La réussite écologique du 1er écomusée sous-marin de France et de Méditerranée, de l’artiste Jason deCaires Taylor, référence internationale en la matière, est directement lié à la mise sous protection de la zone.

« Ces images saisissantes de l’écomusée sous-marin que nous avons créé entre les îles de Lérins indiquent bien à quel point ces six statues jouent parfaitement leur rôle de refuge pour la biodiversité, dans une zone où il est désormais interdit de mouiller l’ancre, qui a été multipliée par 4 grâce à la concrétisation de notre projet, passant de 7 000 à 29 000 m² ! 

Je vous annonce par ailleurs que cette zone de protection sera encore agrandie et portée à 43 000 m², à compter de septembre prochain, dans le cadre de la plus grande opération de restauration des posidonies jamais réalisée en France. 

Une telle sanctuarisation de nos îles de Lérins est inédite dans l’histoire de Cannes. J’y reviendrai plus en détails à cette occasion. » David Lisnard

« Le bilan scientifique du suivi écologique rigoureux de l’écomusée fait état d’un « fort taux de recouvrement du secteur par les herbiers et une densité foliaire des herbiers en progression par rapport à l’année dernière, pouvant être qualifiée de moyenne à bonne. Ce bilan positif est directement lié à la mise sous protection de la zone permise par l’écomusée, qui permet à l’herbier de posidonie de se régénérer petit à petit ».

Les statues sont aujourd’hui, et donc en seulement trois ans, totalement colonisées par la vie marine. Ont été observés notamment : des concombres de mer, qui ont un rôle majeur car filtrant et décomposant les posidonies, des oursins, poulpes, anémones, 24 espèces de poissons (15 avaient été recensées en 2023, il s’agit donc d’une belle progression en un an) parmi lesquelles des girelles, castagnoles rouges, sars à tête noire, sars communs, serrans, oblades, daurades ou congres.

Ce constat est jugé très satisfaisant par les experts, dans la mesure où le récif est relativement jeune, alors qu’il est généralement estimé que la stabilisation d’un peuplement autour d’un récif artificiel peut prendre au moins une dizaine d’années. » David Lisnard

« La pertinence de ce projet de mandat écologique et artistique – réalisé par l’artiste britannique Jason deCaires Taylor, maître mondial en la matière – est aujourd’hui attestée par ce qu’il y a de plus concret, c’est-à-dire la vie. 

Il faudra toujours se rappeler qu’il nous aura fallu près de 10 ans de lutte contre la bureaucratie pour le faire. Comme il faudra toujours se rappeler que ce lieu, jadis très dégradé, était déserté de toute vie animale depuis des décennies. Ce n’est aujourd’hui plus le cas.

Quant à la beauté de ces clichés, ils sont l’œuvre de Stéphane Jamme (Aquanaute expertise) !

Vive Cannes. » David Lisnard

A l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement, David Lisnard a rappelé toutes les actions mises en place pour protéger les joyaux naturels cannois des îles de Lérins, ainsi que les précieux combats remportés.

« Depuis que vous m’avez confié le mandat de maire, il y a maintenant 10 ans, j’ai fait de leur préservation une priorité. Parce que la richesse de notre archipel, sa faune, sa flore et son patrimoine historique, doivent être protégés. Parce que beaucoup de Cannois y ont leurs meilleurs souvenirs d’enfance, et parce que les familles d’aujourd’hui y construisent, chaque été, ceux de demain.

« Notre plus grande victoire – et je dis bien « notre », car elle n’aurait jamais pu être possible sans la mobilisation massive des Cannois –, aura été, en 2019, le combat que nous avons gagné contre l’Etat, qui envisageait de vendre la parcelle de la base nautique Florence Arthaud de l’île Sainte-Marguerite pour un projet hôtelier. Ce grand élan citoyen, porté par l’amour des Cannois pour leurs îles, mêlé à la persévérance et la pugnacité des équipes municipales, aura permis de faire échouer cette procédure et de sauver ces 3 200 m², à proximité immédiate de l’étang du Batéguier, merveille de biodiversité.

Quelques mois plus tard, nous adoptions, en séance du Conseil Municipal, le nouveau Plan Local d’Urbanisme, le plus protecteur que notre ville ait connu tout au long de son histoire, qui sanctuarisait l’île Sainte-Marguerite – l’île Saint-Honorat étant, pour rappel, propriété de l’Abbaye de Lérins – en y rendant impossible toute nouvelle construction (à l’instar des sommets de la Croix-des-Gardes, de la Californie et de la basse vallée de la Siagne, à l’issue d’un travail minutieux, « de dentelle », qui dura 5 ans).

« Si nos îles de Lérins sont un trésor, c’est aussi grâce à la beauté exceptionnelle de leurs eaux et plages. Comme certains, je pense aussi que le trafic plaisancier devrait pouvoir y être régulé à certaines périodes – et c’est là une compétence strictement de l’Etat, et non municipale. C’était d’ailleurs l’une des vocations du grand projet que nous avons porté, là encore après des années de lutte contre une bureaucratie des plus absurdes, avec la création de notre écomusée. Celui-ci a permis de quadrupler la zone d’interdiction de mouillage entre Sainte-Marguerite et Saint-Honorat (de 7000 à 29 000 m²).

« En plus de restaurer ce site marin anthropisé à la suite de l’installation en 1992 d’un câble électrique, ce projet aura permis de recréer de la biodiversité sur les visages de ces 6 Cannois moulés et sculptés dans la pierre par l’artiste Jason deCaires Taylor. Je vous livrais, un an après son installation, les premières observations réalisées par le Conseil Scientifique des Iles de Lérins (C.S.I.L.).

« Préserver nos îles de Lérins, c’est défendre leur singularité, à travers la candidature que nous portons auprès de l’UNESCO pour que l’île Saint-Honorat soit inscrite à son Patrimoine mondial, c’est valoriser leur authenticité ; ce que nous avons fait sur Sainte-Marguerite, en rénovant des bâtiments du Fort Royal, et sur Saint-Honorat, en participant à la restauration de la Tour-Monastère. C’est aussi améliorer et sécuriser les infrastructures permettant l’accueil des visiteurs, à l’instar de la reprise méthodique des pontons et débarcadères que nous avons réalisée.

Pour que le premier pied qui y soit posé soit aussi agréable que chaque minute qui y est passée.

Aussi longtemps que je serai maire, vous pouvez compter sur ma détermination pour continuer, avec les équipes qui m’entourent, à protéger ce qui est, à mes yeux, tout simplement l’un des plus beaux lieux du monde, et son écosystème si précieux.

Vive nos îles de Lérins, vive Cannes ! » David Lisnard.

Une tribune de David Lisnard et Jean-Paul Oury pour Le Figaro.

David Lisnard est revenu sur certaines des actions mises en place par la Mairie de Cannes et l’Agglomération Cannes Lérins pour relever ce défi majeur.

« La lutte contre la part anthropique du réchauffement climatique est une de nos priorités absolues ; d’une part car le sujet est transversal – environnement, risques majeurs, pouvoir d’achat, attractivité, finances locales etc – et d’autre part car il touche à ce que nous avons de plus précieux et ce qui se trouve au cœur de toute action politique : notre avenir.

Lutter contre le réchauffement climatique, c’est évaluer les risques sur des critères objectifs et investir pour déployer des solutions concrètes, effectives et pérennes. C’est éviter tout dogmatisme, dans un sens comme dans l’autre, et faire confiance en la science et l’innovation. Ce n’est pas tenir des discours sentencieux, c’est agir et se donner les moyens de le faire. Lutter contre le réchauffement climatique est un travail à la fois quotidien et sur un plus long terme.

Lutter contre le réchauffement climatique, c’est créer un réseau de thalassothermie sous la Croisette, qui permettra, grâce à l’énergie de la mer, d’alimenter les bâtiments du boulevard en chaud et en froid ; c’est créer une centrale biomasse à la Frayère, qui produira de l’énergie à partir des déchets verts ; c’est produire du biométhane à partir des boues de la station d’épuration Aquaviva (elle sera mise en service en 2026) ; c’est faire des déchets une ressource en créant une unité de valorisation énergétique ; c’est amplifier notre Plan Photovoltaïque, qui était déjà très ambitieux, sur une quinzaine de nouveaux sites ; c’est décarboner notre réseau de bus, par l’électrique ou l’utilisation de biocarburants, et déployer un large réseau de bornes de recharge pour les usagers circulant en véhicules électriques ; c’est créer dès 2025 une unité de production d’hydrogène vert qui alimentera à terme l’ensemble de notre flotte de bus.

Lutter contre le réchauffement climatique, c’est protéger la Méditerranée par des dispositifs concrets et dans le cadre des pouvoirs du maire, qui sont toujours aussi restreints et pour lesquels je plaide régulièrement auprès du gouvernement pour qu’ils nous soient étendus. Malgré ces pouvoirs limités, nous avons toujours trouvé des moyens concrets et astucieux pour agir : en implantant notre écomusée entre les îles de Lérins par exemple, ce qui a permis de multiplier la zone d’interdiction de mouillage par quatre ; en installant des filets de rétention des déchets en sorties de vallons dans nos ports communaux ; en installant 75 nurseries à poissons pour protéger certaines espèces et favoriser leur reproduction ; en obtenant des opérateurs de croisières un rejet de moins de 0,1 % de soufre dans l’atmosphère.

Lutter contre le réchauffement climatique, c’est préserver nos ressources. Et nous n’avons pas attendu les alertes des derniers mois pour le faire. Cela fait plus de 20 ans que nous anticipons et agissons, parfois en devant remonter le contre-courant de la bureaucratie d’Etat. Il aura fallu 10 ans pour que nous soyons enfin autorisés à réutiliser les eaux usées traitées pour le nettoyage des rues et l’arrosage des terrains de sports, alors que notre démarche était à l’époque pionnière en France, voire même en Europe. Cela représente une préservation de 15 millions de m3 d’eau par an. Préserver nos ressources, c’est aussi réutiliser les eaux brutes sous le parking Lamy (1,6 million de m3 par an) pour le nettoyage des navires, c’est rénover l’éclairage public (baisse de 37% depuis 2014), c’est remplacer les chaudières dans les bâtiments communaux (économie de 450 MWh par an). C’est installer un système de récupération de chaleur dans les piscines.

Lutter contre le réchauffement climatique, c’est apporter de la fraîcheur, en milieu urbain et dans nos cours d’écoles. Depuis 2014, nous avons créé 10 jardins publics en centre-ville, parfois à la place d’anciens immeubles vétustes, comme pour le square Mallarmé. Cela représente un jardin créé par an. Nous menons aussi méthodiquement notre Plan de lutte contre la chaleur dans les écoles et crèches communales, avec des opérations réalisées et prévues dans tous les établissements. Lutter contre le réchauffement climatique, c’est sanctuariser nos espaces naturels, les protéger de toute construction et ce, malgré la législation nationale qui oblige les communes à construire toujours plus de logements – il s’agit donc aussi de trouver des techniques de construction innovantes pour désimperméabiliser les sols – : depuis l’adoption de notre nouveau PLU en 2019, 65 hectares supplémentaires d’espaces verts ont été protégés. Les sommets de la Croix-des-Gardes ou de la Californie, la basse vallée de la Siagne, cœur de Cannes Agricole, et les Iles de Lérins sont sanctuarisés.

Rappelons par ailleurs que c’est grâce à nos efforts et à ceux de milliers de Cannois et amoureux de Cannes que nous avons pu faire échouer la vente de la base nautique Florence Arthaud par l’Etat en 2019 et ainsi empêcher tout projet immobilier sur l’île. La base nautique continuera ainsi d’être ce lieu d’expériences maritimes si précieuses pour notre jeunesse.

Notre jeunesse. Comme je l’évoquais au début de mon propos, c’est l’avenir que nous préparons à travers toutes ces actions, et donc le monde que nous laisserons à nos enfants et petits-enfants. Pour cette raison, il est essentiel de les sensibiliser à ces enjeux qui sont les nôtres aujourd’hui et qui seront les leurs demain. Nous menons ainsi de nombreuses opérations de sensibilisation auprès des jeunes publics, dont en milieu scolaire – je pense notamment à nos Passeports du civisme, mais aussi aux dispositifs « Watty à l’école » ou « Ecolo’Défi » –, et multiplions les événements dédiés à la cause environnementale, comme notre Climathon ou les rendez-vous ludiques et conviviaux Cannes Champêtre et la Grande fête de la Croix-des-Gardes.

Innovation, investissements, actions du quotidien, sensibilisation : tous les leviers doivent être activés pour relever l’un des plus grands défis de notre époque. Cette conférence-débat, qui convie un invité de grande qualité avec lequel vous pourrez échanger, s’inscrit dans cette démarche globale que nous portons et déployons méthodiquement. » David Lisnard.

« Cannes est une ville-jardin. Nous organisons ce type de manifestation pour rappeler l’importance des espaces verts dans notre ville, pour promouvoir la défense de la biodiversité, mais aussi une certaine idée du Beau, en rassemblant des passionnés de l’art floral, professionnels et amateurs » David Lisnard.

Dès son élection en 2014, David Lisnard a fait de la protection de l’environnement, sur terre comme en mer, une priorité de son mandat. Celle-ci se traduit par une somme d’actions concrètes, exemplaires et souvent pionnières : 65 hectares supplémentaires d’espaces naturels sanctuarisés, plusieurs secteurs préservés de toute construction, création de 10 squares pour oxygéner la ville, débétonnisation des zones exposées au risque inondation, implantation d’une école de maraîchage, déploiement de filets de récupération des déchets à la sortie des émissaires d’eaux pluviales, installation de nurseries à poissons dans les ports communaux, extension de la zone d’interdiction de mouillage entre les îles de Lérins, création d’un écomusée, lancement de la première charte croisière de France, plan zéro plastique avec 20 ans d’avance sur les objectifs fixés par l’Etat… la liste est longue !

Le label, attribué une première fois à la Mairie de Cannes en 2019, a été reconduit pour 3 années supplémentaires : « c’est la reconnaissance de la force de nos actions environnementales mais aussi de la qualité des dossiers établis par nos équipes administratives et techniques, et donc l’attestation – y compris par les services du Conseil régional – de l’éligibilité de nos dossiers aux financements régionaux » David Lisnard.

« La politique environnementale concrète, pionnière et innovante de la Mairie de Cannes est une nouvelle fois récompensée par le label « Territoire Durable, Une Cop d’Avance », qui nous avait déjà été attribué en 2019 et qui est aujourd’hui reconduit pour 3 années supplémentaires. C’est la reconnaissance de la force de nos actions environnementales mais aussi de la qualité des dossiers établis par nos équipes administratives et techniques, et donc l’attestation – y compris par les services du Conseil régional – de l’éligibilité de nos dossiers aux financements régionaux (contrairement à la pantalonnade du président de la Région et de son président délégué qui ont supprimé brutalement tous les financements aux projets cannois pour les orienter vers la métropole). Tous les autres partenaires eux renforcent leur soutien à nos projets, sur des critères objectifs, et nous accélérons leur concrétisation.

Le jury a primé Cannes pour quatre actions réalisées depuis notre première candidature :

1. Le Plan Zéro Plastique que nous avons lancé dès 2019 – avec plus de 20 ans d’avance sur les engagements de l’Etat –, d’abord pour tous les kiosques du bord de mer puis pour l’ensemble des terrasses de l’espace public l’année suivante. Celui-ci vise à interdire l’utilisation de vaisselle en plastique jetable, pour participer à la lutte globale contre la part anthropique du réchauffement climatique et protéger notre Méditerranée et la richesse de sa biodiversité.

2. La Charte Croisière que nous avons créée de manière pionnière en 2019, pour imposer des contraintes plus fortes que les normes nationales en vigueur aux navires de croisières faisant escale à Cannes. Celle-ci les oblige notamment à utiliser un carburant à moins de 0,1% de soufre et un système de lavage des fumées (scrubbers), à contourner les herbiers de posidonies lors de leurs manœuvres et leur interdit d’incinérer leurs déchets à bord. Tout bateau ne respectant pas scrupuleusement cette charte (les contrôles sont réalisés sur chacun d’entre eux par le Pilote du port) peut se voir interdit de débarquer ses passagers à Cannes. 100% des compagnies faisant escale à Cannes ont signé cette charte. Pour rappel, j’ai réitéré auprès de madame la Première ministre Elisabeth Borne la demande que j’avais faite à ses deux prédécesseurs, Edouard Philippe et Jean Castex, pour étendre les pouvoirs des maires sur le domaine maritime – les maires n’ont de pouvoirs que dans la bande des 300 mètres – et madame la Députée Alexandra Martin a récemment fait une proposition de Loi en ce sens.

3. L’école de maraîchage dont nous avons permis l’installation sur un terrain municipal de 14 000m² dans la basse vallée de la Siagne, cœur de Cannes Agricole que nous avons sanctuarisé dans cette vocation. Il s’agit d’une école vertueuse à plus d’un titre : elle favorise les circuits courts, contribue à préserver les espaces naturels de notre ville, sécurise les zones exposées aux risques majeurs, crée des emplois, propose une filière d’avenir en matière de formation, enseigne des techniques innovantes adaptées à la spécificité de notre commune et connectées à plus grande échelle aux enjeux de transition énergétique. La technique qui y est enseignée permet de développer une agriculture nourricière à la fois productive, moins consommatrice d’espace et respectueuse de l’environnement. L’objectif, à terme, est d’approvisionner les cantines municipales et la Faculté des métiers de Cannes en produits 100% bio et 100% local.

4. L’accélérateur de solutions climat avec TedxCannes et l’Agglomération Cannes Lérins, à travers lequel nous avons réuni 16 jeunes entreprises pour détecter, accélérer et promouvoir des solutions concrètes pour réduire les émission de gaz à effet de serre et lutter contre le réchauffement climatique.

Le jury a également souligné la réussite d’autres actions phares de notre politique environnementale, telles que la création de notre écomusée sous-marin entre les îles de Lérins – où s’est déjà recréée de la biodiversité un an après l’installation des six statues de Jason deCaires Taylor –, notre plan photovoltaïque visant à amener Cannes vers l’autonomie énergétique, la décarbonation de notre mobilité par l’électrique et l’hydrogène – où nous sommes encore pionniers avec le lancement de la création d’une unité de production d’hydrogène vert – ou le Plan de lutte contre la chaleur que nous déployons méthodiquement dans toutes les écoles et crèches communales.

Je me réjouis que la Région Sud, la Direction régionale de l’Environnement de l’Aménagement et du Logement PACA et l’Agence Régionale pour la Biodiversité et l’Environnement reconnaissent une nouvelle fois l’exemplarité de la politique environnementale cannoise et la qualité des actions déployées par l’ensemble des services municipaux et intercommunaux. Ce type de distinction nous honore et nous encourage à poursuivre sur notre voie, celle de la protection de l’environnement et de la lutte contre le réchauffement climatique, par le concret et le pragmatisme et non pas par des incantations démagogiques. La Mairie de Cannes continue d’œuvrer à son échelle pour Cannes, pour la Méditerranée, pour la planète et l’avenir de nos enfants » David Lisnard.

Objectif : continuer de mener des actions concrètes, de manière plus étendue, dans le prolongement de celles menées par la Mairie Cannes depuis 2014.

Ce groupe de travail poursuit deux finalités majeures : renforcer, à l’échelle de l’Agglomération et au moyen de solutions innovantes, la protection du patrimoine marin. Proposer, à l’échelle locale, nationale et internationale, des évolutions réglementaires quant à cette préservation.

« Ce groupe de travail a une vocation principalement environnementale, différente de la commission extra-municipale qui traite, elle, de conflits d’usages en mer. L’idée est de mettre en commun nos moyens/savoirs afin de progresser ensemble, au service de la baie. Avec ce groupe de travail, nous voulons être dans le concret et efficaces dans la durée, à la fois de manière thérapeutique et préventive pour protéger les fonds marins. On va partir du terrain, mettre en commun nos constats et voir comment coordonner les actions » David Lisnard.

En parallèle de l’action des communes et des associations locales, l’engagement de l’Agglo se concrétise au travers de 5 piliers majeurs : 

1. sensibiliser et responsabiliser les usagers pour mieux protéger les fonds marins ;

2. entretenir/nettoyer les vallons du bassin de vie ;

3. expérimenter et installer des dispositifs innovants sur le littoral ;

4. assurer la gestion d’équipements performants pour garantir la qualité des eaux (ex : Aquaviva) ;

5. renouveler, sécuriser et contrôler les réseaux d’eaux pluviales et d’assainissement.

Le développement d’un réseau de chaleur, alimenté par une chaufferie biomasse, sur le secteur Frayère-Bastide Rouge-Roubine et la création d’un réseau de chaud et de froid alimenté par thalassothermie sur le boulevard de la Croisette.

« Lors du dernier Conseil Communautaire de l’Agglomération, nous présentions l’avancée opérationnelle de deux projets phares pour l’avenir du territoire Cannes Lérins. Comme promis, je reviens vers vous avec plus de détails. Les deux programmes sont les suivants :

– le développement d’un réseau de chaleur, alimenté par une chaufferie biomasse, sur le secteur Frayère-Bastide Rouge-Roubine ;

– la création d’un réseau de chaud et de froid alimenté par thalassothermie sur le boulevard de la Croisette.

Plus précisément, les délibérations soumises au vote lors de cette séance visaient à approuver le mode de financement, de conception, de réalisation et d’exploitation de ces deux opérations pionnières en matière de développement durable et d’autonomie énergétique de notre bassin de vie.

Pour la première, l’enjeu est d’accompagner notre projet de rénovation urbaine « Nouvelle Frayère ». Dans ce cadre, nous remplacerons les chaufferies gaz par de l’énergie verte grâce à ce réseau de chaleur, dont la production d’énergie est évaluée à 20 000 mégawatts par heure. Des potentiels usagers ont été identifiés comme la copropriété l’Azuréenne et la résidence Sainte-Jeanne au sein du quartier Frayère puis, en élargissant ce périmètre, des équipements tels que les maisons de retraite et les écoles, le centre aquatique du Grand Bleu, le stade Coubertin ou le Palais des Victoires pourront être raccordés, soit l’équivalent au total d’une population de 4 400 habitants.

Le réseau de chaleur sera alimenté par une chaufferie biomasse – à plus de 65% d’énergies renouvelables – et des chaufferies en appoint (puissance totale : 4 mégawatts). Pour cela, Il utilisera des déchets verts issus principalement du département et du bois (dites plaquettes forestières) provenant de forêts également des Alpes-Maritimes, voire du Var et des Alpes-de-Haute-Provence. Ce bois – prélevé dans des forêts gérées durablement, avec des coupes planifiées sur des dizaines d’années – est, en effet, une ressource renouvelable disponible localement, qui permet de réduire la consommation d’énergies fossiles. Cette solution concourt, ainsi, à améliorer la qualité de l’air en réduisant les émissions de gaz à effet de serre. Par ailleurs, élément non-négligeable au vu du contexte actuel au profit du pouvoir d’achat des usagers : le prix de vente du bois est très peu dépendant de la spéculation, ce qui le rend beaucoup plus stable que les énergies fossiles dont le coût est encore amené à augmenter.

Ce « mix-énergétique » nous a ainsi paru comme la solution la plus pertinente pour continuer à décarboner le secteur de l’énergie sur le territoire Cannes Lérins, avec une mise en service prévue à l’horizon 2025.

La seconde de ces opérations vise à utiliser le fort potentiel thalassothermique du littoral cannois afin de répondre à une partie des besoins en chauffage et en climatisation des immeubles le long de la Croisette. Les bâtiments concernés sont principalement les grands hôtels – et éventuellement les commerces et copropriétés intéressés – entre la rue Buttura et le Square du 8 Mai 1945.

Comme pour la biomasse intégrée au projet « Nouvelle Frayère », l’idée est de s’inscrire dans le cadre de la troisième phase de rénovation et d’embellissement de ce boulevard mythique de Cannes, permettant ainsi de mutualiser les travaux sous la voirie (tranchées et terrassements) et de rendre économiquement viable ce projet de thalassothermie qui, jusqu’alors, n’avait pu être raisonnablement envisagé en raison des contraintes techniques et économiques de passage des réseaux sous la Croisette.

Si deux scénarios sont encore à l’étude concernant le captage nécessaire à l’alimentation du réseau – pompage dans le port Pierre Canto ou au large entre le Croisette et les Iles de Lérins -, on sait déjà en revanche que la centrale de production – d’une puissance calorifique de 6 mégawatts et frigorifique de 5 mégawatts – sera aménagée sous le Square du 8 mai 1945, pour une production totale d’énergie évaluée à 36 000 mégawatts par heure. La mise en service est prévue pour 2026.

Ces deux projets ne couteront rien au contribuable car ils seront pris en charge dans le cadre d’une délégation de service public de 30 ans pour le premier et de 25 ans pour le second.

En parallèle de ces projets significatifs visant à réduire, à la fois, notre empreinte carbone, notre dépendance énergétique extérieure et nos dépenses en la matière, nous poursuivons nos études pour développer un système de récupération des calories générées par les eaux usées, qui assurerait notamment les besoins en chaud/froid des bâtiments du site de Thalès Alenia Space.

Comme vous le voyez, tout en veillant à offrir un service public toujours plus efficace, nous tâchons d’être innovants, proactifs et pragmatiques pour faire de Cannes Lérins un territoire expérimental dans la transition énergétique, en faveur de la qualité de vie, de l’attractivité et de la défense du pouvoir d’achat des ménages.

Cannes Lérins avance durablement ! » David Lisnard.