David Lisnard alerte sur l’explosion des normes, la crise sociale et le narcotrafic : « La démocratie ne doit pas être l’impuissance »
Invité ce mardi 18 novembre de Face à Face sur RMC et BFMTV, David Lisnard a livré une analyse directe de la situation du pays. Il a appelé à restaurer l’efficacité de l’État, à laisser agir les maires sur le terrain et à sortir de ce qu’il décrit comme une logique d’impuissance publique.
Narcotrafic : un phénomène qui touche désormais tout le territoire
David Lisnard rappelle que le narcotrafic ne concerne plus seulement les grandes villes.
« Dans des villages où j’allais enfant, il y a désormais des points de deal. »
Il souligne que près de 250 000 personnes vivent du trafic, presque autant que l’ensemble des policiers et gendarmes du pays. Il appelle à l’application ferme des lois et à la responsabilisation des familles lorsque les mineurs sont impliqués.
Logement : une crise sociale majeure
Pour David Lisnard, la France fait face à « la plus grande crise sociale ».
Il rappelle que l’AMF alertait déjà en 2017 et cite les projections inquiétantes : fermeture possible de 5 000 écoles dans les prochaines années et besoin d’ouvrir 500 EHPAD en raison du vieillissement de la population. L’effondrement de la construction neuve accentue encore la situation.
Finances publiques : un État « drogué à la dépense »
Il dénonce la logique gouvernementale qui présente comme un effort ce qui est, selon lui, un prélèvement supplémentaire.
« Ce ne sont pas des économies. L’État prend toujours plus sur les ménages, sur les entreprises et sur les collectivités. »
Il rappelle que les intérêts de la dette représentent désormais six fois le budget de la Justice.
Un projet libéral, sécuritaire et éducatif
David Lisnard assume porter un projet combinant liberté économique, ordre public et exigence éducative.
« Beaucoup de Français sont libéraux sans le savoir, parce qu’ils veulent simplement que l’effort et le mérite soient récompensés. »
Il défend un salaire net qui augmente par le travail, une école qui protège les enfants des idéologies et un environnement public où chacun puisse se déplacer en sécurité.
« Renforcer les forces morales » : l’armée de Terre et l’AMF nouent un partenariat inédit
Le chef d’état-major de l’armée de Terre et David Lisnard, président de l’Association des maires de France et des présidents d’intercommunalité (AMF), ont signé ce 15 octobre une convention de partenariat destinée à renforcer le lien armée-Nation. Un article à retrouver sur le site du JDD.
Près de quatre ans après le début de la guerre, si l’Ukraine n’est toujours pas tombée aux mains des Russes, c’est grâce au soutien des pays occidentaux… mais pas seulement. L’aide matérielle serait vaine sans la volonté du peuple ukrainien de résister face à l’ennemi. Pour de nombreux experts, ce choix d’un peuple de ne pas céder porte un nom : celui des forces morales.
Dans un contexte géopolitique brûlant, alors que la guerre frappe aux portes de l’Europe, la France entend cultiver cette notion. C’est dans cet esprit que, le 15 octobre 2025, le général Pierre Schill, chef d’état-major de l’armée de Terre (CEMAT), et David Lisnard, président de l’AMF, ont signé à Paris une convention de partenariat visant à renforcer le lien armée-Nation et la résilience territoriale.
Objectifs ? « Il va y avoir des actions auprès de la jeunesse. Nous allons développer et renforcer la Journée de défense et de citoyenneté. Nous voulons aussi promouvoir les Cadets de la défense, les classes de défense et la réserve », explique au JDD David Lisnard, maire Les Républicains (Nouvelle Énergie) de Cannes. « Nous souhaitons également cultiver l’entretien de la mémoire », ajoute-t-il. Pour y arriver, l’édile explique que le renforcement des forces morales passe aussi par une valorisation et une meilleure utilisation du patrimoine militaire dans les communes. Les anciennes casernes pourraient ainsi devenir des lieux de culture.
Cet accord de partenariat doit permettre de développer les synergies entre les régiments de l’armée de Terre et les communes au profit « de la sécurité, de la gestion des crises et du développement local », a de son côté expliqué le général Schill sur le réseau social LinkedIn. « Présente dans 93 départements de métropole et d’outre-mer, l’armée de Terre s’appuie sur un maillage de plus de 500 implantations. Au-delà de sa mission première de défense, elle est localement un acteur économique et social majeur », a poursuivi le CEMAT.
Pour aider les communes à développer une véritable culture du risque, la convention entend aussi s’appuyer sur l’expérience des élus. « Lorsqu’il y a une crise, qu’elle soit liée au terrorisme, au grand banditisme, à une catastrophe naturelle ou à un incendie, le maire est toujours le premier sur le terrain. On veut donc développer la culture de la crise », affirme David Lisnard.
Enfin, le président de l’AMF veut un rapprochement accru entre les collectivités et l’armée de Terre, notamment en accueillant les familles de militaires et en incitant les communes à devenir des villes marraines. « L’objectif est aussi de relayer les contenus de l’institution militaire sur leurs réseaux sociaux et dans les revues municipales. » Depuis le lancement de cette démarche, 39 communes et régiments ont déjà noué un partenariat. « Nous allons en développer d’autres », promet le président de l’Association des maires de France, précisant que la convention est prévue pour une durée de quatre ans.
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Samuel Paty et Dominique Bernard : se souvenir et mener le combat
Dominique Bernard, assassiné il y a deux ans dans son lycée. Samuel Paty, décapité il y a cinq ans en sortant de son collège. Deux professeurs tués parce qu’ils enseignaient. Parce qu’ils transmettaient l’esprit des Lumières et la culture française. Parce qu’ils représentaient la civilisation : celle des savoirs, des principes de notre société, de l’universalisme républicain, de cette raison critique qui permet de lutter contre l’obscurantisme. Une tribune de David Lisnard parue sur le média Rupture-Mag.
Tous deux ont été assassinés au nom de la même idéologie : l’islamisme.
Ces anniversaires nous obligent. Ils nous interdisent l’oubli. Ils nous commandent de nommer l’ennemi, de démasquer ses complices, de protéger ceux qui sont en première ligne.
Leurs assassins n’ont pas tué deux individus au hasard. Ils ont visé ce qu’ils incarnaient : la transmission. Cette mission qui fait d’un enfant un homme, d’un homme un esprit libre, d’une génération l’héritière d’une civilisation.
Samuel Paty était professeur d’histoire-géographie et d’enseignement moral et civique. Il est mort pour avoir montré les caricatures de Mahomet dans le cadre d’un cours sur la laïcité. Il ne faisait alors que son métier et il le faisait bien pour former des citoyens capables de penser par eux-mêmes, de distinguer le sacré du politique, de choisir leur vie sans soumission à quelque dogme que ce soit.
Dominique Bernard enseignait le français. La langue de Molière, de Voltaire, de Montaigne et de Camus. Et de Sansal. Cette langue qui fait la France et porte en elle l’élégance de la pensée, la précision du raisonnement et dont la maîtrise est la première condition de l’esprit libre : on ne peut penser clairement que ce que l’on sait nommer avec justesse.
Les islamistes ne peuvent accepter cela. Car un esprit formé par les humanités, par les Lumières, par l’esprit critique, ne pliera jamais devant l’ordre théocratique.
Mais si l’islamisme tue, il prospère sur nos renoncements. Il grandit dans l’espace que lui ouvrent nos lâchetés. Il triomphe quand nous nous taisons.
Depuis des années, nous avons laissé l’islamisme avancer à bas bruit. Dans les quartiers où les femmes disparaissent du paysage, où les codes vestimentaires s’imposent par l’intimidation. Dans les écoles où des cours sont contestés au nom du religieux, où la laïcité est combattue comme une oppression. Dans des associations subventionnées qui pratiquent l’entrisme. Dans les universités et certaines grandes écoles où les théories décoloniales et l’obsession victimaire préparent le terrain idéologique de l’islamisme.
Le « pas de vague » trop souvent pratiqué par l’Éducation nationale est emblématique de ce renoncement.
Samuel Paty avait été menacé. Il fut lâché par sa hiérarchie. Dominique Bernard exerçait dans un établissement où les signaux d’alerte existaient.
Un professeur menacé doit savoir que son institution le protégera. Un professeur attaqué doit savoir que sa hiérarchie le défendra. Un professeur qui fait son métier doit savoir qu’il ne sera jamais seul.
Toute contestation d’un enseignement au nom du religieux doit entraîner l’exclusion définitive. Toute menace contre un professeur doit déclencher la protection de l’État et la condamnation judiciaire effective des auteurs et de leurs complices.
Il faut aussi redonner aux enseignants l’autorité qui est la leur. Un professeur est celui qui sait et qui transmet. Sa parole fait autorité. Son enseignement ne se négocie pas avec les familles, les communautés, les revendications identitaires.
L’islamisme est un totalitarisme. L’islamiste est un ennemi total. Il nous fait la guerre. Ce « nous » concerne toute l’humanité qui ne sombre pas dans le djihâdisme, ce « nous » est athée, chrétien, musulman, juif, agnostique, ce « nous » est la communauté nationale, ce nous est chaque particule de l’universalisme républicain. Alors, nous devons en retour faire la guerre à l’islamisme, avec tous les moyens de l’État de droit, sans faiblesse.
Cela suppose d’interdire toutes les organisations islamistes. De fermer les mosquées salafistes ou/et fréristes. D’expulser les prêcheurs de haine. De couper les financements étrangers qui alimentent le séparatisme. De sanctionner les élus qui négocient avec l’ennemi. De dissoudre les associations qui frayent avec cette idéologie.
Cela suppose aussi de livrer un combat culturel et civilisationnel en réarmant les contenus d’enseignement. En enseignant sans complexe notre histoire, notre littérature, notre philosophie. En formant des citoyens attachés à la liberté, à l’égalité, à la laïcité.
Si nous ne soutenons pas nos professeurs, nous acceptons la décadence et la soumission.
Dominique Bernard et Samuel Paty sont morts pour une certaine idée de la France. À nous de faire en sorte que la France vive pour ce que Samuel Paty et Dominique Bernard ont défendu.
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Le 11 septembre 2001 : un jour sans fin
L’onde de choc des attentats du 11 septembre 2001 continue de fracturer le monde. Ce jour-là, en frappant les États-Unis d’Amérique sur leur sol, le totalitarisme islamiste déclarait la guerre non pas à l’Amérique seule, mais à ce qu’elle incarnait : la liberté, la démocratie, l’émancipation de la femme, l’indépendance individuelle.
Vingt-quatre ans plus tard, force est de constater que nous n’avons toujours pas pris totalement la mesure de ce défi existentiel. Nous avons traqué les terroristes et traité le terrorisme comme un problème de sécurité – ce qu’il est – tout en refusant de voir qu’il s’agissait aussi d’une guerre culturelle et politique, menée par des forces qui récusent les fondements mêmes de la modernité occidentale.
Depuis, cette guerre a muté, mais elle n’a jamais cessé.
D’Al-Qaïda à Daech, du califat territorial aux loups solitaires, le totalitarisme islamiste a muté mais n’a pas désarmé. Les formes changent, l’idéologie demeure. Les attentats de masse ne cessent pas et la France en a payé un lourd tribut. Madrid, Paris, Mumbai, Londres, Sousse, Nice… La liste est longue. Les victimes nombreuses. La sidération toujours aussi vive.
Au-delà de ces déflagrations, c’est la conquête méthodique des esprits qui progresse. Dans trop d’établissements, on renonce désormais à enseigner la Shoah, Darwin ou Voltaire. Dans des manifestations, on préfère la « pureté » totalitaire du Hamas néonazi aux imperfections de la démocratie, en l’occurrence israélienne. Dans certains quartiers, des tribunaux islamiques rendent une justice parallèle. L’islamisme à bas bruit avance ses pions dans les entreprises, dans le tissu associatif, dans les clubs sportifs, dans les cantines scolaires, dans les piscines publiques. Ce grignotage méthodique procède par intimidation diffuse et compromissions successives. Chaque abandon paraît négligeable. Leur somme constitue une capitulation.
Cette offensive rencontre notre propre renoncement à incarner ce que nous sommes, à assumer notre histoire, nos racines et notre héritage civilisationnel. Il nous faut donc retrouver cet élan bergsonien qui distingue les peuples vivants des peuples mourants. Les premiers affrontent, les seconds se soumettent.
Cela suppose de rompre avec des décennies de relativisme et de mobiliser nos forces spirituelles et matérielles. D’affirmer que tout ne se vaut pas, que la démocratie est supérieure à la tyrannie, que la science éclaire et que la raison libère. D’assumer que nous avons des ennemis et qu’il faut les combattre. De comprendre que la paix n’est pas l’absence de conflit mais la victoire du droit sur la force.
Il faut aussi mesurer que la menace est aujourd’hui diffuse et ne se limite pas à l’islamisme. Nous assistons à une convergence des forces anti-libérales. La Russie de Poutine, la Chine de Xi Jinping, l’Iran des mollahs, mais aussi, chez nos jeunes bourgeois occidentaux, les populismes identitaires ou les idéologies woke récusent l’individu autonome et la délibération démocratique.
Face à cette internationale de l’obscurantisme, la puissance est un impératif. Puissance militaire, évidemment. Diplomatique surtout, tant notre voix s’est éteinte après avoir abandonné le Sahel à Wagner et aux djihadistes, fait preuve d’ambigüité après le 7 octobre au Proche-Orient, oscillé entre grandes déclarations et atermoiements dans le conflit en Ukraine : aujourd’hui, nous ne pesons plus ni à Washington, ni à Pékin, ni même à Alger. Puissance éducative, aussi, pour transmettre notre héritage, juridique pour protéger nos libertés, culturelle pour nous opposer à la propagande de nos adversaires, démographique, enfin, car une société qui ne fait plus d’enfants est une société qui a cessé d’espérer.
Les tours du World Trade Center ne se relèveront pas. La civilisation qu’elles symbolisaient, elle, le peut encore. À condition de la savoir mortelle, donc précieuse, et de vouloir demeurer ce que nous sommes : des hommes libres. Il y a une condition absolue à cela : le courage, le courage moral, le courage physique, le courage !
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« L’islamisme à bas bruit avance ses pions dans les entreprises, dans le tissu associatif, dans les clubs sportifs, dans les cantines scolaires, dans les piscines publiques. Ce grignotage méthodique procède par intimidation diffuse et compromissions successives. Chaque abandon paraît négligeable. Leur somme constitue une capitulation. »
David Lisnard
L’olivier dédié à Ilan Halimi, jeune homme juif assassiné à 20 ans par le « Gang des Barbares », a été tronçonné dans la nuit du 13 au 14 août à Épinay. David Lisnard a réagi avec force et annonce qu’un arbre de mémoire sera planté à Cannes le 24 août prochain.

Un acte ignoble
Dans la nuit du 13 au 14 août, à Épinay, l’olivier dédié à la mémoire d’Ilan Halimi a été profané et tronçonné. Symbole vivant du souvenir de ce jeune homme martyrisé et assassiné en 2006 parce qu’il était juif, l’arbre a été abattu dans un geste odieux qui choque et révolte.
« Dégoût profond. Cette abjecte et minable profanation marque l’étourdissante régression que connaît notre société à cause de groupes fanatisés essentiellement à l’extrême gauche (composée de tant de bobos idiots utiles des islamistes), qui se complaisent dans la fange de l’antisémitisme, du ressentiment, de la jalousie sociale, de la haine ricaneuse de la société et de notre démocratie républicaine, frustrés et aigris, incapables de construire mais destructeurs en meute ; à cause aussi du laisser-aller paresseux, pusillanime, mièvre, aveugle ou cynique, toujours lâche, de trop de nos dirigeants, dans trop de situations, depuis trop longtemps » David Lisnard.
Cannes rendra hommage à Ilan Halimi
En réponse à cet acte inqualifiable, la Ville de Cannes réaffirme son attachement au devoir de mémoire. Dimanche 24 août prochain, un olivier sera planté à Cannes, porteur d’un message de vie et de résistance, accompagné d’une plaque portant l’inscription :
« En mémoire d’Ilan Halimi (1982-2006), victime de l’antisémitisme. »
Cet arbre de mémoire sera installé à proximité de la stèle érigée en hommage aux victimes de la rafle du Vélodrome d’Hiver et aux Justes, inscrivant le souvenir d’Ilan Halimi dans un lieu de recueillement déjà dédié aux martyrs de l’histoire et à ceux qui les ont défendus.
Mémoire et vigilance
« Nous devons préserver la mémoire d’Ilan Halimi et combattre sans relâche l’antisémitisme, qui connaît une recrudescence particulièrement inquiétante » David Lisnard.
Face à la recrudescence des usages détournés du protoxyde d’azote, la Mairie de Cannes prend une mesure ferme : la vente est désormais interdite à tous les particuliers, quel que soit leur âge. Une décision pionnière motivée par des enjeux sanitaires, sécuritaires, environnementaux et économiques.

Le 25 juillet 2025, la Ville de Cannes a franchi une nouvelle étape dans la lutte contre les dangers liés au protoxyde d’azote, aussi appelé “gaz hilarant”, en interdisant par arrêté municipal sa vente à l’ensemble des particuliers, qu’ils soient majeurs ou mineurs. Cette mesure fait suite à une hausse inquiétante de la consommation sur la voie publique, accompagnée de troubles à l’ordre public, de dégâts environnementaux et de risques sanitaires graves.
Une mesure fondée sur des constats alarmants
En un an, le centre de valorisation des déchets d’UNIVALOM a constaté une hausse de 100 % des bouteilles de protoxyde d’azote collectées. Rien qu’au mois de juillet 2025, 2 800 cartouches ont été ramassées sur la voie publique à Cannes. La police municipale a procédé à 192 verbalisations depuis le début de l’année.
Au-delà des nuisances visibles, ces bonbonnes provoquent des explosions dans les centres d’incinération, entraînant des arrêts techniques récurrents : jusqu’à une semaine d’arrêt par mois en 2025. En 2024, ces incidents avaient généré 1,7 million d’euros de pertes économiques pour les exploitants.
Un usage aux conséquences sanitaires graves
Détourné de son usage initial (dans les secteurs médical et alimentaire), le protoxyde d’azote est inhalé pour ses effets euphorisants. Cet usage peut entraîner des troubles neurologiques irréversibles, des brûlures, des pertes de connaissance, voire des cas graves de myélite et de neuropathie périphérique, aujourd’hui recensés dans plusieurs hôpitaux, dont celui de Cannes Simone Veil.
Ce que prévoit l’arrêté municipal
- Interdiction totale de vente aux particuliers, majeurs et mineurs ;
- Seuls les professionnels de santé ou de la restauration peuvent s’en procurer, entre 8h et 20h ;
- Les petites cartouches ≤ 8 g restent autorisées pour un usage domestique.
David Lisnard appelle à un renforcement national et européen
Si cette décision municipale marque une avancée, David Lisnard alerte sur la nécessité d’une action à plus large échelle :
« La consommation croissante de protoxyde d’azote comme gaz hilarant pose de nombreux et graves problèmes : de santé publique, de mise en danger d’autrui, de pollution des rues, de mise en péril du système de traitement des déchets. (…) Ce fléau doit être combattu à l’échelon national par un renforcement pénal et une mobilisation de la police nationale. Une modification de la fabrication des cartouches doit aussi être envisagée pour davantage de sécurité. »
David Lisnard propose également :
- Que la consommation soit considérée comme un délit lors des contrôles routiers ;
- Une mobilisation renforcée des forces de l’ordre pour contrôler les ventes ;
- À l’échelle européenne, une évolution du conditionnement des cartouches pour prévenir les explosions et limiter les détournements.
Cannes s’impose ainsi comme ville pionnière dans la lutte contre ce phénomène aux multiples conséquences, et appelle l’État à agir à son tour de manière ferme et coordonnée.


David Lisnard était l’invité de Vincent Derosier, dans l’émission RTL Matin, jeudi 31 juillet.
David Lisnard a salué l’engagement des équipes de secours mobilisées tout l’été pour garantir la sécurité des baigneurs sur le littoral cannois.

Cette semaine, David Lisnard a effectué une tournée des postes de secours installés sur le littoral cannois, afin de remercier et encourager les équipes mobilisées tout au long de la saison estivale. Une présence de terrain fidèle à sa méthode : proximité, soutien aux agents et exigence de service public.

La Ville de Cannes dispose de 7 postes de secours répartis sur ses plages publiques : Gazagnaire, Bijou – Handiplage, Zamenhof, Macé, Nadine, Rochers et Roubine. En tout, 33 agents et saisonniers sont mobilisés pour assurer une surveillance quotidienne, de 9h à 19h, sur ces plages très fréquentées en été.


Face à la sécheresse persistante, la Mairie de Cannes et le Sdis 06 ont présenté, mercredi 30 juillet, les dispositifs de prévention et de lutte contre les feux de forêt mis en place dans le massif.




Une première en France : à l’initiative de David Lisnard, les trafiquants de drogue condamnés verront leurs aides sociales supprimées dans tout le département des Alpes-Maritimes.

Dans la lutte contre le narcotrafic, Cannes se positionne à l’avant-garde. À l’initiative de David Lisnard, un nouveau dispositif inédit entre en vigueur dans les Alpes-Maritimes : les trafiquants de drogue condamnés seront désormais privés de prestations sociales.
Ce mécanisme, validé par le parquet de Grasse en lien avec la Caisse d’Allocations Familiales (CAF) des Alpes-Maritimes, repose sur un principe clair : les revenus issus du trafic de drogue seront pris en compte dans le calcul des aides sociales, une fois les condamnations judiciaires prononcées. Cela pourra entraîner la réduction, la suppression ou même le remboursement des prestations indûment perçues.
« Bénéficier d’aides ou d’un logement social est un avantage accordé par la société. Il est donc impensable d’accepter que quelqu’un qui nuit à la société puisse continuer à recevoir l’aide de celle-ci. » — David Lisnard
Une mesure portée par la volonté politique
Dans un courrier adressé au Procureur de la République du tribunal judiciaire de Grasse en août 2024, puis relancé en mai 2025, David Lisnard proposait d’intégrer les gains issus du trafic de drogue dans l’évaluation des droits sociaux. La réponse du parquet, favorable le 30 juin dernier, a permis l’élargissement du dispositif à l’ensemble du département.
Un protocole d’accord a été signé entre :
- La CAF des Alpes-Maritimes
- Les parquets de Grasse et de Nice
- La direction interdépartementale de la police nationale
- Le groupement de gendarmerie départementale
Ce travail partenarial vise à couper les ressources publiques aux personnes vivant de l’économie criminelle.
Davantage de pouvoirs pour les maires
En complément, David Lisnard réaffirme son appel à renforcer l’arsenal pénal, notamment en matière de lutte contre les mineurs délinquants et les bénéficiaires de logements sociaux impliqués dans le trafic. Il plaide pour que les maires puissent, sous contrôle du juge, expulser les délinquants condamnés des logements HLM.
« La lutte contre le fléau du narcotrafic doit être totale et cette décision va dans le bon sens. Il faut aller plus loin en donnant aux maires le pouvoir d’agir contre ceux qui utilisent l’argent public pour nuire à la société. »
Grâce à cette nouvelle avancée, Cannes et les Alpes-Maritimes ouvrent une voie inédite dans la lutte contre les trafics, en mobilisant les leviers sociaux et judiciaires contre ceux qui vivent aux dépens de la collectivité tout en la mettant en danger.
« Après plusieurs démarches dans ce sens, nous obtenons que les prestations sociales soient supprimées pour les dealers. Il est quand même délirant de subventionner les voyous, ceux qui gangrènent et détruisent notre pays !
C’est une mesure forte qui va non seulement s’appliquer à Cannes, mais aussi à tout le département des Alpes-Maritimes. C’est ce que j’avais proposé par plusieurs courriers depuis août dernier au Procureur de la République. Je le félicite pour cette mise en œuvre rapide, en accord avec la CAF.
Concrètement, l’argent gagné illégalement par les dealers est intégré dans les revenus à partir desquels est calculé le montant des allocations sociales perçues par certains d’entre eux. Par conséquent, les narcotrafiquants qui bénéficient d’aides sociales les verront supprimées, et ils seront même amenés à rembourser les sommes indument perçues.
Bénéficier d’aides ou d’un logement social est un avantage accordé par la société. Il est donc impensable d’accepter que quelqu’un qui nuit à la société puisse recevoir l’aide de la société. C’est aussi simple que cela. La lutte contre le fléau du narcotrafic doit être totale et cette décision va donc dans le bon sens. Bien sûr, cela ne supprimera pas les trafics ! Mais il est bon de défendre les contribuables et de cesser cette espèce de masochisme social. Dans le même esprit, je rappelle la nécessité de renforcer et d’amplifier l’arsenal répressif en donnant par exemple le pouvoir aux maires d’expulser les dealers des HLM. Cela permettrait aussi de libérer des logements pour tous les gens biens et modestes qui en ont besoin. » David Lisnard