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David Lisnard a fait de la protection de la Méditerranée une priorité. Il s’agit du 6ème filet de la sorte installé à Cannes. Celui-ci a la particularité de se coucher lors de précipitations intenses.

« C’était cet après-midi dans le vallon de la Foux, stratégique et très sensible en matière d’inondations car il s’agit d’un des principaux vallons d’acheminement des eaux pluviales de notre bassin de vie, partant du Cannet et passant par le quartier de République. Traduisons : c’est ici que les eaux passent en grande partie lors de fortes pluies. Ce cours d’eau avait notamment vivement réagi en 2015, lors des intempéries du 3 octobre, au cours desquelles 1,5 million de m3 d’eau – soit l’équivalent de 1000 piscines olympiques – s’étaient abattus sur le bas du boulevard en 1h30.

« 

Nous y avons installé aujourd’hui, comme je le précisais ce matin, un dispositif innovant – il s’agit même d’une première en France. Le filet de rétention des déchets que vous voyez sur la présente photographie revêt un double intérêt :

– Son action filtrante permet, comme pour les 5 autres filets que nous avons déjà installés à Cannes, de retenir les déchets de toute nature – jusqu’aux mégots de cigarettes – et donc de protéger la biodiversité marine et la qualité de nos eaux. Quand le filet est plein, il est vidé, les déchets sont récupérés, analysés, triés et, ceux qui le peuvent, sont valorisés. Depuis 2020, 1,8 tonne de déchets a ainsi pu être récupérée dans nos filets cannois. Ce sont donc autant de déchets qui n’ont pas fini en mer ;

– Ce filet présente en outre la spécificité d’être équipé d’un cadre guillotine débrayable, ce qui très concrètement signifie que dans le cas d’une forte pression due à une montée des eaux rapides (lors de fortes pluies), celui-ci se couche automatiquement pour ne pas faire obstruction au flot – les 5 autres filets que nous avons précédemment installés ne se trouvent pas milieu de vallons et ne nécessitent donc pas d’être équipés ainsi. C’est précisément pour cette raison qu’il est innovant et qu’il s’agit même d’une première expérimentation à l’échelle nationale.

Ce nouveau dispositif se situe donc à la croisée de deux de nos priorités que sont la préservation de notre environnement marin et la lutte contre les inondations. Il témoigne des politiques extrêmement fortes, et souvent même liées, comme dans le cas présent, que nous déployons pour l’une et l’autre.

On protège la Méditerranée, et plus largement notre biodiversité, avec des actions concrètes et non pas des incantations morales. C’est ce que nous avons fait en permettant de quadrupler la zone d’interdiction de mouillage entre les îles de Lérins grâce à notre écomusée sous-marin – passée de 7000 à 29 000 m² – ; c’est ce que nous avons fait en lançant notre Plan Zéro Plastique avec 20 ans d’avance sur les dates prescrites par l’Etat ; c’est ce que nous avons fait avec notre Charte Croisière, compte tenu du droit dont nous ne disposons pas, nous les maires, sur le domaine maritime ; c’est ce que nous avons fait avec des opérations de sensibilisation fortes, comme notre slogan « Ici commence la mer », que nous avons lancé en 2016 et repris depuis par de nombreuses villes de France et d’Europe.

C’est la multiplicité et la cohérence de nos actions qui nous permettent de renforcer notre efficacité. Aux discours prêchi-prêcha, nous ferons toujours le choix du pragmatisme. » David Lisnard.

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