« Une expérience formatrice, qu’il ne faut pas idéaliser » : David Lisnard raconte son service militaire
David Lisnard se souvient de son service militaire d’abord en Normandie, puis à l’école militaire. Il raconte ses anecdotes à Paris Match.
« J’ai effectué mon service militaire, entre 1993 et 1994, en tant que canonnier dans l’armée de terre, d’abord en Normandie, puis à l’école militaire au service information. Ce fut une expérience formatrice, qu’il ne faut pas non plus idéaliser : en caserne, nous n’avions qu’un Famas pour six, et cinq d’entre nous devaient se contenter de fusils datant de la guerre d’Algérie. La réalité est qu’il y avait aussi quelques cas d’alcoolisme et des bagarres, et la reproduction d’inégalités sociales.
Côté anecdotes, je me souviens d’un soir, pendant mes classes, où, avec un copain, nous avions fait le mur pour aller dans un bistrot… Hélas pour nous, des officiers s’y trouvaient. Nous en étions revenus avec une sanction disciplinaire. À l’inverse, je garde un souvenir fort d’un réveillon de la Saint-Sylvestre : seul en poste d’observation, puisque j’avais pris volontairement les jours de Noël et du Nouvel An, j’avais eu la visite d’un officier très haut gradé de l’état-major avec qui j’avais parlé littérature et géopolitique jusqu’au bout de la nuit. Je crois qu’un retour du service militaire est nécessaire pour aguerrir individuellement de nombreux jeunes Français et développer l’esprit patriotique de défense. Il doit être universel, court pour des raisons financières – d’une durée de trois mois? -, en caserne et en uni-forme. Il faut que tous les Français suivent une vraie préparation militaire pour renforcer le sentiment national et pouvoir contribuer à dissuader toute attaque extérieure terrestre.»
Voir l’article sur le site de Paris Match en cliquant ici.
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de Nouvelle Énergie et David Lisnard