« Le protoxyde d’azote, détourné comme gaz hilarant, est devenu un véritable fléau sanitaire, sécuritaire, environnemental et économique. Pourtant, les pouvoirs publics ferment les yeux. » Retrouvez la tribune de David Lisnard, parue dans Ouest-France le jeudi 14 août.

Plusieurs élus et personnalités, dont David Lisnard, François-Xavier Bellamy, Alexandre Jardin et Robert Ménard, appellent le gouvernement à renoncer à la publication du décret sur la programmation pluriannuelle de l’énergie. Une tribune collective parue dans Le Figaro mercredi 13 août.

Après le scandale des ZFE, la crise de la facture d’électricité qui s’annonce est une bombe à fragmentation. Une attaque sans précédent contre notre économie, contre nos vies, avec l’étrange complicité de l’État français. Quelle économie exsangue comme la nôtre pourrait absorber un nouveau doublement – désormais possible – de la facture d’électricité ? 22 % des Français sont dans le rouge à partir du 15 du mois. Plus de 50 % n’arrivent pas à l’équilibre à la fin du mois. On a répertorié 66.422 défaillances d’entreprises en 2024, soit un niveau record en quinze ans (+ 28 % par rapport à 2019). Lucides, nous le voyons.
Et voilà que, dans ce contexte d’extrême fragilité, le gouvernement prépare, dans la moiteur d’un mois d’août, la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE3), qui engage notre avenir énergétique pour… 300 milliards d’euros ! Alors qu’on peine à trouver 40 milliards d’économies dans les dépenses de l’État.
Disons-le sans détour : c’est un hold-up à ciel ouvert, une trahison de l’intérêt des gens et la promesse d’une révolte. Quand vous exécutez les classes moyennes et populaires, elles manquent soudain d’humour. Les protégés l’oublient trop souvent. La facture électrique annuelle des Français pourrait doubler. Pour les artisans, c’est l’asphyxie : un boulanger voit déjà sa facture grimper à 12.000 euros, le double en trois ans. C’est insurmontable. Les TPE, PME, transporteurs, agriculteurs, pêcheurs et commerçants vont aussi être les victimes directes ou indirectes. C’est une condamnation à mort de l’économie locale et nationale.
Logique de subventions massives
Le plan insensé du gouvernement présenté en mars ambitionne de couvrir la France de 20.000 éoliennes terrestres, de hérisser nos côtes de 50 parcs offshore, de multiplier par cinq le solaire… pour produire de l’électricité au mauvais moment, au mauvais endroit, quand le vent souffle ou que le soleil tape, mais pas quand nous en avons besoin. Alors même que notre électricité est déjà presque entièrement décarbonée, grâce à un parc nucléaire qui sera directement fragilisé par l’intermittence de ces énergies renouvelables. Le sujet n’est donc pas l’écologie.
Et pour quoi ? Pour gonfler les marges de ceux qui n’investissent que parce que l’État – c’est-à-dire vous – les subventionne à coups de milliards. On produit à perte, on vend à perte, et ce sont les factures des citoyens fragilisés qui compensent. Inadmissible. Cette logique de subventions massives, sans nécessité d’intérêt public, fausse les signaux de marché, décourage l’investissement privé fondé sur l’innovation et renchérit artificiellement une électricité pourtant censée être abondante et compétitive. Plus on produit, plus le prix de gros de l’électricité s’effondre, plus la compensation que vous payez explose. Le résultat ? Une bombe financière prête à sauter : 248 milliards d’euros si le marché tombe à 50 €/MWh. Plus de 300 milliards si on descend à 40. Une hémorragie de fonds publics qui alimentera l’accise, cette taxe au nom obscur qui tombe directement sur votre facture, cet impôt déguisé dont personne ne vous parle.
On nous vend la PPE3 comme une vision. Mais c’est un mirage, un document technocratique hors sol. La version présentée au mois de mars postule une croissance continue de la consommation électrique jusqu’à 600 TWh en 2035… en organisant la décroissance. Les Français n’achètent plus de voiture électrique par crainte de l’inflation, les industries ferment ou fuient, et la précarité énergétique gagne.
C’est une imposture politique et démocratique : pas une étude d’impact, pas une évaluation environnementale digne de ce nom. Même pas un vote au Parlement, que demandent pourtant légitimement les élus de tous bords qui représentent les Français. Juste un décret qui prépare toutes les crises futures dans le silence de l’été, pensé par une administration hors de contrôle, prête à pénaliser notre compétitivité alors qu’on nous parle de réindustrialiser la France. Une administration prête à désorganiser le fonctionnement du parc nucléaire : pour laisser la priorité d’accès au réseau à l’électricité solaire ou éolienne, les réacteurs devront demain s’arrêter, quand bien même leurs charges de fonctionnement ne seront pas supprimées… Ces variations brutales et répétées accélèrent déjà l’usure des installations, alourdissent les coûts et fragilisent le système. C’est dément.
Réduire le prix de l’électricité décarbonée
Il est encore temps d’agir, de rouvrir le dialogue, de faire de la transition énergétique un projet sain et responsable, partagé et compris. Il est encore temps d’éviter une crise sociale imminente. Temps de dire non. Temps d’exiger :
– L’arrêt immédiat de tout décret sur la PPE.
– La fin de tout financement public pour l’éolien et le solaire, qui n’apportent à notre réseau qu’une intermittence coûteuse à gérer.
– L’organisation à l’Assemblée nationale d’un véritable débat démocratique sur notre avenir énergétique, pas un simulacre. Remettons tout à plat, dans l’intérêt du peuple français, y compris les contrats déjà signés.
– Que seuls les projets ayant un sens économique, écologique et énergétique voient le jour. Aujourd’hui, les éoliennes ne produisent que des subventions. Cet argent, les 15 à 20 milliards par an que l’État entend siphonner, investissons-le dans la souveraineté énergétique, la stabilité tarifaire, l’avenir industriel. Pas dans les profits des marchands de vent et des vendeurs d’illusions. Privilégions l’efficacité économique et la compétitivité de notre tissu productif plutôt que les rentes garanties.
Électrifions les usages ; là est notre avenir. Cela veut dire : travaillons à réduire le prix de l’électricité décarbonée, pas à l’augmenter ! Le bon sens doit revenir de toute urgence.
Signataires : François-Xavier Bellamy (député européen), Nicolas Daragon (maire de Valence), Laurent Jaoul (maire de Saint-Brès et secrétaire général des #Gueux), Alexandre Jardin (écrivain, fondateur des #Gueux), David Lisnard (maire de Cannes), Emmanuelle Ménard (ancienne députée française) et Robert Ménard (maire de Béziers).
Retrouvez cette tribune sur le site du Figaro en cliquant ici.

Dans une tribune publiée sur Causeur, Sophie de Menthon, Cheffe d’entreprise et présidente du mouvement Ethic, déplore le manque de vision économique et d’audace libérale dans la classe politique française. Elle estime que, parmi les responsables de droite comme de gauche, seul David Lisnard a su porter avec clarté et pédagogie un libéralisme fondé sur la liberté et la responsabilité individuelles.

Pour lire l’intégralité de la tribune et découvrir l’analyse complète de Sophie de Menthon sur la place du libéralisme dans le débat politique français, rendez-vous sur le site Causeur en cliquant ici.
Sécurité, urbanisme, environnement, avenir politique : dans un grand entretien accordé à Actu Nice, David Lisnard, revient sur les grands enjeux de la commune et dresse le bilan de son action à la tête de la Ville.

Retrouvez l’entretien de David Lisnard en cliquant sur l’image ou en suivant ce lien.
David Lisnard était l’invité de Vincent Derosier, dans l’émission RTL Matin, jeudi 31 juillet.
Le chantier de transformation de Bocca Centre entre dans une nouvelle phase concrète avec l’arrivée prochaine d’une halle de marché accueillant 30 commerçants, d’un parking de 374 places (avec 2h gratuites par semaine, 3h chaque week-end et jours fériés, et un forfait soirée à 3 €), ainsi que la création d’un grand jardin public arboré à la place de l’ancienne dalle. En attendant, 122 places de stationnement provisoires sont mises à disposition pour accompagner les habitants durant les travaux.


Face à la sécheresse persistante, la Mairie de Cannes et le Sdis 06 ont présenté, mercredi 30 juillet, les dispositifs de prévention et de lutte contre les feux de forêt mis en place dans le massif.




Une première en France : à l’initiative de David Lisnard, les trafiquants de drogue condamnés verront leurs aides sociales supprimées dans tout le département des Alpes-Maritimes.

Dans la lutte contre le narcotrafic, Cannes se positionne à l’avant-garde. À l’initiative de David Lisnard, un nouveau dispositif inédit entre en vigueur dans les Alpes-Maritimes : les trafiquants de drogue condamnés seront désormais privés de prestations sociales.
Ce mécanisme, validé par le parquet de Grasse en lien avec la Caisse d’Allocations Familiales (CAF) des Alpes-Maritimes, repose sur un principe clair : les revenus issus du trafic de drogue seront pris en compte dans le calcul des aides sociales, une fois les condamnations judiciaires prononcées. Cela pourra entraîner la réduction, la suppression ou même le remboursement des prestations indûment perçues.
« Bénéficier d’aides ou d’un logement social est un avantage accordé par la société. Il est donc impensable d’accepter que quelqu’un qui nuit à la société puisse continuer à recevoir l’aide de celle-ci. » — David Lisnard
Une mesure portée par la volonté politique
Dans un courrier adressé au Procureur de la République du tribunal judiciaire de Grasse en août 2024, puis relancé en mai 2025, David Lisnard proposait d’intégrer les gains issus du trafic de drogue dans l’évaluation des droits sociaux. La réponse du parquet, favorable le 30 juin dernier, a permis l’élargissement du dispositif à l’ensemble du département.
Un protocole d’accord a été signé entre :
- La CAF des Alpes-Maritimes
- Les parquets de Grasse et de Nice
- La direction interdépartementale de la police nationale
- Le groupement de gendarmerie départementale
Ce travail partenarial vise à couper les ressources publiques aux personnes vivant de l’économie criminelle.
Davantage de pouvoirs pour les maires
En complément, David Lisnard réaffirme son appel à renforcer l’arsenal pénal, notamment en matière de lutte contre les mineurs délinquants et les bénéficiaires de logements sociaux impliqués dans le trafic. Il plaide pour que les maires puissent, sous contrôle du juge, expulser les délinquants condamnés des logements HLM.
« La lutte contre le fléau du narcotrafic doit être totale et cette décision va dans le bon sens. Il faut aller plus loin en donnant aux maires le pouvoir d’agir contre ceux qui utilisent l’argent public pour nuire à la société. »
Grâce à cette nouvelle avancée, Cannes et les Alpes-Maritimes ouvrent une voie inédite dans la lutte contre les trafics, en mobilisant les leviers sociaux et judiciaires contre ceux qui vivent aux dépens de la collectivité tout en la mettant en danger.
« Après plusieurs démarches dans ce sens, nous obtenons que les prestations sociales soient supprimées pour les dealers. Il est quand même délirant de subventionner les voyous, ceux qui gangrènent et détruisent notre pays !
C’est une mesure forte qui va non seulement s’appliquer à Cannes, mais aussi à tout le département des Alpes-Maritimes. C’est ce que j’avais proposé par plusieurs courriers depuis août dernier au Procureur de la République. Je le félicite pour cette mise en œuvre rapide, en accord avec la CAF.
Concrètement, l’argent gagné illégalement par les dealers est intégré dans les revenus à partir desquels est calculé le montant des allocations sociales perçues par certains d’entre eux. Par conséquent, les narcotrafiquants qui bénéficient d’aides sociales les verront supprimées, et ils seront même amenés à rembourser les sommes indument perçues.
Bénéficier d’aides ou d’un logement social est un avantage accordé par la société. Il est donc impensable d’accepter que quelqu’un qui nuit à la société puisse recevoir l’aide de la société. C’est aussi simple que cela. La lutte contre le fléau du narcotrafic doit être totale et cette décision va donc dans le bon sens. Bien sûr, cela ne supprimera pas les trafics ! Mais il est bon de défendre les contribuables et de cesser cette espèce de masochisme social. Dans le même esprit, je rappelle la nécessité de renforcer et d’amplifier l’arsenal répressif en donnant par exemple le pouvoir aux maires d’expulser les dealers des HLM. Cela permettrait aussi de libérer des logements pour tous les gens biens et modestes qui en ont besoin. » David Lisnard

L’Agglomération cannoise et le SICASIL ont été primés pour l’excellence du service public de l’eau. Une eau 30% moins chère que la moyenne nationale, qui plus est…


Dans un entretien accordé à l’AFP, David Lisnard estime possible pour la droite de tomber d’accord sur dix mesures et appelle à l’organisation d’une primaire en 2026, dans la foulée des élections municipales. Résumé via BFM.