David Lisnard, accompagné de Jean-Claude Geney, sous-préfet des Alpes-Maritimes, depuis l’Impasse Nouvelle pour la démolition d’une cinquième parcelle acquise sur ce secteur depuis 2011 afin d’y créer un espace végétalisé qui servira de bassin de rétention en cas de forte intempérie.
« Nous y lançons, après acquisition foncière du bâtiment en question, la démolition d’une propriété de l’impasse, située en zone inondable, pour y créer espace végétalisé qui servira de bassin de rétention en cas de forte intempérie, pouvant stocker jusqu’à 4000 m3 d’eau.
Cette opération revêt un double intérêt : elle vise à sécuriser le quartier d’une part, où l’Agglomération a déjà procédé à la démolition de quatre autres habitations à risque depuis 2018, et d’autre part proposera un lieu agréable aux riverains, qui pourront profiter de ce nouvel espace vert qualitatif au cœur de leur quartier. Elle se situe ainsi à la croisée de deux plans majeurs : le Programme d’Actions et de Prévention des Inondations que nous déployons méthodiquement pour sécuriser les personnes et les biens et réduire le risque des intempéries, et notre Plan Squares pour continuer d’améliorer le cadre de vie de tous les Cannois, avec un 27ème parc créé ou rénové depuis 2014 (18 rénovations et 9 créations).
Elle complète non seulement notre politique de sanctuarisation et d’extension des espaces naturels (65 hectares d’espaces naturels et agricoles supplémentaires préservés grâce à notre nouveau Plan Local d’Urbanisme protecteur, dans lequel nous avons déclaré le sommet de la Californie et de la Croix-des-Gardes, la basse vallée de la Siagne, cœur de Cannes Agricole et l’île Sainte-Marguerite inconstructibles) mais aussi tous les aménagements de fond, et souvent invisibles, réalisés dans les quartiers du Devens, de Floribondas, des rues de Cannes/Mistral à La Bocca ou à République.
Il faut savoir que 70% des vallons se situent sur des propriétés privées (et nous nous substituons parfois aux propriétaires pour l’entretien et le débroussaillage de ceux-ci, afin qu’ils soient en cohérence avec les 30% de vallons et cours d’eau restants, quotidiennement entretenus par la Ville et l’Agglomération).
Je tiens également à préciser que toute nouvelle construction sur la commune, dont les 2/3 se trouvent en zones à risques, doit réduire au maximum son emprise au sol grâce à des techniques innovantes et être conforme à un cahier des charges strict en matière de prévention du risque inondation.
Je suis à chaque fois très clair, que ce soit ici, sur cette page, ou quand je vous croise sur le terrain : nous n’éviterons pas de prochaines inondations. Tout l’enjeu est d’en réduire les risques, par l’éducation au civisme et à la culture du risque, par une alerte efficace que nous cherchons toujours à faire progresser, par l’information et par de tels aménagements concrets. » David Lisnard.