
L’objectif de l’opération, lancée à l’initiative de David Lisnard avec le Comité de soutien international à Boualem Sansal, était d’encourager à (re)découvrir l’œuvre de l’écrivain, à travers des lectures publiques et espaces aménagés dans les bibliothèques municipales, et défendre la liberté d’expression.

A Cannes, l’opération était même présente en milieu scolaire. David Lisnard était aux côtés de Jean-Baptiste Andrea, Cannois et Prix Goncourt 2023, au collège cannois pour sensibiliser des élèves de 4ème à la liberté d’expression. « il ne s’agit pas de dire qu’un écrivain ne peut pas aller en prison : s’il faute, commet un crime, il doit être sanctionné. En revanche on ne peut pas le mettre en prison simplement parce qu’il est écrivain ». L’opération, qui a duré deux jours (les 20 et 21 juin), a connu son point d’orgue vendredi soir, dans les jardins de la médiathèque Noailles, avec des lectures publiques de l’œuvre de Boualem Sansal. Au total, plus d’une centaine de villes françaises ont suivi cette mobilisation partout en France.

Pour rappel, Boualem Sansal, écrivain franco-algérien, est détenu arbitrairement en Algérie depuis le 16 novembre 2024. Cette semaine, la Justice algérienne a requis 10 ans de prison en appel, soit le double de la peine prononcée en première instance.
