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Au sein de la droite sénatoriale, ses soutiens sont dithyrambiques et espèrent qu’il aura un « rôle de premier plan » dans les années à venir. Via Public Sénat.

« C’est à quelques centaines de mètres du siège des Républicains ; dans le XVe arrondissement de Paris que David Lisnard s’apprête à inaugurer le siège national de son mouvement, « Nouvelle Energie ». Peu connu du grand public, le président de l’Association des maires de France (l’AMF), maire LR de Cannes, entend bien imposer son style et ses idées. Et il dispose pour ça d’un réseau d’élus y compris au sein du Sénat.

Lundi 25 septembre au lendemain des élections sénatoriales, un communiqué de son micro parti se félicitait de l’élection de 9 sénateurs membres « de Nouvelle Energie ». « Je ne savais même pas qu’on était neuf », déclare, surprise, Laurence Garnier, sénatrice LR de Loire-Atlantique qui fait partie des sénateurs Nouvelle Energie. Depuis son élection à la tête des maires de France il y a deux ans, David Lisnard ne cesse de porter la parole des élus locaux exaspérés par la trop forte verticalité du pouvoir étatique. Son combat en faveur d’une grande loi de décentralisation lui vaut le respect des membres de la chambre des territoires. « J’ai des relations courtoises avec lui. Son discours sur la nécessité d’établir un lien de confiance entre les collectivités et l’Etat est très en phase avec ce que propose le Sénat. C’est quelqu’un qui théorise mais c’est aussi un faiseur. Ceci étant dit, je ne me prononce que sur ses fonctions de président de l’AMF », relève Françoise Gatel, la présidente centriste de la délégation sénatoriale aux collectivités territoriales.

La sénatrice LR, Muriel Jourda qui a rejoint les rangs du micro parti du président de l’AMF apprécie « le tropisme libéral » de David Lisnard. « Lors de ma campagne sénatoriale, la question des libertés des collectivités locales revenait sans cesse. Sur la décentralisation, David Lisnard prend le problème de façon différente. Il ne pose pas la question classique : combien de postes de fonctionnaires faudrait-il supprimer ? Mais plutôt quel est le rôle de l’Etat ? », explique-t-elle. »

« En rupture avec ce ronronnement qu’on observe au sein de LR »

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Retrouvez la chronique de David Lisnard pour L’Opinion.

Position unanime des membres participant au comité directeur (composé de 201 maires et présidents d’intercommunalités de toutes tendances, y compris soutiens de l’Exécutif).

David Lisnard s’est entretenu avec Véronique Louwagie, Député de l’Orne et Vice-présidente de la commission des finances de l’Assemblée nationale, et Robin Reda, Député de l’Essonne.

Audition de David Lisnard, Président de l’Association des Maires de France, auprès de la mission sur la rationalisation de notre administration : un appel à la décentralisation et la déconcentration pour créer de la responsabilité, seul gage d’efficacité au bénéfice du contribuable et de l’usager.

« Pouvoir agir est le thème du Congrès car jamais nous n’avons eu autant le devoir d’agir et rarement si peu le pouvoir de le faire. L’action est la raison d’être des maires. L’AMF se bat pour promouvoir l’action communale et propose une vraie décentralisation au service du citoyen » David Lisnard.

« Cette tribune est celle d’une AMF soudée, unie pour faire peser les intérêts des maires et présidents d’intercommunalité, en toute loyauté à l’égard du gouvernement, mais avec la liberté qui lui est propre. Les maires sont les praticiens du quotidien. Face aux nombreux défis, nous avons de plus en plus le devoir d’agir mais en avons de moins en moins les moyens, à cause de la recentralisation, des injonctions contradictoires et des marges financières réduites. Nous ne sommes pas un problème pour les finances publiques : le problème vient des comptes de l’État et des comptes sociaux. Les collectivités respectent la règle d’or que l’État ne s’applique jamais » David Lisnard.

David Lisnard a rappelé les enjeux de ce Congrès auquel plusieurs membres du Gouvernement, dont la Première ministre Elisabeth Borne, ainsi que le président de la République Emmanuel Macron, ont participé :

– La lutte contre les surcharges bureaucratiques qui entravent l’action, ces excès de normes et injonctions contradictoires qui montrent une difficulté croissante pour faire avancer des projets, et qui coûtent du temps et de l’argent aux communes et donc aux contribuables ;

– La difficulté croissante pour accéder au foncier pour développer des projets d’intérêt général (équipements publics, logements, usines) ; un enjeu majeur ;

– Le poids de la crise énergétique et de l’inflation sur les finances locales ;

– Le défi écologique et donc la lutte contre la part humaine du réchauffement climatique, qui se résoudra, en partie, à l’échelon local avec les solutions de proximité que peuvent apporter les maires ;

– Les déserts médicaux et les difficultés d’accès aux soins ;

– Les risques majeurs où, comme vous le savez, nous menons une démarche pionnière et extrêmement proactive à Cannes depuis de nombreuses années, une expérience de terrain qui m’a permis de proposer, dès les premiers mois de mon élection, la constitution d’un groupe de travail dédié à la prévention et à la gestion de tous les risques à l’AMF ;

– La crise civique que nous affrontons et qui se traduit par des phénomènes abstentionnistes lors de toutes les élections, par des votes d’humeur mais aussi par une recrudescence des violences partout sur le territoire avec, ici encore, des maires souvent en première ligne.

Le 104ème Congrès des maires s’est ouvert, mardi 22 novembre, avec un temps fort consacré à l’Ukraine, et la présence de certains maires du pays attaqué depuis février dernier et pour lequel l’Association des Maires de France, à l’initiative de David Lisnard qui s’était rendu dès les premiers jours du conflit dans plusieurs villes ukrainiennes, continue d’apporter son soutien aux communes agressées. Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a également proclamé un discours en visioconférence.

La veille, lundi 21 novembre, la journée était consacrée aux maires d’Outre-mer, concernés par des problématiques exacerbées en termes de logement et d’insécurité. « Ouvrir ce 104e Congrès par la Rencontre des élus des Outre-mer est un signe fort pour appeler l’attention de la presse et de la population, pour souligner l’unité de la nation » David Lisnard.

« Depuis un an, l’AMF est attachée à instaurer un dialogue loyal avec l’Exécutif, en partenariat avec l’Assemblée Nationale et le Sénat, et à faire valoir les propositions, ajustements et critiques quand il le faut, des maires de France. Toutes les décisions de l’AMF sont prises à l’unanimité, quelle que soit la couleur politique des élus. Parce que là est la grande force de cette association : nous sommes libres et unis par nos missions communes, par les réalités que nous affrontons dans notre quotidien. L’AMF s’est prononcée sur plus de 300 décrets en un an, des décrets de plus en plus compliqués. Si la complexification peut apporter des progrès, la complication les avorte.

Toutes nos propositions convergent vers deux enjeux majeurs pour l’avenir du pays : retrouver du sens républicain et de la performance publique. Pour les concilier, les communes sont un espace physique d’action publique porteur de sens et d’efficacité. Pour cela, nous avons besoin d’agir, de pouvoir agir, et notre pays ne pourra pas affronter les défis civique, écologique, économique ou numérique si les maires sont toujours aussi entravés dans leur capacité d’action. Face à quinze années de recentralisation, les maires de France plaident d’une même voix pour une grande Loi des libertés locales et prônent la subsidiarité.

La commune n’est pas un archaïsme, elle est moderne et populaire, par la liberté et la responsabilité qu’elle génère, par l’identité et la solidarité qu’elle assure » David Lisnard.

« Il est urgent de simplifier le cadre juridico-financier régissant l’action des collectivités. L’inflation normative doit cesser » David Lisnard.

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Il reste maintenant à passer aux actes.

« On a besoin de garder un lien entre l’intercommunalité et les entreprises car c’est ce lien qui permet de créer de la responsabilité et donc de l’efficacité » David Lisnard.

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David Lisnard, président de l’AMF, maire de Cannes, et Sébastien Populaire, maire de Touillon-et-Loutelet appellent dans les colonnes d’Atlantico à ce que le gouvernement cesse de prendre les collectivités locales pour des incapables.

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Objectif : redonner de l’oxygène aux collectivités locales et aux entreprises pour continuer à construire et à aménager de manière harmonieuse.