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Credit:LIONEL URMAN/SIPA/2308270956

Au sein de la droite sénatoriale, ses soutiens sont dithyrambiques et espèrent qu’il aura un « rôle de premier plan » dans les années à venir. Via Public Sénat.

« C’est à quelques centaines de mètres du siège des Républicains ; dans le XVe arrondissement de Paris que David Lisnard s’apprête à inaugurer le siège national de son mouvement, « Nouvelle Energie ». Peu connu du grand public, le président de l’Association des maires de France (l’AMF), maire LR de Cannes, entend bien imposer son style et ses idées. Et il dispose pour ça d’un réseau d’élus y compris au sein du Sénat.

Lundi 25 septembre au lendemain des élections sénatoriales, un communiqué de son micro parti se félicitait de l’élection de 9 sénateurs membres « de Nouvelle Energie ». « Je ne savais même pas qu’on était neuf », déclare, surprise, Laurence Garnier, sénatrice LR de Loire-Atlantique qui fait partie des sénateurs Nouvelle Energie. Depuis son élection à la tête des maires de France il y a deux ans, David Lisnard ne cesse de porter la parole des élus locaux exaspérés par la trop forte verticalité du pouvoir étatique. Son combat en faveur d’une grande loi de décentralisation lui vaut le respect des membres de la chambre des territoires. « J’ai des relations courtoises avec lui. Son discours sur la nécessité d’établir un lien de confiance entre les collectivités et l’Etat est très en phase avec ce que propose le Sénat. C’est quelqu’un qui théorise mais c’est aussi un faiseur. Ceci étant dit, je ne me prononce que sur ses fonctions de président de l’AMF », relève Françoise Gatel, la présidente centriste de la délégation sénatoriale aux collectivités territoriales.

La sénatrice LR, Muriel Jourda qui a rejoint les rangs du micro parti du président de l’AMF apprécie « le tropisme libéral » de David Lisnard. « Lors de ma campagne sénatoriale, la question des libertés des collectivités locales revenait sans cesse. Sur la décentralisation, David Lisnard prend le problème de façon différente. Il ne pose pas la question classique : combien de postes de fonctionnaires faudrait-il supprimer ? Mais plutôt quel est le rôle de l’Etat ? », explique-t-elle. »

« En rupture avec ce ronronnement qu’on observe au sein de LR »

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