Boualem Sansal, diplomatie, Conseil Constitutionnel, dépenses publiques, son projet : retrouvez l’intégralité de son interview.
Après le succès de ses vœux à Cannes le 25 janvier, David Lisnard, le président de Nouvelle Energie, a fait salle comble à Paris le 28 janvier avec pour mot d’ordre de faire gagner la liberté, la France et Nouvelle Energie. Retrouvez l’article Jean-Philippe Feldman paru sur le site de l’IREF.

Il y avait du beau monde à Paris le 28 janvier pour entendre les vœux de David Lisnard : une ministre, Sophie Primas, la porte-parole du gouvernement (même si François Bayrou en a pris pour son grade…), des anciens ministres, dont deux très impliqués dans Nouvelle Energie (Hervé Morin et Hervé Novelli), plus de 200 élus locaux, entre autres.
Après une présentation par la secrétaire générale du parti, la députée Alexandra Martin, et une allocution du directeur général, Romain Marsily, le clou de la soirée était évidemment le discours de David Lisnard. Un long discours de plus d’une heure et demie, mais qui a paru beaucoup plus court du fait du talent oratoire de celui qui est également le président de l’association des maires de France. Nous le synthétiserons sans en respecter l’ordre mais en reliant les passages qui doivent être reliés afin d’être aussi limpide que possible.
David Lisnard s’est une nouvelle fois revendiqué du libéralisme, et il en a décliné les thèmes et les principes : tandis que nous nous trouvons « au bout du système de l’État-providence » et « d’une caste dont les Français ne veulent plus », il souhaite un « État recentré sur ses missions », car « il faut en finir avec le régime technocratique et le social-étatisme ». Dès lors, « Que l’État retrouve sa vocation, non pas d’empêcheur de tourner en rond, mais de contrôleur au nom de l’ordre public ». « Seule la responsabilité individuelle est le gage de la justice et elle est liée à la propriété ». Pour que la France ait un destin, trois conditions doivent être remplies : « unité de la nation (ce qui ne signifie pas, on le verra, absence de décentralisation, bien au contraire), dignité individuelle, liberté individuelle ». Or, il se trouve que tous les hommes politiques actuels ont une « logique social-étatiste, de dépenses publiques, d’interventionnisme », que David Lisnard veut justement briser.
Le mot d’ordre de la soirée a été le verbe « gagner », car David Lisnard n’a nullement souhaité prononcer un discours défaitiste ou décliniste et ce, malgré le « déclassement accéléré » du pays. Au contraire, et sans verser dans le lyrisme, il a adopté un ton raisonnablement optimiste, pointes d’humour à l’appui. « La France a tout pour être un pays gagnant », a-t-il martelé, avant de conclure par un triptyque : « faire gagner la liberté, la France, Nouvelle Energie ». L’objectif, a-t-il joliment souligné, est de faire de notre nation le « symbole mondial de la qualité de vie ».
A cet égard, il a fixé trois objectifs : « Libérer la société, diriger l’État, garantir l’unité de la nation ». Immédiatement après, il a prononcé une phrase importante qui est peut-être passée inaperçue : « Tout le travail est dans le comment », ce qui lui a permis à la fois de donner la marche à suivre à son parti dans la perspective des prochaines échéances électorales et de se distinguer de ses rivaux, partagés entre l’immobilisme (la « godille sur place du Premier ministre », dont « l’éphémère stabilité ne doit pas être le nouveau ‘n’importe quoi qu’il en coûte’ »…) et l’incantatoire (« l’épiphanie libérale » d’Eric Ciotti…). Mais, comme de coutume, le maire de Cannes n’a pas voulu verser dans la « politique politicienne » et il a égrainé une série de réformes qu’il entendait porter. Nous n’en citerons que les plus emblématiques, celles qui font souffler un vent de fraîcheur dans la vie politique française : la retraite par capitalisation, la subsidiarité avec la « création d’une compétition entre les collectivités locales », la « libération de l’école » (annonce suivie d’un tonnerre d’applaudissements), une « économie écologique de marché » ou encore la suppression du principe de précaution de la Constitution.
Enfin, David Lisnard a confirmé qu’il souhaitait l’organisation de primaires « à droite et au centre » pour la prochaine élection présidentielle et qu’il serait évidemment candidat. Un candidat qui garderait « l’intégrité des idées et du projet », façonné par un parti ayant pour objectif de devenir sous 18 mois l’un des quatre premiers de France.
Retrouvez l’article sur le site de l’IREF en cliquant ici.
Professeur d’économie à l’université d’Aix-Marseille, libéral convaincu et personnalité engagée au développement de Nouvelle Énergie, Jacques Garello est décédé ce jeudi 16 janvier.

« Jacques Garello nous a quittés. C’est avec surprise – nous échangions encore la semaine dernière en peaufinant notre dernière publication commune – et surtout une profonde tristesse que j’apprends son décès. Jacques Garello restera comme un immense économiste, maître de pensée du libéralisme, homme d’une grande humanité.
Professeur émérite à l’Université d’Aix-Marseille III, fondateur des ‘Nouveaux économistes’ en 1977 et de l’Université d’Été de la Nouvelle Économie à Aix-en-Provence en 1978, il a marqué plusieurs générations par ses idées et son engagement.
Président de l’ALEPS pendant plus de 30 ans, Jacques Garello a porté une contribution essentielle à la transmission et la perpétuation de la tradition libérale française, tout en introduisant dans notre pays la pensée audacieuse de l’école autrichienne.
Jacques était bien plus qu’un intellectuel de renommée internationale : il portait en lui une foi inébranlable en la liberté et la responsabilité, qu’il savait transmettre avec une rare clarté.
Dimanche dernier encore, j’avais l’immense honneur de publier une tribune cosignée avec lui sur les finances publiques et la nécessité de réduire le périmètre de l’Etat pour redresser la France, un combat qu’il a mené avec passion tout au long de sa vie.
Mes pensées vont à son fils Pierre, à sa famille, et à tous ceux qui ont eu la chance de croiser sa route. Son œuvre et ses idées continueront de nous inspirer. En son nom, le combat pour la liberté et le progrès social se poursuit. » David Lisnard
BUDGET 2025. François Bayrou a la responsabilité de rendre la fiscalité plus compétitive, soulignent David Lisnard et Jacques Garello, dans une lettre ouverte au Premier ministre parue dans le JDD.

Après la publication de cette dernière tribune commune, nous apprenions, jeudi 16 janvier, la disparition de Jacques Garello. Retrouvez l’hommage que David Lisnard lui a rendu.
Retrouvez l’intégralité de son entretien face à Margot Haddad en cliquant sur ce lien.
Retrouvez la tribune de David Lisnard pour Les Echos.

David Lisnard se réjouit de la prise de position de sénateurs : « cette position est celle de Nouvelle Énergie. Je la porte depuis plusieurs années, et encore récemment dans une tribune parue dans Le Figaro le 5 janvier dernier ».

Au-delà des ajustements paramétriques du système des retraites, qui ne génèrent, selon lui, que défiance et désespérance sociale, David Lisnard propose une réforme structurelle comprenant une part de capitalisation. Une tribune pour Le Figaro.

« On est le pays qui multiplie les tâches sur-administratives. Moins l’Etat protège les Français, plus il entrave les Français. On est la République des CERFA. On est fous de cette bureaucratie » David Lisnard.

Retrouvez le replay du passage de David Lisnard dans la matinale de RTL, mercredi 29 juin, sur notre page Facebook, en cliquant ici, ou en cliquant sur le lien ci-dessus.
