
David Lisnard a annoncé la saisie par la Police Municipale de deux nouvelles motos utilisées pour des rodéos urbains, localisées grâce au réseau de vidéosurveillance de la Mairie de Cannes, le plus dense de France.
« Traquées depuis plusieurs jours par la Police Municipale, notamment grâce à notre réseau de vidéosurveillance, nous venons de saisir 2 motos utilisées pour des rodéos urbains à Ranguin (avec plusieurs refus d’obtempérer et mises en danger de la population) dans les parties communes des caves du Ranchito. Un des deux individus a été interpellé et transporté au commissariat par la Police Municipale, que je félicite vivement. 28ème véhicule non homologué saisi depuis le début de l’année. 104 depuis 2020. Il n’y a quasiment plus de rodéo urbain à Cannes. Mais tout cela reste fragile et il ne faut rien lâcher » David Lisnard.


Comme il le fait chaque année en amont de la période estivale, David Lisnard s’est adressé aux policiers municipaux, souvent primo-intervenants et qui doivent assurer de plus en plus de missions qui ne sont pourtant pas de leur ressort. Il a salué le travail réalisé au quotidien dans tous les quartiers, réaffirmé son soutien à toutes les forces de l’ordre et donné des directives, notamment en matière de lutte contre l’incivisme et comportements délictuels : « votre mission est noble, essentielle, prioritaire ».
David Lisnard réagit après la série d’attaques contre le réseau électrique qui ont occasionné des pannes géantes ce week-end.


Retrouvez l’intégralité de l’interview de David Lisnard.
David Lisnard trace sa route vers 2027, appelant à une compétition politique « du centre jusqu’à Zemmour ». Invité de l’émission Les 4 Vérités sur France 2, le 19 mai 2025, il a défendu un projet de rupture fondé sur le rétablissement de l’autorité de l’État, une maîtrise structurelle de l’immigration, la libération de l’éducation et de la science, et un recours renforcé au référendum. Aucune concession, prévient-il, ne sera faite sur l’intégrité de cette vision, qu’il juge indispensable pour redresser la France. Son cap est clair : reconstruire une espérance nationale autour d’un socle de convictions fermes et assumées.
David Lisnard était l’invité du Face à Face ce mercredi 7 mai. Il s’est exprimé sur les agressions de maires en France, le narcotrafic mais aussi les déserts médicaux.

David Lisnard et les forces de police continuent de maintenir la pression sur les dealers. Les opérations se succèdent depuis plusieurs mois.
« Nouvelle opération de police de grande ampleur à La Frayère, avec saisies de stupéfiants et interpellations (dont de dealers faisant l’objet de mandats de recherche) à la clef. Polices nationale, municipale et CRS sur place. Fouille des immeubles avec chiens renifleurs. Merci aussi au Procureur d’avoir répondu à mes alertes et requêtes et pour ses réquisitions. Félicitations à tous les agents. Ne rien lâcher. Il faut absolument et inlassablement occuper le terrain » David Lisnard.

La semaine dernière David Lisnard revenait, en toute transparence, sur la situation du quartier, la nécessité que les autorités de l’État poursuivent ces actions dans la durée et d’informer les habitants pour maintenir ce lien de confiance.
« Si l’on doit avoir une boussole quand on est maire, c’est de dire les choses avec clarté et vérité. C’est essentiel pour entretenir ce lien de confiance avec les habitants. Parfois, le Droit, les procédures ou enquêtes en cours ne permettent pas d’entrer dans les détails, mais je m’attache toujours à dire les choses telles qu’elles sont. Je n’ai jamais rien dissimulé sur notre cité, ville de tant de contrastes.
Comme cela l’a été relaté dans la presse, quelques individus sont venus montrer les muscles hier en fin de journée à La Frayère, sur fond de trafic de drogue, puis ont pris la fuite. Si je ne peux rien vous préciser sur l’enquête en cours – au risque de la mettre en péril –, je peux vous dire que notre Police Municipale, comme c’est le cas dans 99% des cas et malgré des pouvoirs limités, était la première sur les lieux. C’est notamment cette présence, conjuguée à celle de la Police Nationale, qui a permis de mettre les individus en fuite.
Nous multiplions les opérations fortes depuis plusieurs mois et même années. Néanmoins, comme je l’ai toujours précisé, et c’est ainsi que fonctionne l’économie de la drogue partout en France, la pression policière et judiciaire doit être constante dans la durée. Sinon, dès que l’on fait tomber un réseau, comme ce fut le cas il y a 3 mois, un autre tente d’occuper « le vide ». Et j’ai toujours alerté sur cela. Je l’ai toujours dit et écrit ici.
La Police Municipale, présente à La Frayère chaque jour et chaque nuit, dépourvue de moyens juridiques, n’a pas le pouvoir d’enquête. Néanmoins, elle réalise des saisies et interpellations quasi quotidiennement, sur lesquelles je communique rarement. Je tiens à ce titre à saluer une nouvelle fois leur travail précieux. Si La Frayère (et il n’y a pas que ce quartier, je pense notamment à Ranguin, au Riou ou à République, où nous menons la même politique avec la même rigueur) n’est pas comparable à d’autres quartiers du sud de la France, c’est aussi grâce à ce travail permanent.
Nous avons de très bons agents de Police Nationale à Cannes. Ils sont toutefois en nombre insuffisant depuis plus de 10 ans. Ce manque a partiellement été comblé il y a quelques mois. Mais il manque toujours 28 enquêteurs, dont le rôle est essentiel dans la lutte contre le narcotrafic, et 18 agents de terrain.
Ce qui manque surtout , c’est un système judiciaire adapté à notre époque, pour une Justice efficace dans la fermeté. Car je vous épargne la litanie de noms de ceux que l’on interpelle et que l’on retrouve dans nos rues, au même endroit, quelques semaines plus tard, voire dès le lendemain.
Ce qu’il manque aussi, ce sont des pouvoirs adaptés pour les maires, notamment en terme d’expulsion des logements sociaux. Car il n’est pas pensable que des fauteurs de trouble ou des dealers puissent profiter, par définition, de l’aide de la société à laquelle ils nuisent. Il n’est pas pensable que ce soit toujours la même minorité qui nuise à la majorité de gens bien.
Enfin, l’autre boussole qui doit guider l’action d’un maire, c’est la persévérance. Et vous savez à quel point je continuerai d’en faire preuve pour tâcher de garantir la tranquillité dans tous les quartiers de la ville. » David Lisnard.

David Lisnard est revenu sur les grands enjeux du pays – éducation, sécurité, finances, écologie, compétitivité – et a dévoilé ses pistes et propositions pour redresser le pays : « il faut libérer l’acte entrepreneurial des surcharges bureaucratiques et juridiques. La propriété est la condition de la prospérité. Depuis 20 ans, les atteintes à le propriété se multiplient ».


TRIBUNE. David Lisnard et Alexandra Martin appellent à abaisser l’âge de la majorité pénale à 16 ans et à lever l’excuse de minorité dès 13 ans pour les délits graves, soulignant la nécessité de fermeté et de réformes pour contrer la délinquance juvénile et restaurer l’ordre public.
Il n’y a pas de fatalité. Agressions, passages à tabac, dégradations, mais aussi trafics de stupéfiants, viols ou bien homicides : ce que l’on nomme pudiquement des faits divers, dont se rendent coupables de plus en plus de mineurs, ne cessent de faire l’actualité et la une de la presse locale et nationale. Les exemples sont légion et frappent les esprits par leur brutalité et leur récurrence.
Un effet en trompe-l’œil pourrait pourtant laisser penser que cette délinquance des mineurs est en diminution au regard des statistiques du Ministère de la Justice. Il n’en est rien pour les faits les plus graves qui ont augmenté de 40 % depuis le début de l’année 2023. En 2022, 119 homicides, soit une hausse de 12 % en cinq ans, ont été commis par des jeunes de 13 à 17 ans qui concentrent également 20 % des mis en cause dans des affaires de stupéfiants.
Malgré cela, quelques jours après la mise à mort de Shemseddine, 15 ans, à Viry-Châtillon, dans laquelle sont impliqués trois jeunes de 17 ans, le Premier ministre annonçait un délai de huit semaines de « réflexion collective ». Après tant de rapports, de commissions, de débats, voilà donc que nos dirigeants tergiversent encore et toujours, englués dans le manque de courage et les contradictions.
Et que dire du garde des Sceaux qui refusait en 2020 de parler d’ensauvagement de la société pour ne pas « accroître le sentiment d’insécurité qui est pire que l’insécurité elle-même ». Il s’agit du même Ministre qui émettait un avis « très défavorable » à l’amendement au Projet de loi sur l’orientation et la programmation de la justice 2023-2027, déposé à notre initiative en 2022, qui devait permettre de lever l’excuse de minorité dès l’âge de 13 ans dans les cas les plus graves.
Il faut changer de braquet et de paradigme : l’âge ne peut plus être un bouclier contre la responsabilité de ceux qui brisent des vies et font régner la terreur dans leurs établissements scolaires ou dans leurs quartiers.
Aussi, abaisser l’âge de la majorité pénale à 16 ans n’est plus une option. C’est devenu une impérieuse nécessité ainsi qu’une mesure de justice équitable, dès lors que l’acuité du discernement commande de répondre pleinement de ses actes. Cette proposition, que nous réclamions dès septembre 2022 dans une tribune cosignée avec Naïma M’Fadel et le pédopsychiatre Maurice Berger, est soutenue par 76 % des Français selon un récent sondage CSA.
Cet abaissement de la majorité pénale doit être au cœur de la nécessaire évolution du code de la justice pénale des mineurs pour l’adapter à la réalité.
Mais cette mesure ne saurait être la seule.
En plus de celle-ci, la levée de l’excuse de minorité dès l’âge de 13 ans dans les cas les plus graves, la réduction de l’excuse de minorité à 20 % de la peine encourue, la demande de justification du maintien de l’excuse de minorité par les juges, l’instauration et l’effectivité de très courtes peines de prison dès la première infraction, l’accélération des procédures, mais aussi la création d’internats disciplinaires pour continuer d’accompagner les jeunes dans leur parcours éducatif, dans un cadre approprié, nous paraissent être des mesures essentielles.
C’est un changement radical qui doit être opéré. Nous ne nous en sortirons pas avec des mesures cosmétiques et les séances de communication inutiles auxquelles nous a habitués le gouvernement. Il faut de la cohérence, de la constance, et de la fermeté dans la durée.
Oui, il est temps d’en finir avec l’impunité des mineurs violents et de mettre un terme à l’impuissance publique, qui pénalise tant les victimes et constitue l’une des causes de la crise civique et démocratique que nous traversons.
Cette réforme est indispensable pour restaurer l’ordre et la justice, enrayer le cours de la décivilisation et assurer un avenir plus sûr pour tous.
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