David Lisnard alerte sur l’explosion des normes, la crise sociale et le narcotrafic : « La démocratie ne doit pas être l’impuissance »

Invité ce mardi 18 novembre de Face à Face sur RMC et BFMTV, David Lisnard a livré une analyse directe de la situation du pays. Il a appelé à restaurer l’efficacité de l’État, à laisser agir les maires sur le terrain et à sortir de ce qu’il décrit comme une logique d’impuissance publique.

Logement le 18 novembre 2025
ADM

Narcotrafic : un phénomène qui touche désormais tout le territoire

David Lisnard rappelle que le narcotrafic ne concerne plus seulement les grandes villes.

« Dans des villages où j’allais enfant, il y a désormais des points de deal. »

Il souligne que près de 250 000 personnes vivent du trafic, presque autant que l’ensemble des policiers et gendarmes du pays. Il appelle à l’application ferme des lois et à la responsabilisation des familles lorsque les mineurs sont impliqués.

Logement : une crise sociale majeure

Pour David Lisnard, la France fait face à « la plus grande crise sociale ».

Il rappelle que l’AMF alertait déjà en 2017 et cite les projections inquiétantes : fermeture possible de 5 000 écoles dans les prochaines années et besoin d’ouvrir 500 EHPAD en raison du vieillissement de la population. L’effondrement de la construction neuve accentue encore la situation.

Finances publiques : un État « drogué à la dépense »

Il dénonce la logique gouvernementale qui présente comme un effort ce qui est, selon lui, un prélèvement supplémentaire.

« Ce ne sont pas des économies. L’État prend toujours plus sur les ménages, sur les entreprises et sur les collectivités. »

Il rappelle que les intérêts de la dette représentent désormais six fois le budget de la Justice.

Un projet libéral, sécuritaire et éducatif

David Lisnard assume porter un projet combinant liberté économique, ordre public et exigence éducative.

« Beaucoup de Français sont libéraux sans le savoir, parce qu’ils veulent simplement que l’effort et le mérite soient récompensés. »

Il défend un salaire net qui augmente par le travail, une école qui protège les enfants des idéologies et un environnement public où chacun puisse se déplacer en sécurité.

« Renforcer les forces morales » : l’armée de Terre et l’AMF nouent un partenariat inédit

Le chef d’état-major de l’armée de Terre et David Lisnard, président de l’Association des maires de France et des présidents d’intercommunalité (AMF), ont signé ce 15 octobre une convention de partenariat destinée à renforcer le lien armée-Nation. Un article à retrouver sur le site du JDD.

Défense le 24 octobre 2025
JDD convention

Près de quatre ans après le début de la guerre, si l’Ukraine n’est toujours pas tombée aux mains des Russes, c’est grâce au soutien des pays occidentaux… mais pas seulement. L’aide matérielle serait vaine sans la volonté du peuple ukrainien de résister face à l’ennemi. Pour de nombreux experts, ce choix d’un peuple de ne pas céder porte un nom : celui des forces morales.

Dans un contexte géopolitique brûlant, alors que la guerre frappe aux portes de l’Europe, la France entend cultiver cette notion. C’est dans cet esprit que, le 15 octobre 2025, le général Pierre Schill, chef d’état-major de l’armée de Terre (CEMAT), et David Lisnard, président de l’AMF, ont signé à Paris une convention de partenariat visant à renforcer le lien armée-Nation et la résilience territoriale.

Objectifs ? « Il va y avoir des actions auprès de la jeunesse. Nous allons développer et renforcer la Journée de défense et de citoyenneté. Nous voulons aussi promouvoir les Cadets de la défense, les classes de défense et la réserve », explique au JDD David Lisnard, maire Les Républicains (Nouvelle Énergie) de Cannes. « Nous souhaitons également cultiver l’entretien de la mémoire », ajoute-t-il. Pour y arriver, l’édile explique que le renforcement des forces morales passe aussi par une valorisation et une meilleure utilisation du patrimoine militaire dans les communes. Les anciennes casernes pourraient ainsi devenir des lieux de culture.

Cet accord de partenariat doit permettre de développer les synergies entre les régiments de l’armée de Terre et les communes au profit « de la sécurité, de la gestion des crises et du développement local », a de son côté expliqué le général Schill sur le réseau social LinkedIn. « Présente dans 93 départements de métropole et d’outre-mer, l’armée de Terre s’appuie sur un maillage de plus de 500 implantations. Au-delà de sa mission première de défense, elle est localement un acteur économique et social majeur », a poursuivi le CEMAT.

Pour aider les communes à développer une véritable culture du risque, la convention entend aussi s’appuyer sur l’expérience des élus. « Lorsqu’il y a une crise, qu’elle soit liée au terrorisme, au grand banditisme, à une catastrophe naturelle ou à un incendie, le maire est toujours le premier sur le terrain. On veut donc développer la culture de la crise », affirme David Lisnard.

Enfin, le président de l’AMF veut un rapprochement accru entre les collectivités et l’armée de Terre, notamment en accueillant les familles de militaires et en incitant les communes à devenir des villes marraines. « L’objectif est aussi de relayer les contenus de l’institution militaire sur leurs réseaux sociaux et dans les revues municipales. » Depuis le lancement de cette démarche, 39 communes et régiments ont déjà noué un partenariat. « Nous allons en développer d’autres », promet le président de l’Association des maires de France, précisant que la convention est prévue pour une durée de quatre ans.

 

 

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L’émigration des talents, l’autre conséquence des lâchetés présentes

Il y a aujourd’hui un grand oublié dans ce théâtre politique, un grand perdant, un grand sacrifié : la jeunesse française, condamnée à cotiser toujours plus pour gagner moins, afin d’entretenir le plus longtemps possible un État-providence déjà en mort cérébrale. Retrouvez la chronique de David Lisnard pour l’Opinion.

Société le 24 octobre 2025
L'opinion

En sacrifiant la réforme des retraites, en multipliant les annonces de fiscalités supplémentaires qui pénalisent le risque et la réussite, en ne s’attaquant pas aux causes du déclassement français, un conglomérat de gouvernants veules a préféré ses avantages immédiats aux intérêts du pays, sacrifiant toujours plus l’avenir collectif et des futures générations.

Tout cela sous couvert de posture « en responsabilité », d’incantation à « la stabilité », de novlangue aussi moralisatrice qu’est indigne le spectacle politique de ces dernières semaines. L’honneur de la chose publique, l’état des comptes de la nation et l’image de la France ne sont pas les seules victimes de ces lâchetés, mensonges, renoncements et reniements. 

Mort cérébrale. Il y a aujourd’hui en effet un grand oublié dans ce théâtre politique, un grand perdant, un grand sacrifié : la jeunesse française, condamnée à cotiser toujours plus pour gagner moins, afin d’entretenir le plus longtemps possible un Etat providence déjà en mort cérébrale et plus que jamais parasité ainsi que le train de vie des générations issues de l’après-guerre.

Cette réalité n’est pas sans conséquences collectives destructrices à court, moyen et long terme, par l’émigration des jeunes talents qu’elle génère. Avec eux, c’est tout ce qu’ils ne pourront plus apporter à notre pays qui s’en va : inventivité, travail, création entrepreneuriale – donc flux de richesse et d’emplois – optimisme, dynamique, espérance.

Des modèles néo-classiques inspirés de Grubel et Scott ou Bhagwati et Hamada aux travaux plus récents de North ou Acemoglu et Robinson, la littérature économique et sociale est abondante pour démontrer les effets négatifs de la fuite des cerveaux et plus largement l’émigration des talents. Parce que le capital humain est un facteur déterminant de la productivité.

Les dernières données concernant la France viennent d’être analysées et publiées par la Fédération Syntec et Ipsos, sous le titre explicite de L’expatriation et la fuite des cerveaux – septembre 2025, « mesure de l’ampleur de la détalentisation ». Les résultats sont parlants. Sur ce que la Fédération et Ipsos nomment talents, presque 60 % envisagent désormais de s’expatrier.

Expatriés. Et le phénomène s’amplifie. Il a commencé ces dernières années, avec 23 % d’augmentation sur la décennie du nombre d’expatriés qui sont titulaires d’un diplôme d’ingénieur. La tendance est proportionnelle au niveau de formation et de sélection en école. Avant même la chute, évidente, du gouvernement Bayrou et les péripéties pathétiques qui ont accompagné la formation des deux gouvernements Lecornu, l’inquiétude de ces « talents » était déjà en forte hausse, avec 70 % qui estiment notre pays en déclin, les trois quarts qui se disent inquiets de la situation économique et 80 % de la situation politique.

Les constats du déclassement de notre nation ne sont pas la seule motivation de départ. Elle est aussi guidée en premier lieu par la « lourde fiscalité », suivie de la « faiblesse des rémunérations » et de la « rigidité du marché du travail ».

La formation des 145 000 jeunes qui désormais quittent chaque année la France à l’issue de leurs études a coûté à la nation 1 milliard d’euros. Or, cette perte n’est rien en proportion des richesses qu’ils ne produiront pas sur le territoire national. Comment ne pas comprendre cette jeunesse entreprenante, écœurée face aux lâchetés et inepties politiques présentes ?

Car pendant ce temps-là, le théâtre d’ombres politicien continue, les mesures d’augmentation de la fiscalité sur l’investissement et les résultats fleurissent (dont à l’article 3 du projet de loi de Finances 2026 le projet – destructeur – d’instauration d’une taxe sur le patrimoine financier des holdings patrimoniales), l’Etat n’est pas réformé, les frontières restent ouvertes à « toute la misère du monde », les voix sordides du ressentiment continuent de prospérer et de trouver une traduction politique, qui désormais n’est plus cantonnée à l’extrême gauche et irradie les partis dits de gouvernement comme ceux de l’autre côté de l’échiquier qui prétendent le devenir.

L’étape suivante sera l’effondrement avant, souhaitons-le, le sursaut. Le tout est d’éviter entre les deux l’embrasement et la violence. Ainsi va la France.

 

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Les holdings dans la tempête

Le projet de loi sur la taxation des holdings est extrêmement nocif pour l’innovation, la création et le développement d’entreprises. L’Etat n’a pas à décider de la manière dont un entrepreneur dépense son argent, dénoncent Sophie de Menthon et David Lisnard dans une tribune parue dans Les Échos.

Economie le 21 octobre 2025
SDM
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Retrouvez cette tribune sur le site Les Échos en cliquant ici.

Entre Israël et le Hamas, Emmanuel Macron choisit MUNICH

Le 7 octobre 2023, 1 189 personnes étaient massacrées en Israël : des enfants décapités, des femmes violées puis exécutées, des familles entières brûlées vives. Les néonazis islamistes du Hamas filmaient leurs crimes et les exhibaient avec fierté. Une tribune de David Lisnard parue le 7 octobre 2025 sur le média Rupture-mag.

Société le 07 octobre 2025
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L’horreur ne se cachait pas, elle s’affichait dans un délire psychotique où le sadisme le disputait à la pulsion génocidaire. Ce pogrom, le plus meurtrier contre des Juifs depuis la Shoah, a marqué le retour au premier plan de l’antisémitisme exterminateur, assumé et revendiqué.

Cette barbarie n’est pas isolée. Elle s’inscrit dans un projet islamiste global, soutenu par l’Iran et relayé par le Hezbollah. Un axe de la terreur qui instrumentalise la cause palestinienne pour son projet totalitaire.

Car il ne faut s’y tromper : si un document de 2017 recentre le combat du Hamas sur la lutte contre « le projet sioniste », sa charte de 1988, qui appelle explicitement à détruire Israël et à tuer les juifs, n’a jamais été révoquée. Cette idéologie criminelle vise donc à la fois un État et un peuple.

En France, pas de compassion unanime pour les victimes. Pas de « Je suis juif » comme il y eut « Je suis Charlie ». Pas de Président de la République au cœur de la mobilisation du 12 novembre 2023 contre l’antisémitisme qui a explosé dès avant la riposte israélienne à Gaza.

Depuis deux ans, les chiffres donnent le vertige : 1 676 actes antisémites en 2023, encore 1 570 en 2024, contre 436 en 2022. Dans les universités, théâtres de cette dérive, les actes ont doublé en un an, dans les écoles, on recensait quatre fois plus d’actes antisémites en 2023/2024.

Par cynisme électoral, par lâcheté, par haine d’Israël, tous ceux qui favorisent cet antisémitisme sous couvert d’antisionisme ou de solidarité avec les Palestiniens portent une responsabilité écrasante dans cette contagion qui gagne une partie de la jeunesse et sape la cohésion nationale.

En comparant le Hamas à un « mouvement de résistance », en qualifiant ses crimes de « résistance légitime », l’extrême-gauche a libéré la parole antisémite, donné des justifications aux bourreaux et participé de l’inversion victimaire qui présente l’agresseur comme la victime et la démocratie israélienne comme l’oppresseur.

C’est aussi ce qui rend incompréhensible la décision d’Emmanuel Macron de reconnaître un État palestinien alors que les conditions qu’il avait lui-même fixées ne sont toujours pas remplies. Cette décision fait abstraction des otages encore détenus, de la menace existentielle qui pèse sur Israël et de l’emprise intacte du Hamas sur Gaza.

Tout cela ne revient pas à légitimer l’ensemble des actions entreprises par le gouvernement israélien, que ce soit à Gaza ou en Cisjordanie.

Et la paix à deux États reste l’horizon nécessaire.

Mais cette reconnaissance prématurée désarme la France diplomatiquement et fragilise encore un peu plus la lutte contre l’antisémitisme quand tant de nos compatriotes juifs disent ne plus se sentir en sécurité dans nos rues.

L’histoire nous l’enseigne : ce qui commence par les Juifs ne s’arrête jamais aux Juifs. C’est la République qui est visée, notre cohésion nationale qui est attaquée, notre liberté qui est menacée.

La France fait face à un nouveau Munich. Reconnaître un État palestinien aux mains des complices du Hamas, c’est capituler. Tolérer que des élus refusent de qualifier le Hamas de terroriste, c’est capituler. Laisser l’antisémitisme gangréner nos écoles, c’est capituler.

Ceux qui capitulent aujourd’hui devant l’islamisme seront les esclaves de demain. Ceux qui résistent aujourd’hui seront des hommes libres.

 

 

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Le 11 septembre 2001 : un jour sans fin

L’onde de choc des attentats du 11 septembre 2001 continue de fracturer le monde. Ce jour-là, en frappant les États-Unis d’Amérique sur leur sol, le totalitarisme islamiste déclarait la guerre non pas à l’Amérique seule, mais à ce qu’elle incarnait : la liberté, la démocratie, l’émancipation de la femme, l’indépendance individuelle.

International le 11 septembre 2025
RUPTURE

Vingt-quatre ans plus tard, force est de constater que nous n’avons toujours pas pris totalement la mesure de ce défi existentiel. Nous avons traqué les terroristes et traité le terrorisme comme un problème de sécurité – ce qu’il est – tout en refusant de voir qu’il s’agissait aussi d’une guerre culturelle et politique, menée par des forces qui récusent les fondements mêmes de la modernité occidentale.

Depuis, cette guerre a muté, mais elle n’a jamais cessé.

D’Al-Qaïda à Daech, du califat territorial aux loups solitaires, le totalitarisme islamiste a muté mais n’a pas désarmé. Les formes changent, l’idéologie demeure. Les attentats de masse ne cessent pas et la France en a payé un lourd tribut. Madrid, Paris, Mumbai, Londres, Sousse, Nice… La liste est longue. Les victimes nombreuses. La sidération toujours aussi vive.

Au-delà de ces déflagrations, c’est la conquête méthodique des esprits qui progresse. Dans trop d’établissements, on renonce désormais à enseigner la Shoah, Darwin ou Voltaire. Dans des manifestations, on préfère la « pureté » totalitaire du Hamas néonazi aux imperfections de la démocratie, en l’occurrence israélienne. Dans certains quartiers, des tribunaux islamiques rendent une justice parallèle. L’islamisme à bas bruit avance ses pions dans les entreprises, dans le tissu associatif, dans les clubs sportifs, dans les cantines scolaires, dans les piscines publiques. Ce grignotage méthodique procède par intimidation diffuse et compromissions successives. Chaque abandon paraît négligeable. Leur somme constitue une capitulation.

Cette offensive rencontre notre propre renoncement à incarner ce que nous sommes, à assumer notre histoire, nos racines et notre héritage civilisationnel. Il nous faut donc retrouver cet élan bergsonien qui distingue les peuples vivants des peuples mourants. Les premiers affrontent, les seconds se soumettent.

Cela suppose de rompre avec des décennies de relativisme et de mobiliser nos forces spirituelles et matérielles. D’affirmer que tout ne se vaut pas, que la démocratie est supérieure à la tyrannie, que la science éclaire et que la raison libère. D’assumer que nous avons des ennemis et qu’il faut les combattre. De comprendre que la paix n’est pas l’absence de conflit mais la victoire du droit sur la force.

Il faut aussi mesurer que la menace est aujourd’hui diffuse et ne se limite pas à l’islamisme. Nous assistons à une convergence des forces anti-libérales. La Russie de Poutine, la Chine de Xi Jinping, l’Iran des mollahs, mais aussi, chez nos jeunes bourgeois occidentaux, les populismes identitaires ou les idéologies woke récusent l’individu autonome et la délibération démocratique.

Face à cette internationale de l’obscurantisme, la puissance est un impératif. Puissance militaire, évidemment. Diplomatique surtout, tant notre voix s’est éteinte après avoir abandonné le Sahel à Wagner et aux djihadistes, fait preuve d’ambigüité après le 7 octobre au Proche-Orient, oscillé entre grandes déclarations et atermoiements dans le conflit en Ukraine : aujourd’hui, nous ne pesons plus ni à Washington, ni à Pékin, ni même à Alger. Puissance éducative, aussi, pour transmettre notre héritage, juridique pour protéger nos libertés, culturelle pour nous opposer à la propagande de nos adversaires, démographique, enfin, car une société qui ne fait plus d’enfants est une société qui a cessé d’espérer.

Les tours du World Trade Center ne se relèveront pas. La civilisation qu’elles symbolisaient, elle, le peut encore. À condition de la savoir mortelle, donc précieuse, et de vouloir demeurer ce que nous sommes : des hommes libres. Il y a une condition absolue à cela : le courage, le courage moral, le courage physique, le courage !

 

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« L’islamisme à bas bruit avance ses pions dans les entreprises, dans le tissu associatif, dans les clubs sportifs, dans les cantines scolaires, dans les piscines publiques. Ce grignotage méthodique procède par intimidation diffuse et compromissions successives. Chaque abandon paraît négligeable. Leur somme constitue une capitulation. »

David Lisnard

À Cannes, la Police Municipale intensifie la lutte contre le protoxyde d’azote et l’incivisme

Dans la nuit du mercredi 3 au jeudi 4 septembre, en pleine période scolaire, la Police Municipale de Cannes est intervenue huit fois pour sanctionner la consommation de protoxyde d’azote dans différents quartiers de la ville, du centre à La Bocca. Ces interventions se sont soldées par des verbalisations, confirmant l’engagement constant de la municipalité contre ce fléau.

Cannes le 04 septembre 2025
Bouteilles de protoxyde d'azote abandonnées sur l'espace public 2 (c) Mairie de Cannes

David Lisnard, dans un post publié sur sa page Facebook, rappelle l’ampleur du problème : malgré les dangers avérés de ce gaz hilarant – pour la santé, la sécurité publique et l’environnement – et ses multiples alertes, l’État demeure absent, alors que la sécurité est avant tout sa compétence régalienne.

Le rapport de la Police Municipale pour cette seule nuit illustre l’intensité du travail quotidien des agents :

  • 9 PV pour usage non réglementaire de trottinettes électriques,

  • 4 PV pour infractions au code de la route,

  • 1 intervention pour un début de rixe,

  • 1 PV pour miction sur la voie publique,

  • 1 individu interpellé pour ivresse publique,

  • 1 individu interpellé pour conduite dangereuse sous l’emprise de l’alcool, remis à la Police Nationale,

  • 1 PV pour nuisances sonores,

  • 9 PV pour jets de détritus.

 

« La routine », résume David Lisnard, en saluant le travail quotidien remarquable de la Police Municipale pour assurer la sécurité des habitants, préserver la propreté urbaine et lutter contre l’incivisme. « Nous poursuivons inlassablement notre action pour lutter contre ce fléau. Mais où est l’État ? ».

David Lisnard : « Si Pompidou était là aujourd’hui, il nous dirait ‘ne revenons pas aux années 60’ »

Société le 04 septembre 2025
DL 111

Auteur, avec Christophe Tardieu, de l’ouvrage « Les leçons de Pompidou », David Lisnard sera à Charleville ce vendredi 5 septembre 2025, pour un baptême et des dédicaces. Il a accordé un entretien à L’Ardennais en amont de sa venue.

Ardennais

David Lisnard fait sa rentrée sur CNews et réunit plus de 700 000 téléspectateurs

Liberté le 28 août 2025
DL CK1

Lors de cette intervention, David Lisnard a dénoncé l’inefficacité des réponses politiques face à la gravité de la situation du pays :

« C’est comme si on vous diagnostiquait la peste et qu’on vous prescrivait de l’homéopathie. […] Le mal est bien plus profond, on est à la fin de l’État-providence. On est au bout d’un système. »

Il a également exprimé sa défiance à l’égard de la classe dirigeante actuelle :

« Je ne fais pas confiance à ceux qui depuis des années mènent le pays dans la situation dans laquelle nous sommes et nous font la morale. »

Une rentrée offensive

Pour sa rentrée politique et médiatique, David Lisnard a choisi de parler vrai, sans détour. En alertant sur l’épuisement d’un système et en critiquant ceux qui continuent de donner des leçons après des années d’échec, il trace une ligne claire : refuser la résignation et appeler à un sursaut national.

L’olivier dédié à Ilan Halimi, jeune homme juif assassiné à 20 ans par le « Gang des Barbares », a été tronçonné dans la nuit du 13 au 14 août à Épinay. David Lisnard a réagi avec force et annonce qu’un arbre de mémoire sera planté à Cannes le 24 août prochain.

Un acte ignoble

Dans la nuit du 13 au 14 août, à Épinay, l’olivier dédié à la mémoire d’Ilan Halimi a été profané et tronçonné. Symbole vivant du souvenir de ce jeune homme martyrisé et assassiné en 2006 parce qu’il était juif, l’arbre a été abattu dans un geste odieux qui choque et révolte.

« Dégoût profond. Cette abjecte et minable profanation marque l’étourdissante régression que connaît notre société à cause de groupes fanatisés essentiellement à l’extrême gauche (composée de tant de bobos idiots utiles des islamistes), qui se complaisent dans la fange de l’antisémitisme, du ressentiment, de la jalousie sociale, de la haine ricaneuse de la société et de notre démocratie républicaine, frustrés et aigris, incapables de construire mais destructeurs en meute ; à cause aussi du laisser-aller paresseux, pusillanime, mièvre, aveugle ou cynique, toujours lâche, de trop de nos dirigeants, dans trop de situations, depuis trop longtemps » David Lisnard.

Cannes rendra hommage à Ilan Halimi

En réponse à cet acte inqualifiable, la Ville de Cannes réaffirme son attachement au devoir de mémoire. Dimanche 24 août prochain, un olivier sera planté à Cannes, porteur d’un message de vie et de résistance, accompagné d’une plaque portant l’inscription :

« En mémoire d’Ilan Halimi (1982-2006), victime de l’antisémitisme. »

Cet arbre de mémoire sera installé à proximité de la stèle érigée en hommage aux victimes de la rafle du Vélodrome d’Hiver et aux Justes, inscrivant le souvenir d’Ilan Halimi dans un lieu de recueillement déjà dédié aux martyrs de l’histoire et à ceux qui les ont défendus.

Mémoire et vigilance

« Nous devons préserver la mémoire d’Ilan Halimi et combattre sans relâche l’antisémitisme, qui connaît une recrudescence particulièrement inquiétante » David Lisnard.