Dans un entretien accordé à l’AFP, David Lisnard estime possible pour la droite de tomber d’accord sur dix mesures et appelle à l’organisation d’une primaire en 2026, dans la foulée des élections municipales. Résumé via BFM.

Retrouvez la chronique de David Lisnard pour L’Opinion.

Alors que le premier ministre François Bayrou a présenté ce mardi 15 juillet ses pistes pour le prochain budget 2026, treize porte-voix de Nouvelle Énergie proposent un contre-projet, axé sur la réduction du périmètre de l’État et la relance de la production de richesses. A lire via Le Figaro.

Baisse des impôts, de la dette et des dépenses de fonctionnement : David Lisnard est revenu sur la trajectoire budgétaire de la Mairie de Cannes.

« Ces très beaux résultats de la mairie de Cannes sont le fruit d’objectifs clairs, d’un travail organisationnel de l’ombre et acharné, d’une lutte contre les gaspillages constante et de la recherche de la performance, au service des contribuables, de notre cadre de vie, des générations futures. Tout est dans ces quatre tableaux. Ils ne sont pas des trophées : ils traduisent un engagement que nous tenons, une trajectoire que nous respectons, une méthode que nous déployons au service de la qualité de vie des habitants et de l’attractivité de Cannes.

« Tenir les comptes d’une ville n’est pas une finalité. C’est un moyen pour affronter tous les aléas et circonstances, pour embellir et améliorer constamment notre ville, sans céder à la facilité du levier fiscal ou de se reposer sur les générations futures par la dette. C’est un moyen pour contribuer à proposer un service public durable et efficace, au plus proche de l’humain, au juste coût.

« A Cannes, nous baissons la dette communale tous les ans sans exception depuis 2014. Nous n’avons jamais non plus créé de fiscalité additionnelle depuis 2014, n’avons jamais augmenté les taux des impôts communaux depuis 2014 et parvenons même cette année à les baisser de -3,6%. A Cannes, nous réalisons chaque année des économies de dépenses de fonctionnement et parvenons à un haut niveau d’investissement, dans une ville pourtant à fortes charges dites de « centralité » (Cannes n’est pas une ville dortoir mais une cité dynamique, qui accueille les populations de tout le département pour ses services, ses commerces et ses activités, notamment culturelles et sportives), aux conséquences financières des intempéries et depuis toujours au taux de pauvreté supérieur à la moyenne nationale (car nous accueillons de nombreuses familles modestes et des personnes à faibles revenus). A Cannes, nous proposons une aide sociale concrète, qui émancipe et ne tombe pas dans l’assistanat.

« Aussi longtemps que je serai maire, avec l’équipe que j’ai l’honneur de conduire, nous tiendrons ce cap, quoi qu’il advienne. Pour les Cannois, pour Cannes. Pour l’avenir de notre ville et pour nos enfants. » David Lisnard.

Selon une étude de l’Insee publiée mardi, un quart des ménages français vivent dans un logement considéré comme sous-occupé, c’est-à-dire avec au moins trois pièces de plus que nécessaire. Le maire Nouvelle Énergie de Cannes, alerte sur les risques d’une nouvelle immersion de l’État dans notre vie privée.

Retrouvez la chronique de David Lisnard pour l’Opinion.

Mardi 24 juin, David Lisnard s’est rendu à Angers à l’invitation de Stéphane Piednoir, sénateur du Maine-et-Loire et relai de Nouvelle Énergie dans le département. Il a d’abord échangé en petit comité avec les adhérents du mouvement sur les défis locaux et les grandes priorités nationales puis a tenu une réunion publique devant plus de 250 personnes.

« Je suis d’abord un père de famille. Et je ne veux pas que mes enfants vivent dans un pays où règne la violence ou l’insécurité culturelle. Je veux leur transmettre une France forte, libre, sûre, fidèle à ses principes républicains, où l’on peut s’émanciper par l’effort et la responsabilité. Un État qui frappe les honnêtes citoyens et excuse les voyous est un État injuste. Il est temps de restaurer une autorité claire : que chacun soit responsable de ses actes et que les sanctions soient effectives. Il faut restaurer une école de la transmission : une instruction rigoureuse, des programmes clairs débarrassés des scories idéologiques, des enseignants reconnus. L’école doit instruire, pas endoctriner. Chacun son rôle : aux familles d’éduquer, à l’école d’instruire.

« La France détient le record mondial des dépenses publiques et des impôts, mais aussi celui de la défaillance des services essentiels. C’est le signe d’un système épuisé par la bureaucratie. Nous ferons 200 milliards d’économies, non pas pour faire mal, mais pour mieux investir : dans l’école, la santé, la sécurité. La propriété, c’est la condition de la liberté. Pourquoi se lever, travailler, prendre des risques si l’on ne peut rien posséder, rien transmettre ? Toutes les sociétés qui ont bafoué la propriété ont sombré dans le totalitarisme et la pauvreté. La propriété, ce n’est pas l’égoïsme : c’est la dignité, c’est la projection dans l’avenir, c’est le moteur de la prospérité collective. L’extrême gauche, ce sont les passions tristes. Derrière des discours humanistes se cache un fond totalitaire : le refus de la responsabilité individuelle, l’assignation identitaire, la haine de la réussite et le rejet de la liberté. C’est une menace réelle pour notre démocratie, d’autant plus dangereuse qu’elle se pare des habits de la vertu.

« L’espérance suppose des efforts, de la rigueur. On ne construit rien sur la nostalgie. On avance en regardant le réel en face, pas en fantasmant un passé idéalisé. La France est une promesse. Une espérance. Ce pays, plein de talents et de diversité, mérite un projet à la hauteur de son histoire. Pour cela, nous devons lui redonner une nouvelle énergie, portée par la lucidité, le travail et l’ordre républicain » David Lisnard.

David Lisnard était l’invité de Jean-Jacques Bourdin sur Sud Radio.

Retrouvez son interview parue dans Sud Ouest ce jeudi 12 juin.

Seule une méthode rationnelle et radicale permettra de redresser les finances de notre pays. Il n’y a pas de fatalité