquille, et ceux qui l’utilisaient auparavant redoutent désormais de le faire, pour ne pas laisser croire que leur composition provient de l’IA.

Nous assistons ainsi à une standardisation linguistique et stylistique aussi redoutable qu’elle passe inaperçue. Derrière la pauvreté lexicale, c’est la pensée qui s’amenuise. Des mots uniformisés produisent des raisonnements standardisés. Des formules mécaniques engendrent des réflexes pavloviens. La logique des plateformes numériques conduit à un monde où le langage n’est plus un instrument de liberté, mais un flux automatisé. L’algorithme récompense la répétition, la banalité. On croit s’informer, on ne fait qu’ingurgiter des mots prémâchés.

1984. Certes, chaque époque a connu ses tics verbaux. Les salons du XVIIIe avaient leurs modes, les journaux du XIXe leurs clichés. Flaubert en a tiré un délicieux Dictionnaire des idées reçues. Mais la différence est que l’algorithme amplifie aujourd’hui cette uniformité, la propulse à l’échelle planétaire, et la diffuse en temps réel. Là où il fallait jadis des années pour que les expressions passent d’une province à l’autre, il suffit maintenant de quelques heures pour qu’un néologisme creux de communicant se répande dans tout le pays.

Orwell l’avait compris en inventant le concept de novlangue dans 1984. Réduire le vocabulaire, c’est réduire les idées pensables. Quand tout le monde emploie les mêmes formules préfabriquées, les mêmes éléments de langage, les mêmes expressions toutes faites, personne ne pense plus vraiment. On récite. On répète. On reproduit. La diversité des opinions s’efface au profit d’une doxa molle, faite de lieux communs et de prêt-à-penser dicté par une caste médiatique ou technocratique qui donne le la.

Que faire ? Il ne s’agit pas de plaider pour un purisme nostalgique, ni de jouer les gendarmes du dictionnaire. La langue vit, c’est très heureux. Mais si nous voulons rester libres, il nous faut préserver des mots différents pour penser différemment. C’est un enjeu esthétique certes, mais aussi culturel et politique.

Altérité. Trois directions se dessinent. La première consiste à redonner toute sa place à l’instruction : remettre la lecture au centre absolu, non comme une corvée mais comme une ouverture. Lire, c’est agrandir son horizon lexical, c’est apprendre à nommer avec précision, à goûter la justesse d’une phrase bien construite, à retrouver la liberté d’exprimer une nuance. La rhétorique, jadis considérée comme un art suranné, devrait redevenir une discipline obligatoire, car elle forme l’esprit démocratique.

La deuxième passe par la culture. Les bibliothèques et les théâtres sont les antidotes naturels à la standardisation. On y découvre d’autres manières de dire, voir et penser, y compris contre soi-même. On s’y affranchit des formules imposées par les flux médiatiques. Trente minutes avec Homère ou Balzac vous lavent des banalités lues et entendues à flux tendus. Il convient de réinvestir ces lieux de liberté, les animer, les rendre à nouveau désirables, afin que chacun puisse y trouver un chemin vers la diversité des mots et des idées. Pas de liberté sans altérité.

La troisième concerne la technologie. L’IA est un merveilleux instrument de savoir et de découverte. Encore faut-il encourager des modèles entraînés sur la richesse des langues et des cultures, et non sur les tics du moment. Cela n’adviendra ni par des législations, ni par des vœux pieux. Puisque nous avons un esprit français à défendre et promouvoir, nous avons besoin de faire en sorte que nos meilleurs esprits soient influents et décisionnaires dans ces secteurs qui vont dessiner le futur de l’humanité. Cela passe par la formation d’ingénieurs, par l’attractivité des infrastructures, par la qualité de vie, par des politiques fiscales qui ne poussent pas talents et capitaux à fuir le pays.

Avant-garde. La démocratie ne se réduit pas à des institutions, elle repose sur des mots. Quand le vocabulaire se réduit, les horizons se ferment. Quand la pensée se standardise, la liberté s’étiole. Préserver la variété des formes et des propos, c’est préserver la possibilité de penser autrement, donc de contester, donc de vivre en citoyens libres.

Le combat est d’avant-garde, pour que nos futurs petits-enfants puissent toujours, dans vingt ans, exprimer une pensée complexe avec précision, lire un éditorial sans avoir l’impression de relire le précédent, entendre un discours politique sans reconnaître mot pour mot celui de la veille. La standardisation linguistique n’est pas une fatalité technologique. La langue française n’appartient ni aux algorithmes californiens ou chinois, ni aux technocrates paresseux, ni aux communicants pressés. Elle appartient à tous ceux qui la parlent, l’écrivent, la transmettent, notamment par des livres dont il faut imposer la pertinence et la modernité dans la bataille des intelligences et la compétition stimulante des neurones. La défense de notre langue et de la liberté de penser doit être notre combat total. Ainsi va la France.

 

 

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Vive la liberté !

Mardi 25 novembre, David Lisnard est intervenu au Dôme de Paris lors de la soirée “Face à vous”, organisée par le JDD et diffusée en direct. Face à Jules Torres, il a échangé longuement sur les municipales, l’action publique et les blocages auxquels les maires sont confrontés au quotidien.

le 26 novembre 2025
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Évoquant les réalités auxquelles tous les maires font face jour après jour, David Lisnard a décrit une dégradation inquiétante de la sécurité : des individus en situation irrégulière sous OQTF, souvent drogués, parfois au protoxyde d’azote, provoquant des drames qui se répètent. Il a rappelé plusieurs faits graves survenus récemment dans l’agglomération cannoise, estimant que la plupart pourraient être évités si les décisions étaient exécutées et si l’État se concentrait sur ses missions essentielles.

Pour lui, cette dérive témoigne d’une défaillance devenue structurelle. Plus l’État étend son emprise à des domaines qui ne relèvent pas de lui, moins il remplit correctement ses fonctions régaliennes. Il a résumé cette conviction par une formule qui a marqué la soirée : plus l’État s’occupe de tout, moins il est bon dans ce pourquoi il existe.

David Lisnard a ensuite dressé un constat précis de la situation dans les mairies. L’action locale est désormais paralysée par une inflation normative et procédurale sans précédent. Construire une école, aménager une infrastructure, installer une remontée mécanique ou réaliser un projet simple exige aujourd’hui des années d’études, de validations, d’avis contradictoires, de sigles incompréhensibles et de règles qui se superposent sans cohérence. Il a illustré cette absurdité par plusieurs exemples concrets, montrant comment la technocratie a pris le pas sur le bon sens et l’efficacité.

Face à ce « carcan administratif », David Lisnard a réaffirmé que la liberté locale est l’une des solutions majeures aux blocages du pays. Redonner de la liberté d’urbanisme, de gestion, d’organisation, appliquer réellement la subsidiarité et permettre aux communes d’agir rapidement lorsqu’elles en ont la capacité : telle est, selon lui, la condition pour restaurer l’efficacité publique.

Son intervention au Dôme de Paris s’inscrit dans la démarche portée par Nouvelle Énergie, qui place la liberté, la responsabilité et l’action au cœur de son projet. Pour David Lisnard, renouer avec la liberté locale et libérer l’initiative sont des conditions indispensables pour que le pays retrouve sa capacité d’agir et de protéger efficacement.

« Cotiser moins pour gagner plus »

Invité de David Pujadas sur LCI le 25 novembre 2025, David Lisnard a rappelé la ligne directrice du projet libéral porté par Nouvelle Énergie : pour redresser la France, il faut libérer le travail, encourager l’investissement et créer de la richesse plutôt que d’alourdir les prélèvements et la bureaucratie. Selon lui, la priorité est claire : rendre le travail plus attractif en réduisant les charges. « Cotiser moins pour gagner plus » résume cette ambition.

le 26 novembre 2025
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David Lisnard dénonce un modèle social devenu trop coûteux, inefficace et pénalisant pour ceux qui travaillent et entreprennent. Baisser durablement les charges et réduire l’écart entre salaire brut et salaire net est, selon lui, la seule manière d’améliorer réellement le pouvoir d’achat, de relancer l’embauche et d’attirer l’investissement productif en France.

Il revendique une vision libérale assumée, qu’il oppose à deux impasses politiques. L’extrême gauche, qu’il qualifie de néo-fasciste en raison de son radicalisme autoritaire et de sa remise en cause de la démocratie. Et le Rassemblement National, dont il critique l’étatisme économique, les propositions fiscales contre l’épargne et l’absence de vision productive, qu’il juge contraires aux intérêts des classes moyennes.

Pour David Lisnard, la véritable alternative passe par plus de liberté économique, une autorité républicaine restaurée, une école refondée, un État recentré sur ses missions essentielles et un choc de productivité rendu possible par la baisse de la dépense publique.

Avec Nouvelle Énergie, David Lisnard entend proposer en vue de 2027 une offre politique claire et cohérente fondée sur le travail, la responsabilité, la liberté et l’efficacité. Une voie pour rassembler ceux qui refusent les impasses des extrêmes et veulent reconstruire un modèle de prospérité moderne, compétitif et durable.

Ceux qui se reconnaissent dans ces principes : libérer le travail, récompenser l’effort, restaurer l’autorité républicaine et redonner à la France les moyens de produire et d’innover, sont invités à rejoindre Nouvelle Énergie et à participer à la construction de cette alternative ambitieuse.

David Lisnard, entre vocation municipale et ambition présidentielle

Dans les allées du 107e congrès des Maires de France, l’élu cannois, encouragé sous sa double casquette de président de l’AMF et de président de Nouvelle Énergie, est attentif à l’échéance 2027. Un article de Emmanuel Galiero paru dans le Figaro.

Politique le 25 novembre 2025
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David Lisnard se glisse dans les allées déjà bondées du 107e congrès des Maires de France. Cette journée de mardi a débuté très tôt par une matinale sur BFM et doit se terminer sur le plateau de CNews dans la soirée. Les maires sont au centre de toutes les attentions et leur président national se retrouve mécaniquement en première ligne sur le terrain médiatique. Lunettes légèrement teintées, costume-cravate, montre de sport, bracelet au poignet… En rejoignant au pas de charge l’exposition sur la laïcité, le maire de Cannes se plie volontiers au jeu des photographies et des selfies réclamés par les nombreux élus rassemblés durant trois jours porte de Versailles.

Un représentant de l’interprofession des horticulteurs lui offre un bouquet aussi magnifique qu’envahissant. Un peu plus loin, dans l’espace dédicaces, Dominique Perben, ex-ministre de Jacques Chirac (Justice et Transports) signe un essai consacré à la justice et à la clarté en politique. L’ex-ministre s’avoue « un peu désarçonné » par la manière dont la vie politique « se désorganise » aujourd’hui mais, avec un large sourire, il salue David Lisnard, porteur à ses yeux d’un message « assez spécifique ».

Le voit-il en président de l’AMF ou plutôt en présidentiable de droite ? « Il est à la fois très convaincu sur les questions régaliennes, de l’ordre à la sécurité, mais parmi les potentiels candidats à la présidentielle, il est aussi le plus libéral sur le plan économique. » Un atout pour 2027 ? « Cela me semble très positif car je suis absolument convaincu que notre pays crève d’une surrégulation et d’un manque de libertés pour les entrepreneurs. Sa vision est intéressante. »

Le président de Nouvelle Énergie est déjà reparti vers d’autres mains sans entendre le compliment. Il croise un adhérent de son mouvement qui l’encourage. « Bonjour, M. le président ! », lui lance un élu, quand un adjoint municipal de Nuits-Saint-Georges (Côte-d’Or), confie les raisons pour lesquelles David Lisnard le séduit, sous ses deux casquettes de maire engagé pour l’AMF et d’homme politique aux ambitions nationales : « Dans ses discours, il fait preuve d’un très haut niveau d’analyse. Il doit le garder et moins politiser les choses », conseille le congressiste, visiblement ravi de pouvoir le saluer. Après la signature d’une convention avec la Fédération française de football, deux élues de la Drôme bloquent le maire de Cannes pour un cliché. « Tu le voulais, tu l’as eu », se félicite l’une d’elles.

Ambitions compatibles

Les équipes de David Lisnard savourent la popularité de leur poulain qui parvient à concilier présidence des Maires de France et envies politiques nationales. Pour Éric Verlhac, directeur de l’AMF et ex-collaborateur de François Baroin, les deux ambitions sont parfaitement compatibles. « Nous n’avons eu que des présidentiables à la tête de notre association et nous avons donc l’habitude de vivre cette dichotomie, ce qui est très facile avec la culture AMF, où chaque décision est toujours prise à l’unanimité. » Au sein de l’institution transpartisane, la complicité entre un président LR et la vice-présidence socialiste d’André Laignel semble sincère.

Éric Verlhac vante la personnalité percutante de David Lisnard sans y voir une menace pour l’équilibre politique. Au contraire. Le directeur pense qu’une notoriété de présidentiable ne peut être qu’une plus-value pour l’AMF. « Cela rend l’association plus audible dans l’espace institutionnel. C’est important, comme nous l’avions connu avec la présidence Baroin. Le tout est de savoir mettre des limites dans une organisation qui elle aussi est puissante. »

Mardi matin, une délégation d’élus conduite par Fabien Roussel, maire de Saint-Amand-les-Eaux (Nord) et secrétaire national du Parti communiste veut s’entretenir un moment avec le président Lisnard. L’échange se déroule à huis clos, mais, en sortant, le patron de l’AMF raconte sur un ton badin : « Nous n’avons pas les mêmes idées, mais je lui ai dit que nous aurions ce débat au second tour de la présidentielle et que je pourrais défendre ma vision libérale contre sa vision communiste. Il m’a répondu que le clivage lui semblait très sain. »

Les thématiques soulevées régulièrement par les maires de France peuvent-elles nourrir le programme politique du président de Nouvelle Énergie, qui est aussi membre des Républicains ? Pour l’élu cannois, la réponse est évidente. « Le projet de mon mouvement se nourrit d’une expérience de terrain. J’ai des idées et des convictions que je défends régulièrement mais le juge de paix, c’est la réalité. Et moi, n’étant pas un idéologue, je veux rester réaliste », affirme Lisnard. Il se réjouit de pouvoir arpenter la France et de sentir le cœur battant d’un pays qu’il croit animé par une « aspiration très puissante à la libération de la capacité de création ». Finalement, le hasard fait bien les choses : la liberté est le slogan du 107e congrès des Maires de France mais aussi l’une des grandes promesses politiques du président de Nouvelle Énergie

 

 

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La Croix-des-Gardes retrouve sa croix : un symbole cannois réinstallé et renforcé

Symbole emblématique du paysage cannois, la grande croix du massif de la Croix-des-Gardes connaît aujourd’hui une véritable renaissance. Après l’effondrement de la précédente structure lors d’un épisode de vent violent, David Lisnard s’était engagé à la reconstruire, tout en améliorant l’aménagement du secteur en lien avec le Conservatoire du littoral.

Cannes le 25 novembre 2025
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Cet engagement est désormais en passe d’être tenu : une nouvelle croix, plus moderne et plus résistante, est en cours d’installation. Comme l’a expliqué David Lisnard, cette reconstruction s’est faite après une renégociation des devis initiaux, jugés « exorbitants », pour garantir une gestion rigoureuse des deniers publics.

Un choix technique innovant : le carbone

Si la croix originelle était réalisée en acier inoxydable, matériau phare des années 1970-1980, la nouvelle structure est conçue en carbone, un composite qui présente de nombreux avantages :

• une grande légèreté, facilitant la mise en place et réduisant les contraintes sur l’ancrage ;

• une longévité accrue, notamment face aux intempéries et aux forts vents ;

• des performances mécaniques supérieures, grâce à un matériau plus adaptable.

Les ingénieurs en charge du projet expliquent que le passage de l’acier au carbone nécessite de repenser entièrement la méthode de fabrication. À partir de modélisations numériques, ils ont pu anticiper les zones les plus sollicitées et ajuster précisément l’épaisseur du matériau.

« Le grand avantage du carbone, c’est qu’on peut adapter les épaisseurs en fonction des contraintes. C’est une approche sur mesure, plus sûre et plus durable. »

Grâce à cette technologie, la nouvelle croix sera plus résistante que celle d’origine, tout en restant fidèle à l’esprit du site.

Un symbole restauré, une émotion intacte

La reconstruction de cette croix, observée par des générations d’habitants et de visiteurs, a également une dimension affective forte. Les équipes techniques témoignent de leur enthousiasme :

« C’est palpitant, terriblement excitant. J’ai l’impression de retrouver un nouveau bébé. C’est une renaissance. »

Cette renaissance est aussi celle d’un lieu de promenade, d’un repère visuel, d’un symbole spirituel et patrimonial profondément inscrit dans la mémoire cannoise.

Un aménagement global du massif

Au-delà de la croix elle-même, la municipalité profite du chantier pour améliorer les aménagements du secteur, en coordination avec le Conservatoire du littoral, afin de préserver ce site naturel exceptionnel tout en le rendant encore plus accueillant pour les promeneurs.

Avec cette reconstruction alliant tradition et innovation, Cannes démontre une nouvelle fois sa capacité à conjuguer patrimoine, exigence technique et respect du cadre naturel.

La Croix-des-Gardes retrouve son éclat et avec elle, un pan du paysage cannois renaît.

Herboricare ouvre ses portes : un nouveau commerce qualitatif au cœur du centre-ville cannois

Un nouvel établissement vient enrichir l’offre commerciale du centre-ville de Cannes : Herboricare, une herboristerie moderne installée au 6 rue Rouguière, entre la rue Meynadier et le cours Félix-Faure. David Lisnard était présent pour saluer cette ouverture qui témoigne, une fois encore, de la vitalité et de l’attractivité du cœur de ville cannois.

Cannes le 25 novembre 2025
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Herboricare propose une large gamme de produits 100 % naturels : plantes médicinales, huiles essentielles, épices de qualité, infusions bien-être et préparations à base de plantes. Un commerce exigeant, spécialisé et qualitatif, qui s’inscrit parfaitement dans la dynamique cannoise de valorisation des savoir-faire et des produits naturels.

Un centre-ville attractif, soutenu par une politique municipale volontariste

L’installation de nouvelles boutiques comme Herboricare confirme l’efficacité de la stratégie municipale menée par David Lisnard : rendre le centre-ville vivant, accueillant et accessible, pour les habitants comme pour les visiteurs.

Parmi les leviers majeurs de cette attractivité, la politique Cannes Parking offre des conditions tarifaires uniques en France :

•2h gratuites du lundi au vendredi, toute l’année

•3h gratuites chaque samedi, dimanche et jour férié

•Forfait nuit à 3 €, du samedi 19h au dimanche 9h

•Forfait journée à 6 € lors de certaines opérations de soldes

•1h gratuite de stationnement tous les jours

Ces dispositifs facilitent l’accès au centre-ville, soutiennent l’activité des commerçants et favorisent la fréquentation des rues commerçantes historiques, dont la rue Rouguière.

Avec l’ouverture d’Herboricare, Cannes continue d’affirmer son dynamisme économique et son ambition : un centre-ville attractif, qualitatif et accessible à tous.

Journée de la Naissance et de la Parentalité : David Lisnard aux côtés des professionnels de santé

À l’occasion de la 6ᵉ édition de la Journée de la naissance et de la parentalité, organisée le samedi 22 novembre à la maternité de l’hôpital Simone Veil de Cannes, David Lisnard est venu saluer les professionnels mobilisés et échanger avec les parents et futurs parents présents.

Cannes le 25 novembre 2025
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Cet événement gratuit, devenu un rendez-vous attendu, propose un programme riche et accessible à tous : mini-conférences, ateliers thématiques, stands d’information, rencontres avec les équipes médicales et visites des services de la maternité.

L’objectif : offrir un moment privilégié pour s’informer, poser des questions, découvrir l’environnement médical et aborder sereinement l’arrivée d’un enfant.

Gynécologues, pédiatres, sages-femmes, auxiliaires de puériculture, psychologues, diététiciennes et autres professionnels de la petite enfance étaient mobilisés pour partager leur expertise et accompagner les familles dans les différentes étapes de la parentalité.

Cette journée illustre l’engagement constant des équipes de l’hôpital Simone Veil pour proposer une offre de soins de qualité, sécurisée et bienveillante, et pour renforcer le lien de confiance entre les professionnels de santé et les familles.

Un moment d’échanges, de pédagogie et de convivialité au service des parents, futurs parents et de leurs enfants, au cœur d’une maternité exemplaire du bassin cannois.

David Lisnard remet les diplômes aux nouveaux Cadets de la Police municipale

David Lisnard, a remis leurs diplômes à 14 jeunes volontaires, constituant la deuxième promotion des Cadets de la Police municipale. Cette promotion a été baptisée « promotion Bernard Brochand », en hommage à l’ancien député-maire de Cannes, décédé le 25 février 2025.

Cannes le 24 novembre 2025
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Tout au long de ce programme citoyen, les cadets ont pu découvrir de l’intérieur les missions, les techniques et les exigences du métier de policier municipal : prévention, proximité, respect des règles, cohésion d’équipe et maîtrise des compétences opérationnelles.

Cette distinction souligne leur engagement civique, leur sens des responsabilités et leur volonté d’agir au service de la communauté cannoise.

« C’est une invention cannoise dont nous sommes fiers. Il existait déjà les cadets de la Défense, les cadets de la Gendarmerie, de la Police nationale ; nous avons créé, pour la première fois en France, des cadets de la Police municipale.
Voir ces jeunes venus de toute notre ville, de toutes origines, mais fiers d’être Français, fiers de porter l’uniforme et de s’inscrire dans une démarche de civisme, ce combat permanent contre l’incivisme, parfois exaspérant mais indispensable, est profondément réjouissant.
Les voir ainsi soutenir nos forces de l’ordre et adhérer à une certaine manière de concevoir la vie en société, faite de liberté et de responsabilité, de droits et de devoirs, est pour nous une véritable source d’espoir. » David Lisnard

Le 107ᵉ Congrès des maires placé sous le signe de la liberté

Organisé du 18 au 20 novembre au Parc des expositions de la porte de Versailles, le 107ᵉ Congrès des maires de France s’est achevé hier. Il s’agissait du dernier congrès de l’Association des maires de France (AMF) avant les élections municipales des 15 et 22 mars 2026.

le 21 novembre 2025
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Le thème choisi, « liberté », est au cœur de l’engagement de David Lisnard, à la fois comme président de Nouvelle Énergie et de l’AMF. Ce fil conducteur a traversé l’ensemble des débats, dans un contexte où les maires dénoncent la baisse de leurs marges de manœuvre, sur le plan budgétaire comme sur le plan politique.

Un congrès record dans un climat tendu

Ce congrès a battu des records de participation : plus de 12 000 élus ont fait le déplacement, ainsi que 2 000 invités, avec une soixantaine de débats et d’ateliers. Une dizaine de ministres étaient présents, dont le Premier ministre Sébastien Lecornu, présent pour le discours de clôture.

Mais derrière cette affluence, le climat était particulièrement tendu. Le gouvernement a en effet demandé aux collectivités de participer au redressement des finances publiques en 2026.

Les élus locaux ont dénoncé une « ponction » de 4,7 milliards d’euros, que les collectivités évaluent en réalité à 7,5 milliards, en additionnant l’ensemble des mesures qui les touchent.

La liberté, thème central de David Lisnard

Dans son discours de clôture, prononcé face au Premier ministre, aux ministres, aux parlementaires et à des milliers de maires, David Lisnard a rappelé sa vision d’une France fidèle à ses libertés locales, à sa démocratie de proximité et à la responsabilité des élus.

Il a notamment déclaré :

« Oui, la liberté est le seul avenir possible pour la France telle que nous l’entendons comme une espérance. Et c’est cette liberté-là que nous voulons écrire aujourd’hui… pour que cette liberté ne reste pas que virtuelle et que notre pays soit synonyme de progrès. »

Cette phrase résume l’axe central de son engagement : une France des communes, des libertés concrètes, de la responsabilité locale, loin de la recentralisation technocratique et de la « Bercy-sation » du pays.

Le congrès du pays réel

À travers ses 35 000 communes représentées, le Congrès des maires est plus qu’un rassemblement institutionnel : c’est la rencontre annuelle du pays réel, celui qui répare, qui construit, qui protège, qui investit et qui maintient le lien civique au quotidien.

Un pays qui agit, loin des postures et des lenteurs centrales, et dont l’AMF défend inlassablement la liberté d’initiative.

Ce 107ᵉ Congrès restera ainsi comme un moment fort où les élus locaux ont rappelé, avec clarté et détermination, que la liberté locale est une condition essentielle du progrès national.

« Le centralisme n’a jamais fonctionné » : David Lisnard sur Sud Radio appelle à libérer la France de l’asphyxie fiscale et bureaucratique

Invité de Jean-François Achilli sur Sud Radio, en direct du Salon des maires au stand de la Confédération des buralistes, David Lisnard a dénoncé la dérive fiscale, le centralisme et l’impuissance de l’État face au narcotrafic, en défendant la ligne de Nouvelle Énergie : moins d’impôts, moins de bureaucratie, plus de responsabilité et de prospérité.

le 19 novembre 2025
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Alors que 7,4 millions de logements vont subir une hausse de taxe foncière, David Lisnard a rappelé l’absurdité d’un système où « plus on supprime d’impôts locaux, plus il y a d’impôts en France ». Pour lui, l’État pratique un « jeu de bonneteau » fiscal : on supprime la taxe d’habitation, mais on augmente ailleurs les prélèvements (CSG, TVA, taxes diverses), tout en recentralisant l’impôt.

Le constat est clair : « le centralisme n’a jamais fonctionné » et nourrit la bureaucratie, la déperdition fiscale et le déclassement du pays.

 

En vue de 2027, David Lisnard fixe la ligne :

« Il faut réduire les dépenses publiques, non par dogme, mais pour relancer les flux de prospérité.»

La France détient le record mondial de dépense publique, sans pour autant offrir des services publics à la hauteur : urgences saturées, manque de magistrats, de surveillants pénitentiaires, services de proximité en difficulté. Trop d’argent part dans les fonctions administrantes, pas assez vers le terrain. Nouvelle Énergie défend au contraire une réorientation des moyens vers l’efficacité concrète.

Le président de Nouvelle Énergie a également insisté sur la bureaucratie qui entrave l’action des maires : sur-normes, procédures, schémas, contrôles redondants… Tout est « plus long, plus cher, plus compliqué ». Cette sur-administration décourage les élus, plombe l’investissement local et nourrit la crise démocratique.

Enfin, David Lisnard a tenu des propos fermes sur le narcotrafic. Il refuse que la société continue d’« aider » indirectement les trafiquants en leur offrant des avantages et des droits comme si de rien n’était :

– en maintenant des logements sociaux pour des trafiquants récidivistes,

– en ne sanctionnant pas les familles complices,

– en épargnant les consommateurs qui alimentent le système.

Pour lui, il faut assumer une culture de lutte : couper les avantages sociaux aux délinquants récidivistes, s’attaquer au blanchiment (commerces de façade, cash), responsabiliser les consommateurs et recentrer l’État sur ses missions régaliennes : sécurité, justice, ordre public.

Avec Nouvelle Énergie, David Lisnard trace une alternative :

moins d’étatisme, moins de centralisme, moins de bureaucratie, plus de liberté locale, de prospérité, de responsabilité et de fermeté face à ceux qui nuisent au pays.