David Lisnard et les forces de police continuent de maintenir la pression sur les dealers. Les opérations se succèdent depuis plusieurs mois.

« Nouvelle opération de police de grande ampleur à La Frayère, avec saisies de stupéfiants et interpellations (dont de dealers faisant l’objet de mandats de recherche) à la clef. Polices nationale, municipale et CRS sur place. Fouille des immeubles avec chiens renifleurs. Merci aussi au Procureur d’avoir répondu à mes alertes et requêtes et pour ses réquisitions. Félicitations à tous les agents. Ne rien lâcher. Il faut absolument et inlassablement occuper le terrain » David Lisnard.

La semaine dernière David Lisnard revenait, en toute transparence, sur la situation du quartier, la nécessité que les autorités de l’État poursuivent ces actions dans la durée et d’informer les habitants pour maintenir ce lien de confiance.

« Si l’on doit avoir une boussole quand on est maire, c’est de dire les choses avec clarté et vérité. C’est essentiel pour entretenir ce lien de confiance avec les habitants. Parfois, le Droit, les procédures ou enquêtes en cours ne permettent pas d’entrer dans les détails, mais je m’attache toujours à dire les choses telles qu’elles sont. Je n’ai jamais rien dissimulé sur notre cité, ville de tant de contrastes.

Comme cela l’a été relaté dans la presse, quelques individus sont venus montrer les muscles hier en fin de journée à La Frayère, sur fond de trafic de drogue, puis ont pris la fuite. Si je ne peux rien vous préciser sur l’enquête en cours – au risque de la mettre en péril –, je peux vous dire que notre Police Municipale, comme c’est le cas dans 99% des cas et malgré des pouvoirs limités, était la première sur les lieux. C’est notamment cette présence, conjuguée à celle de la Police Nationale, qui a permis de mettre les individus en fuite.

Nous multiplions les opérations fortes depuis plusieurs mois et même années. Néanmoins, comme je l’ai toujours précisé, et c’est ainsi que fonctionne l’économie de la drogue partout en France, la pression policière et judiciaire doit être constante dans la durée. Sinon, dès que l’on fait tomber un réseau, comme ce fut le cas il y a 3 mois, un autre tente d’occuper « le vide ». Et j’ai toujours alerté sur cela. Je l’ai toujours dit et écrit ici.

La Police Municipale, présente à La Frayère chaque jour et chaque nuit, dépourvue de moyens juridiques, n’a pas le pouvoir d’enquête. Néanmoins, elle réalise des saisies et interpellations quasi quotidiennement, sur lesquelles je communique rarement. Je tiens à ce titre à saluer une nouvelle fois leur travail précieux. Si La Frayère (et il n’y a pas que ce quartier, je pense notamment à Ranguin, au Riou ou à République, où nous menons la même politique avec la même rigueur) n’est pas comparable à d’autres quartiers du sud de la France, c’est aussi grâce à ce travail permanent.

Nous avons de très bons agents de Police Nationale à Cannes. Ils sont toutefois en nombre insuffisant depuis plus de 10 ans. Ce manque a partiellement été comblé il y a quelques mois. Mais il manque toujours 28 enquêteurs, dont le rôle est essentiel dans la lutte contre le narcotrafic, et 18 agents de terrain.

Ce qui manque surtout , c’est un système judiciaire adapté à notre époque, pour une Justice efficace dans la fermeté. Car je vous épargne la litanie de noms de ceux que l’on interpelle et que l’on retrouve dans nos rues, au même endroit, quelques semaines plus tard, voire dès le lendemain.

Ce qu’il manque aussi, ce sont des pouvoirs adaptés pour les maires, notamment en terme d’expulsion des logements sociaux. Car il n’est pas pensable que des fauteurs de trouble ou des dealers puissent profiter, par définition, de l’aide de la société à laquelle ils nuisent. Il n’est pas pensable que ce soit toujours la même minorité qui nuise à la majorité de gens bien.

Enfin, l’autre boussole qui doit guider l’action d’un maire, c’est la persévérance. Et vous savez à quel point je continuerai d’en faire preuve pour tâcher de garantir la tranquillité dans tous les quartiers de la ville. » David Lisnard.

David Lisnard est venu échanger avec les habitants du Riou au sujet des prochaines opérations de réhabilitation, d’amélioration et de sécurisation des résidences Eucalyptus, Périer et Riou, qui feront l’objet d’un important plan d’investissements d’ici la fin de l’année 2025 : « Un moment constructif, exigeant et convivial ».

La Mairie de Cannes mène une action extrêmement forte et constante en matière de végétalisation de la ville. Elle se traduit notamment par le Plan Squares décidé par David Lisnard dès 2014 pour rénover les jardins publics de la commune et en créer de nouveaux. Avec un chiffre probant : 11 squares ont été créés depuis 2014, soit un nouveau square par an, et 21 ont été rénovés. Le dernier en date, le jardin Campestra, a été créé dans le quartier du Petit Juas, à proximité du boulevard Carnot, secteur le plus dense de la ville.

« Nous avons souhaité ouvrir cet espace et en faire un lieu public : un square communal pour les familles. C’est un geste fort, à la fois pour créer des espaces verts, mais aussi pour lutter contre les évolutions du climat, notamment grâce aux arbres feuillus, qui prendront de l’ampleur ici comme sur l’ensemble des autres aménagements urbains que nous réalisons. Ce jardin s’inscrit dans une politique globale visant à oxygéner la ville. Nous augmentons le nombre d’espaces verts à Cannes, c’est une réalité factuelle. Cela se traduit notamment par la création ou la rénovation de 32 squares depuis 2014, ainsi que par un PLU très protecteur, qui sanctuarise les espaces naturels de la commune et augmente de 65 hectares les zones agricoles et naturelles. » David Lisnard.

D’une surface de 2 000 m2, cet îlot de fraicheur arboré comprend des espaces de repos, une aire de jeux, adaptée aux enfants porteurs de handicaps, et un terrain de pétanque.

David Lisnard était au collège Gérard Philipe, à Ranguin, pour distribuer 110 exemplaires de la BD « Justes parmi les Nations – Lueurs dans les ténèbres » à 4 classes de 3ᵉ, en présence d’Yvon Bertorello, co-auteur. Au total, 1 500 exemplaires ont été remis aux élèves de 3ème et de Terminale cannois.

« Cette action s’inscrit au croisement de plusieurs enjeux : inciter notre jeunesse à la lecture dans le cadre de notre politique 100% Éducation Artistique et Culturelle, au respect de nos valeurs républicaines et transmettre notre Histoire commune. » David Lisnard.

« Ignorer ce que fut la déportation, ce que furent les camps, ce que fut l’anéantissement méthodique de millions d’êtres humains au cœur du XXe siècle européen, n’est pas une simple lacune. C’est une faute morale.

Une faille civique. Une brèche par laquelle le Mal peut à nouveau se glisser. Notre cérémonie d’aujourd’hui n’est pas seulement une commémoration. Elle est un rappel fondamental à la responsabilité, à la lucidité et à la vigilance. Elle est une exigence politique, morale, presque civilisationnelle. Comme surent le démontrer avec lucidité, courage et sacrifice les Justes, auxquels nous devons l’éternelle gratitude d’avoir sauvé l’honneur de l’humanité. Ce que les déportés ont traversé, ce n’est pas seulement l’effondrement de la dignité humaine, c’est la mise en ruine de tous les repères moraux, intellectuels et spirituels sur lesquels reposaient notre civilisation. Le Mal a une histoire funeste. Il a aussi une actualité. Et il appelle une réponse. Il vient des formes nouvelles, souvent sournoises, parfois bruyantes, que prend la volonté d’effacer notre mémoire, de diviser notre société, de fracturer la civilisation. A Cannes nous assumons de dire que toutes les valeurs et toutes les actions politiques ne se valent pas : celles qui détruisent, oppriment, interdisent ne sont pas l’égal de celles qui cherchent, qui doutent, qui libèrent. » David Lisnard.

Une foule nombreuse s’était rassemblée sur la promenade Charles-Aznavour pour rendre un hommage empreint d’émotion et commémorer, dans le recueillement, la mémoire des 1,5 million de victimes du génocide arménien de 1915.

Lors de cette cérémonie, David Lisnard a également inauguré l’Allée Missak et Mélinée Manouchian, en hommage à ces figures arméniennes de la Résistance française, qui ont fui le génocide de 1915.

Katia Guiragossian, la petite-nièce du couple Manouchian, des membres de l’Union des Arméniens de Cannes et des environs et Alain Terzian étaient notamment présents.

Ateliers de grec, de latin et de philosophie sur le temps périscolaire dès la maternelle, distribution de livres, de dictionnaires à tous les élèves de CM2, Trousseau de lecture conçu dès la naissance jusqu’au 6ème anniversaire, Clubs Coup de Pouce pour accompagner les jeunes élèves en difficulté : la mairie de Cannes a récemment communiqué sur les actions pionnières et concrètes souhaitées par David Lisnard et mises en place au cours de son mandat pour favoriser la lecture. Pour rappel, Cannes a été la première ville 100% Éducation Artistique et Culturelle de France en 2017.

« Lire, c’est développer son imaginaire ; c’est s’approprier des mots et donc maîtriser le langage ; c’est s’extirper de l’instantanéité de notre époque, notamment générée par les écrans et réseaux sociaux, et donc apprivoiser le temps. Lire élève, instruit, émancipe. Un enfant qui maîtrise la langue française aura toujours plus de chance qu’un autre de réussir dans la vie. » David Lisnard.

« La mort du Pape François endeuille non seulement des millions de catholiques, mais aussi tous ceux qui voyaient en lui un homme de paix, de dialogue et de profondeur spirituelle.

À l’heure du vacarme et du relativisme, il fut une voix d’humanité et de constance. En ces jours de célébration du cœur de la foi, après avoir vaincu hier la fatigue de la maladie pour adresser sa bénédiction au monde entier, le pape François a été rappelé par Dieu en ce lundi de Pâques. Chacun peut y voir évidemment un signe pour celui dont le destin hors du commun l’a conduit à rappeler l’universalisme de l’Eglise, notamment dans sa vigueur intègre chez les peuples les plus pauvres. « Tout est accompli ». Et tout reste à mener. » David Lisnard.

David Lisnard est revenu sur le rôle de l’Etat lors du colloque de L’IREF.