David Lisnard s’y était déjà rendu au début du mois de mars 2022, dans les premiers jours de la guerre.
Il y a un an presque jour pour jour, David Lisnard s’assurait du suivi des premiers convois cannois apportant du matériel de première nécessité en Ukraine et se rendait dans plusieurs villes ukrainiennes attaquées. Un an plus tard, le Maire de Cannes et Président de l’Association des Maires de France est retourné sur le terrain, à l’occasion du premier anniversaire de l’invasion du pays par la Russie, pour y rencontrer des maires de villes massacrées.
Avec Oleksandr Markushyn, maire d’Irpin.
De Lviv aux villes du nord-ouest de Kiev, dont Irpin, qui portent encore les stigmates des exactions russes, David Lisnard a recueilli les témoignages de maires et habitants qui font face à la guerre depuis un an, dont celui de Vadim Tokar (photo ci-dessous), maire du village martyrisé d’Andriivkaa, qui a résisté les armes à la main aux Russes et aux Tchétchènes pendant les 31 jours d’occupation.
« Avatolim Fedoruk (photo ci-dessous), devant l’église St André le 1er, où a été révélé un charnier de 116 corps, parmi les 419 exécutions de civils sur la commune de Bucha qui a connu les pires exactions de guerre. Le maire a résisté aux occupants qui ont brûlé sa maison. Une personnalité forte » David Lisnard.
A Lviv, jumelée avec Cannes, David Lisnard a participé à l’hommage quotidien rendu aux soldats morts sur le front et s’est rendu dans un hôpital où 11 000 soldats et 70 000 civils blessés de guerre ont été soignés depuis un an, physiquement et moralement : « l’hôpital a mis en place in situ sa propre fabrique de prothèses. L’établissement est communal et le projet Unbroken se développe en cherchant des financements. »