
Comme il le fait chaque année en amont de la période estivale, David Lisnard s’est adressé aux policiers municipaux, souvent primo-intervenants et qui doivent assurer de plus en plus de missions qui ne sont pourtant pas de leur ressort. Il a salué le travail réalisé au quotidien dans tous les quartiers, réaffirmé son soutien à toutes les forces de l’ordre et donné des directives, notamment en matière de lutte contre l’incivisme et comportements délictuels : « votre mission est noble, essentielle, prioritaire ».

C’est David Lisnard qui a lancé cette initiative en 2001, alors qu’il présidait le Palais des Festivals et des Congrès. Depuis 24 ans, les Cannois peuvent ainsi profiter d’un moment privilégié, dès le lendemain de la cérémonie de clôture, sur le célèbre tapis rouge, et visionner la Palme d’Or qui a été décernée la veille au Festival de Cannes.





C’était un projet de mandat de David Lisnard : faire de La Malmaison un haut lieu international de l’art contemporain. C’est chose faite. Près de 3 mois après sa magnifique rénovation, dans le respect de ce site emblématique de La Croisette, La Malmaison accueille l’artiste Jean-Michel Othoniel, figure internationale de la sculpture.



C’est un véritable poste de commandement. La capacité de stockage des eaux usées est passée de 100 m3 à 4 500 m3. Les flux sont régulés avec l’Intelligence Artificielle.
« J’étais au square Leclerc pour vous évoquer deux opérations : une qui se voit et une qui ne se voit pas.
Commençons par l’invisible, la partie immergée de l’iceberg : le poste de refoulement et de pilotage des eaux usées que nous venons de créer, directement relié au tunnel réalisé grâce à la technique du microtunnelier, dans le cadre de la reprise des réseaux souterrains. Concrètement, celui-ci redirige les eaux usées vers la station d’épuration, où elles sont ensuite traitées pour être réutilisées (pour le lavage des rues, véhicules ou l’arrosage des espaces verts). Grâce à des automates de régulation et à l’Intelligence Artificielle, nous pouvons ainsi maîtriser les pics de flux et stocker jusqu’à 4 500 m3 d’eaux usées, contre 100 m3 auparavant – je rappelle que Cannes « reçoit » les eaux usées de tout notre bassin de vie.

« Ce nouveau poste de refoulement est un véritable poste de commandement. Il est une étape majeure dans la modernisation du réseau d’assainissement des eaux des égouts. Il permet de lutter contre les inondations, de réaliser des économies dans la consommation d’eau de notre bassin de vie – puisque nous réutilisons, avec l’Agglomération Cannes Lérins, les eaux usées traitées de façon pionnière – et surtout de toujours mieux protéger notre Méditerranée.

« La partie visible ensuite. Comme nous avons entrepris cette opération majeure, nous en avons profité pour embellir et végétaliser massivement les espaces en surface, dans la continuité de la deuxième phase de Bocca Cabana ou de la magnifique jetée Joséphine Baker. Le square est aujourd’hui plus accueillant, esthétique et arboré, et offre un beau trait d’union entre le boulevard Jean Hibert et le Vieux-Port. » David Lisnard.

« Celui-ci a une saveur particulière, surtout pour ses riverains de la rue des Vosges, qui remplace un lieu de squat pour lequel nous sommes maintes et maintes fois intervenus auprès des services de l’État.
Nous avons détruit ce squat, après avoir enfin obtenu l’expulsion de ses « habitants », et avons décidé de créer ce parking de proximité qui répondait à une demande.
Nous avons dû affronter quelques dédales de procédures et les lenteurs de la Justice française pour en arriver à du simple bon sens. Alertés par les riverains des nuisances provoquées par ces squatteurs, nous avons mis en œuvre une procédure dite « des biens sans maître ». Celle-ci a nécessité une enquête à la suite de laquelle nous avons pu intégrer le bien dans le patrimoine communal. Ce qui nous a permis de lancer par la suite une procédure judiciaire le 30 septembre 2019 pour obtenir l’expulsion. L’ordonnance d’expulsion est intervenue… le 4 novembre 2021. Le concours de la force publique a été octroyé par décision du Préfet en 2022. Après quoi nous avons donc pu détruire « l’habitation » vétuste pour y réaliser ce nouvel aménagement.
Ce parking améliore non seulement la qualité de vie des riverains mais traduit aussi la politique volontariste que nous déployons en matière de stationnement pour 2 roues. Ils étaient 2 816 à Cannes en 2014, ils sont 4 638 en 2025, soit un accroissement de près de 65% ! Et nous continuerons, partout où nous le pourrons, de rendre notre ville, aux caractéristiques si particulières, notamment en raison de son activité événementielle, toujours plus pratique. Comme nous le faisons pour les voitures (plus de 16 000 places gratuites en surface, des heures de gratuité exceptionnelles dans nos parkings « Cannes Parking »), les bus, les vélos, les piétons. Nous n’opposons pas les modes de transport à Cannes et les faisons cohabiter, sans dogmatisme. » David Lisnard.

La résidence autonomie Saint-Louis, dédiée aux personnes âgées à faibles ressources, est un projet de mandat de David Lisnard. Il l’a inaugurée vendredi 9 mai, en présence des résidents et de nombreux habitants du quartier.
« Il y a 110 logements ici, dans la toute nouvelle résidence autonomie Saint-Louis que nous venons d’inaugurer. C’est un magnifique lieu, pour un projet de mandat fort, tant dans sa concrétisation que sa symbolique. D’abord parce qu’elle compte plus de logements que la capacité totale des résidences Les Alizés et Soleil Couchant, qui étaient devenues obsolètes, très vieillissantes, en plus de mettre 14 logements à disposition de la Police Nationale. Les appartements sont plus modernes, fonctionnels et spacieux, accessibles aux personnes à mobilité réduite et à l’aide sociale. Nous y avons également créé un grand parking de 141 places, avec 56 emplacements destinés aux riverains (soit 67 places de plus qu’avant les opérations). Le toit, équipé de 155 panneaux photovoltaïques, permet d’assurer 50% de l’autonomie énergétique du bâtiment.

« Ensuite pour sa vocation sociale : située à proximité immédiate de l’école Eugène Vial et de la crèche Les P’tits Mousses, elle permettra d’organiser de nombreuses actions intergénérationnelles tout au long de l’année.
Enfin parce qu’elle se situe dans un quartier traversé par de nombreux projets emblématiques depuis 2014 : c’est au Petit Juas que nous avons détruit un ancien immeuble vétuste à l’abandon pour y créer le square Mallarmé, situé à quelques pas de la résidence Saint-Louis, ou plus récemment le jardin Campestra, que nous expérimentons notre Conseil de quartier ou que nous avons rénové l’antenne de Cannes Seniors Le Club.
Il y a une bonne énergie dans cette résidence, de la lumière et surtout des sourires. Puissent les prochaines pages de ce lieu continuer de s’écrire selon cette saine trinité… » David Lisnard.

À quelques jours du Festival de Cannes se tient, à l’Espace Miramar, la 1ère édition du Festival International des Films des Écoles de Cinéma, projet de mandat de David Lisnard, en partenariat avec le Poitiers Film Festival. De nombreux écoliers et collégiens cannois ont assisté à des projections dans le cadre de la politique 100% Éducation Artistique et Culturelle de la Mairie de Cannes.
Les créations des étudiants du Campus Georges Méliès (ESRA, Université Côte d’Azur) et du BTS Carnot étaient sélectionnés. Lundi matin la séance a concerné la diffusion de 20 courts-métrages d’étudiants du monde entier, dans le cadre du concours « Quand le son crée l’image », organisé par l’UNESCO et La Semaine du son.
« À Cannes, nous avons fait de la culture le premier budget de la Ville, avec un pilier, notre politique 100% Éducation Artistique et Culturelle. Par les arts, par la culture, les individus s’élèvent. Plus on arrive à créer, plus on est libre. La culture rassemble, réunit, soude. C’est à la fois collectif et individuel » David Lisnard.

Les Assises de quartiers sont un moment de civisme et de démocratie locale qui se tiennent dans tous les quartiers et permettent aux habitants d’échanger avec le maire et les services de la Ville de Cannes. Prévues depuis plusieurs semaines, elles se tenaient lundi soir à la Salle des Fêtes de La Bocca, entre Coubertin et La Frayère, en présence du Commissaire de la Police Nationale de Cannes, du tissu associatif et des bailleurs sociaux.
David Lisnard, avant de procéder au traditionnel questions-réponses avec les habitants sur de nombreux sujets de proximité et d’évoquer les opérations et aménagements en cours dans le quartier, tels que la restructuration de logements, la réfection de halls d’immeubles, l’installation de nouvelles caméras de vidéo-protection, les dispositifs de lutte contre les inondations, la plantation d’arbres ou la création du futur centre « Sport-Santé », est revenu, sans concessions et en toute franchise, sur les récents incidents survenus à La Frayère, en lien avec les trafics de stupéfiants, véritable fléau national.

« C’est un quartier qui devrait être agréable, qui est arboré, avec des gens bien, mais qui malheureusement est plombé par le deal. Ce sont pour l’instant des règlements de compte entre dealers. Je sais que je ne devrais pas dire cela, mais j’avoue ne pas arriver à avoir de larmes lorsque des trafiquants se font molester ou tabasser. En revanche ce sont des violences qui sont inacceptables. On peut toujours choisir ce qu’on fait dans la vie. Il n’y a pas d’excuse sociale, on peut toujours galérer, ramer, je ne porte pas de jugement moral, mais les dealers savent très bien ce qu’ils font. Cette situation ne peut pas durer. On aura un jour des dommages collatéraux. Il faut s’attaquer aux consommateurs, aux voyous, qui sont les premiers responsables, la Mairie doit toujours faire plus d’efforts, la Police Nationale doit toujours être plus présente, la Justice doit exécuter les peines et les familles doivent assumer. Il faut un travail très puissant d’investigation, d’enquête et de sanction. Il faut mettre en taule ceux qui nuisent aux autres. Je demande aussi un pouvoir d’expulsion des HLM de ceux qui nuisent aux autres. Un logement à loyer modéré est co-financé par la société. Il est scandaleux que la société aide des individus qui nuisent à la société » David Lisnard.
Pour rappel, la moitié des investissements du projet Nouvelle Frayère concerne la sécurisation du quartier et la lutte contre les risques majeurs. David Lisnard a obtenu de l’État la présence d’une compagnie de C.R.S dans le quartier. Il a également insisté sur la nécessité de préparer l’après. La Police Municipale, dépourvue de moyens judiciaires, est présente jour et nuit à La Frayère. Consécutivement aux récents événements, plusieurs interpellations ont déjà eu lieu.
Comme le veut la tradition, les groupes provençaux, l’Espérance de Cannes, ainsi que des représentants des marchés et des fleuristes ont offert du muguet à David Lisnard lors de l’aubade annuelle organisée dans le bureau du maire, à l’occasion du 1er mai.

Ce 1er mai au matin, dans le bureau du maire, Cannes a une nouvelle fois célébré l’une de ses plus traditions : l’aubade au maire. Sous un soleil printanier, la Fanfare de Cannes, accompagnée de membres des groupes provençaux, de l’Espérance de Cannes, ainsi que de représentants des marchés et des fleuristes, a offert un moment musical empreint de convivialité et d’attachement aux traditions locales.

David Lisnard a accueilli les nombreuses personnes présentes avec chaleur, recevant symboliquement le brin de muguet, fleur emblématique du 1er mai. Plus qu’un simple geste, cette offrande perpétue une coutume ancienne, reflet d’un attachement profond à l’histoire et à l’âme de la ville.

L’aubade du 1er mai, portée notamment par la Fanfare de Cannes — institution musicale de la cité — et l’Académie Provençale, gardienne des traditions locales, témoigne de la volonté cannoise de préserver un patrimoine vivant. Chants, musiques et costumes traditionnels provençaux ont ponctué la matinée, rappelant les racines populaires et festives de cette cérémonie.

David Lisnard a salué “un moment de fraternité, qui célèbre le lien entre les générations, la culture locale et l’amour du territoire”. Un rendez-vous annuel qui, au-delà du symbole, incarne la mémoire collective et le respect de l’identité de Cannes.

David Lisnard et les forces de police continuent de maintenir la pression sur les dealers. Les opérations se succèdent depuis plusieurs mois.
« Nouvelle opération de police de grande ampleur à La Frayère, avec saisies de stupéfiants et interpellations (dont de dealers faisant l’objet de mandats de recherche) à la clef. Polices nationale, municipale et CRS sur place. Fouille des immeubles avec chiens renifleurs. Merci aussi au Procureur d’avoir répondu à mes alertes et requêtes et pour ses réquisitions. Félicitations à tous les agents. Ne rien lâcher. Il faut absolument et inlassablement occuper le terrain » David Lisnard.

La semaine dernière David Lisnard revenait, en toute transparence, sur la situation du quartier, la nécessité que les autorités de l’État poursuivent ces actions dans la durée et d’informer les habitants pour maintenir ce lien de confiance.
« Si l’on doit avoir une boussole quand on est maire, c’est de dire les choses avec clarté et vérité. C’est essentiel pour entretenir ce lien de confiance avec les habitants. Parfois, le Droit, les procédures ou enquêtes en cours ne permettent pas d’entrer dans les détails, mais je m’attache toujours à dire les choses telles qu’elles sont. Je n’ai jamais rien dissimulé sur notre cité, ville de tant de contrastes.
Comme cela l’a été relaté dans la presse, quelques individus sont venus montrer les muscles hier en fin de journée à La Frayère, sur fond de trafic de drogue, puis ont pris la fuite. Si je ne peux rien vous préciser sur l’enquête en cours – au risque de la mettre en péril –, je peux vous dire que notre Police Municipale, comme c’est le cas dans 99% des cas et malgré des pouvoirs limités, était la première sur les lieux. C’est notamment cette présence, conjuguée à celle de la Police Nationale, qui a permis de mettre les individus en fuite.
Nous multiplions les opérations fortes depuis plusieurs mois et même années. Néanmoins, comme je l’ai toujours précisé, et c’est ainsi que fonctionne l’économie de la drogue partout en France, la pression policière et judiciaire doit être constante dans la durée. Sinon, dès que l’on fait tomber un réseau, comme ce fut le cas il y a 3 mois, un autre tente d’occuper « le vide ». Et j’ai toujours alerté sur cela. Je l’ai toujours dit et écrit ici.
La Police Municipale, présente à La Frayère chaque jour et chaque nuit, dépourvue de moyens juridiques, n’a pas le pouvoir d’enquête. Néanmoins, elle réalise des saisies et interpellations quasi quotidiennement, sur lesquelles je communique rarement. Je tiens à ce titre à saluer une nouvelle fois leur travail précieux. Si La Frayère (et il n’y a pas que ce quartier, je pense notamment à Ranguin, au Riou ou à République, où nous menons la même politique avec la même rigueur) n’est pas comparable à d’autres quartiers du sud de la France, c’est aussi grâce à ce travail permanent.
Nous avons de très bons agents de Police Nationale à Cannes. Ils sont toutefois en nombre insuffisant depuis plus de 10 ans. Ce manque a partiellement été comblé il y a quelques mois. Mais il manque toujours 28 enquêteurs, dont le rôle est essentiel dans la lutte contre le narcotrafic, et 18 agents de terrain.
Ce qui manque surtout , c’est un système judiciaire adapté à notre époque, pour une Justice efficace dans la fermeté. Car je vous épargne la litanie de noms de ceux que l’on interpelle et que l’on retrouve dans nos rues, au même endroit, quelques semaines plus tard, voire dès le lendemain.
Ce qu’il manque aussi, ce sont des pouvoirs adaptés pour les maires, notamment en terme d’expulsion des logements sociaux. Car il n’est pas pensable que des fauteurs de trouble ou des dealers puissent profiter, par définition, de l’aide de la société à laquelle ils nuisent. Il n’est pas pensable que ce soit toujours la même minorité qui nuise à la majorité de gens bien.
Enfin, l’autre boussole qui doit guider l’action d’un maire, c’est la persévérance. Et vous savez à quel point je continuerai d’en faire preuve pour tâcher de garantir la tranquillité dans tous les quartiers de la ville. » David Lisnard.