David Lisnard a présenté le nouvel aménagement réalisé sur le vallon de la Roquebillière, en amont de Floribondas, quartier très impacté par les intempéries de 2019.
« Ne rien lâcher sur le front de la lutte contre les inondations. Avant un aller-retour à Paris dans le cadre de mes missions à l’Association des Maires de France, je souhaite partager avec vous le nouvel aménagement que nous venons de réaliser sur le vallon de la Roquebillière, dans le bas de la Croix-des-Gardes, toujours dans le but de protéger les populations et les biens d’un risque inondation toujours présent, et d’en réduire l’impact.
Les pylônes en bois que vous constatez sur cette photo sont un piège à embâcles, disposé en amont du quartier de Floribondas, lourdement impacté par les intempéries de décembre 2019. Très concrètement, il fonctionne comme un peigne : il permet de retenir les troncs et gros branchages susceptibles de venir bloquer l’écoulement de l’eau en amont du pont du boulevard du Soleil, en encombrant son passage – ce qui a pour incidence de mener au débordement du cours d’eau.
Il est complémentaire de l’autre piège à embâcles situé à une centaine de mètres en aval dudit pont, toujours en amont de Floribondas – où nous avons également installé une grille de rétention des branchages et résidus plus petits.
Les équipes de l’Agglomération Cannes Lérins ont également profité de l’opération pour conforter les berges, afin que celles-ci ne soient pas érodées en cas de montée du cours d’eau et donc protéger les habitations des environs.
Il s’agit d’un aménagement très concret du plan global que nous déployons méthodiquement depuis 2014 pour prévenir le risque inondation par un travail de fond et très souvent invisible comme le recalibrage de l’ensemble des réseaux, agir contre celui-ci en temps réel en cas de crise majeure par l’optimisation de notre système d’alerte et l’enseignement de la culture du risque, et en réduire les conséquences humaines et matérielles par nos travaux structurants et notre réactivité.
Ce plan intègre également les opérations quotidiennes de nettoyage et de curage des avaloirs et de débroussaillement des cours d’eau (1 million de m² depuis 2016), à propos desquelles je vous tiens régulièrement informés sur cette même page et que nous avons intensifiées dès le début de l’été, compte tenu du contexte climatique exceptionnel que nous traversons » David Lisnard.