David Lisnard, Président du Conseil de Surveillance du Centre Hospitalier Simone Veil, qui a plaidé devant les soignants en faveur de la décentralisation et de la désadministration de notre système de santé, en partant du terrain pour créer des synergies locales publiques et privées, a également rappelé les nouveautés et avancées locales en matière de santé.

Parmi celles-ci, l’arrivée d’un chef de service en pédiatrie, en reconstruction après des mois de fortes difficultés, la mise en service d’un 3ème scanner dédié aux urgences, qui permettra d’y améliorer et accélérer la prise en charge des patients, et la création grâce aux démarches municipales de deux nouveaux diplômes à Cannes, un DEUST (Diplôme d’études universitaires scientifiques et techniques) de préparateur en pharmacie à notre Faculté des Métiers et un DIU (Diplôme Inter Universitaire) en communication sur le cancer, qui sera dispensé en partie sur le Campus Georges Méliès.

David Lisnard a réuni les décideurs publics et privés de la Force Locale Décarbonée de l’Agglomération Cannes Lérins, créée pour faciliter et accélérer les projets en faveur de notre environnement.

« L’idée est venue de rencontres : avec des bailleurs, chefs d’entreprises, salariés. Nous avons fait le constat qu’il n’y avait pas d’instance qui favorisait les initiatives. L’objectif est d’être des facilitateurs, en luttant contre la bureaucratie. Tout ce que nous faisons, avec l’Agglo et la Mairie, n’est pas assez connu. C’est aussi une manière de créer un élan collectif. Le plan photovoltaïques que nous avons créé n’a de sens que s’il implique les bailleurs sociaux et partenaires privés, par exemple. Nous poursuivons trois objectifs : lutter contre la part humaine du réchauffement climatique, pour la biodiversité et contre particules fines. Avec un enjeu majeur : l’énergie. C’est par la science, l’innovation et l’investissement que nous apporterons des solutions et aurons une activité humaine décarbonée. » David Lisnard.

Cette 3ème rencontre de la Force Locale Décarbonée a permis à des décideurs privés et publics de présenter leurs idées, propositions et solutions en matière de neutralité carbone.

Objectif : échanger sur le rôle du sport dans la société. Et autant le faire à Cannes Capitale du Sport en Plein Air !

« Ce nouveau rendez-vous international conforte la place de Cannes comme « Capitale du sport en plein air » et « Meilleure destination mondiale pour les événements ». Il faut déjà changer le regard du monde sur le sport. Comme la culture, ce sont les deux éléments qui permettent l’émancipation. Et la puissance publique est là pour permettre cet épanouissement. À Cannes, ce sont nos plus gros budgets » David Lisnard.

A l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement, David Lisnard a rappelé toutes les actions mises en place pour protéger les joyaux naturels cannois des îles de Lérins, ainsi que les précieux combats remportés.

« Depuis que vous m’avez confié le mandat de maire, il y a maintenant 10 ans, j’ai fait de leur préservation une priorité. Parce que la richesse de notre archipel, sa faune, sa flore et son patrimoine historique, doivent être protégés. Parce que beaucoup de Cannois y ont leurs meilleurs souvenirs d’enfance, et parce que les familles d’aujourd’hui y construisent, chaque été, ceux de demain.

« Notre plus grande victoire – et je dis bien « notre », car elle n’aurait jamais pu être possible sans la mobilisation massive des Cannois –, aura été, en 2019, le combat que nous avons gagné contre l’Etat, qui envisageait de vendre la parcelle de la base nautique Florence Arthaud de l’île Sainte-Marguerite pour un projet hôtelier. Ce grand élan citoyen, porté par l’amour des Cannois pour leurs îles, mêlé à la persévérance et la pugnacité des équipes municipales, aura permis de faire échouer cette procédure et de sauver ces 3 200 m², à proximité immédiate de l’étang du Batéguier, merveille de biodiversité.

Quelques mois plus tard, nous adoptions, en séance du Conseil Municipal, le nouveau Plan Local d’Urbanisme, le plus protecteur que notre ville ait connu tout au long de son histoire, qui sanctuarisait l’île Sainte-Marguerite – l’île Saint-Honorat étant, pour rappel, propriété de l’Abbaye de Lérins – en y rendant impossible toute nouvelle construction (à l’instar des sommets de la Croix-des-Gardes, de la Californie et de la basse vallée de la Siagne, à l’issue d’un travail minutieux, « de dentelle », qui dura 5 ans).

« Si nos îles de Lérins sont un trésor, c’est aussi grâce à la beauté exceptionnelle de leurs eaux et plages. Comme certains, je pense aussi que le trafic plaisancier devrait pouvoir y être régulé à certaines périodes – et c’est là une compétence strictement de l’Etat, et non municipale. C’était d’ailleurs l’une des vocations du grand projet que nous avons porté, là encore après des années de lutte contre une bureaucratie des plus absurdes, avec la création de notre écomusée. Celui-ci a permis de quadrupler la zone d’interdiction de mouillage entre Sainte-Marguerite et Saint-Honorat (de 7000 à 29 000 m²).

« En plus de restaurer ce site marin anthropisé à la suite de l’installation en 1992 d’un câble électrique, ce projet aura permis de recréer de la biodiversité sur les visages de ces 6 Cannois moulés et sculptés dans la pierre par l’artiste Jason deCaires Taylor. Je vous livrais, un an après son installation, les premières observations réalisées par le Conseil Scientifique des Iles de Lérins (C.S.I.L.).

« Préserver nos îles de Lérins, c’est défendre leur singularité, à travers la candidature que nous portons auprès de l’UNESCO pour que l’île Saint-Honorat soit inscrite à son Patrimoine mondial, c’est valoriser leur authenticité ; ce que nous avons fait sur Sainte-Marguerite, en rénovant des bâtiments du Fort Royal, et sur Saint-Honorat, en participant à la restauration de la Tour-Monastère. C’est aussi améliorer et sécuriser les infrastructures permettant l’accueil des visiteurs, à l’instar de la reprise méthodique des pontons et débarcadères que nous avons réalisée.

Pour que le premier pied qui y soit posé soit aussi agréable que chaque minute qui y est passée.

Aussi longtemps que je serai maire, vous pouvez compter sur ma détermination pour continuer, avec les équipes qui m’entourent, à protéger ce qui est, à mes yeux, tout simplement l’un des plus beaux lieux du monde, et son écosystème si précieux.

Vive nos îles de Lérins, vive Cannes ! » David Lisnard.

La Ville de Cannes a adhéré au réseau international des Villes Unbroken, projet hospitalier municipal né à Lviv, pour venir en soutien aux blessés de guerre.

« Nous avons signé une convention avec Yves Servant, directeur du centre hospitalier Simone Veil de Cannes et Andriy Sadovyi, maire de Lviv en Ukraine, jumelée avec Cannes. Cette convention permet de renforcer notre partenariat sur le programme sanitaire Unbroken, qui est un véritable modèle d’écosystème médical complet réalisé à une échelle municipale, au sein de Lviv. Celui-ci, né pour venir en soutien aux blessés militaires comme civils de guerre – hospitalisation, réparation, fabrication de prothèses, suivi psychologique etc –, a pris, en deux ans, une dimension impressionnante.

« Pour m’y être rendu à deux reprises, je peux vous dire que ce centre est d’une ampleur inédite et d’un intérêt évident, y compris pour nous afin d’avancer sur le traitement des traumatismes physiques et psychiques. Comme c’est souvent le cas, la crise, ici extrême puisqu’il s’agit de la guerre en Ukraine, oblige à trouver des solutions et accélère l’innovation. Nous avons beaucoup à apprendre.

© Photo : David Lisnard

« La délégation de Lviv a été séduite par notre nouvel établissement d’accueil, y compris en soins de suite, des personnes âgées et souhaite s’inspirer de notre expertise en la matière pour la création d’un centre de gérontologie au sein du complexe Unbroken. Cette participation ne sera pas financière : elle sera technique et médicale. » David Lisnard.

Réseaux de chaleur, thalassothermie, centrale biomasse, réutilisation des eaux usées, biogaz : Nice-Matin revient sur les solutions et projets concrets déployés par l’Agglomération Cannes Lérins.

8.000 visiteurs l’an dernier, 16.000 attendus cette année : le festival de Cannes de l’intelligence artificielle (WAICF), créé à l’initiative de David Lisnard, est en train de devenir un événement majeur du calendrier sur la planète IA. France TV Info revient sur le succès de ce rendez-vous devenu, en trois éditions, international et incontournable.

Pour lire l’article de France TV Info

« La lumière – du soleil d’azur – était magnifique, les familles présentes en nombre, le brassage des générations constituait une réalité souriante. Il faut dire que l’équipement est magnifique.

Il s’inscrit dans une double finalité de notre action : développer le sport en plein air (pour toutes les générations et notamment nos jeunes, qu’il vaut mieux voir sur une planche à roulettes que la tête rivée dans un écran) et embellir la Croisette.

Nous avons donc réalisé ce beau skate Park, conformément à mon projet de mandat, après des années de lutte contre la bureaucratie, proposant une vue imprenable sur Cannes et l’Estérel.

Réalisé avec des matériaux de qualité – qui ont la particularité d’absorber le bruit – sur une surface de 1 245m², inséré harmonieusement dans le paysage et dans le respect du site de la Roseraie – sans exubérance, avec des choix de coloris sobres, en adéquation avec l’identité des lieux et une part importante accordée à la végétalisation –, il est adapté à la pratique du skate bien sûr, mais aussi du roller ou du BMX.

Le bowl a été creusé dans le sol, les sur-hauteurs ont été minimisées et les parties émergentes du skatepark soigneusement réparties, afin de conserver les perspectives depuis cette place vers la baie de Cannes et le massif de l’Estérel.

Après la création de nos agrès sportifs en plein air sur le boulevard du Midi comme sur Gazagnaire, après la rénovation d’équipements tels que le gymnase des Mûriers, la piste et deux des terrains du stade Maurice Chevalier ou de celui des Hespérides – où nous avons aussi créé une salle multisports –, nous continuons de proposer des infrastructures de grande qualité pour favoriser la pratique du sport partout et pour tous.

Vive Cannes #CapitaleDuSportEnPleinAir qui propose avec élégance un beau style de vie et de ville. » David Lisnard.

David Lisnard est revenu sur certaines des actions mises en place par la Mairie de Cannes et l’Agglomération Cannes Lérins pour relever ce défi majeur.

« La lutte contre la part anthropique du réchauffement climatique est une de nos priorités absolues ; d’une part car le sujet est transversal – environnement, risques majeurs, pouvoir d’achat, attractivité, finances locales etc – et d’autre part car il touche à ce que nous avons de plus précieux et ce qui se trouve au cœur de toute action politique : notre avenir.

Lutter contre le réchauffement climatique, c’est évaluer les risques sur des critères objectifs et investir pour déployer des solutions concrètes, effectives et pérennes. C’est éviter tout dogmatisme, dans un sens comme dans l’autre, et faire confiance en la science et l’innovation. Ce n’est pas tenir des discours sentencieux, c’est agir et se donner les moyens de le faire. Lutter contre le réchauffement climatique est un travail à la fois quotidien et sur un plus long terme.

Lutter contre le réchauffement climatique, c’est créer un réseau de thalassothermie sous la Croisette, qui permettra, grâce à l’énergie de la mer, d’alimenter les bâtiments du boulevard en chaud et en froid ; c’est créer une centrale biomasse à la Frayère, qui produira de l’énergie à partir des déchets verts ; c’est produire du biométhane à partir des boues de la station d’épuration Aquaviva (elle sera mise en service en 2026) ; c’est faire des déchets une ressource en créant une unité de valorisation énergétique ; c’est amplifier notre Plan Photovoltaïque, qui était déjà très ambitieux, sur une quinzaine de nouveaux sites ; c’est décarboner notre réseau de bus, par l’électrique ou l’utilisation de biocarburants, et déployer un large réseau de bornes de recharge pour les usagers circulant en véhicules électriques ; c’est créer dès 2025 une unité de production d’hydrogène vert qui alimentera à terme l’ensemble de notre flotte de bus.

Lutter contre le réchauffement climatique, c’est protéger la Méditerranée par des dispositifs concrets et dans le cadre des pouvoirs du maire, qui sont toujours aussi restreints et pour lesquels je plaide régulièrement auprès du gouvernement pour qu’ils nous soient étendus. Malgré ces pouvoirs limités, nous avons toujours trouvé des moyens concrets et astucieux pour agir : en implantant notre écomusée entre les îles de Lérins par exemple, ce qui a permis de multiplier la zone d’interdiction de mouillage par quatre ; en installant des filets de rétention des déchets en sorties de vallons dans nos ports communaux ; en installant 75 nurseries à poissons pour protéger certaines espèces et favoriser leur reproduction ; en obtenant des opérateurs de croisières un rejet de moins de 0,1 % de soufre dans l’atmosphère.

Lutter contre le réchauffement climatique, c’est préserver nos ressources. Et nous n’avons pas attendu les alertes des derniers mois pour le faire. Cela fait plus de 20 ans que nous anticipons et agissons, parfois en devant remonter le contre-courant de la bureaucratie d’Etat. Il aura fallu 10 ans pour que nous soyons enfin autorisés à réutiliser les eaux usées traitées pour le nettoyage des rues et l’arrosage des terrains de sports, alors que notre démarche était à l’époque pionnière en France, voire même en Europe. Cela représente une préservation de 15 millions de m3 d’eau par an. Préserver nos ressources, c’est aussi réutiliser les eaux brutes sous le parking Lamy (1,6 million de m3 par an) pour le nettoyage des navires, c’est rénover l’éclairage public (baisse de 37% depuis 2014), c’est remplacer les chaudières dans les bâtiments communaux (économie de 450 MWh par an). C’est installer un système de récupération de chaleur dans les piscines.

Lutter contre le réchauffement climatique, c’est apporter de la fraîcheur, en milieu urbain et dans nos cours d’écoles. Depuis 2014, nous avons créé 10 jardins publics en centre-ville, parfois à la place d’anciens immeubles vétustes, comme pour le square Mallarmé. Cela représente un jardin créé par an. Nous menons aussi méthodiquement notre Plan de lutte contre la chaleur dans les écoles et crèches communales, avec des opérations réalisées et prévues dans tous les établissements. Lutter contre le réchauffement climatique, c’est sanctuariser nos espaces naturels, les protéger de toute construction et ce, malgré la législation nationale qui oblige les communes à construire toujours plus de logements – il s’agit donc aussi de trouver des techniques de construction innovantes pour désimperméabiliser les sols – : depuis l’adoption de notre nouveau PLU en 2019, 65 hectares supplémentaires d’espaces verts ont été protégés. Les sommets de la Croix-des-Gardes ou de la Californie, la basse vallée de la Siagne, cœur de Cannes Agricole, et les Iles de Lérins sont sanctuarisés.

Rappelons par ailleurs que c’est grâce à nos efforts et à ceux de milliers de Cannois et amoureux de Cannes que nous avons pu faire échouer la vente de la base nautique Florence Arthaud par l’Etat en 2019 et ainsi empêcher tout projet immobilier sur l’île. La base nautique continuera ainsi d’être ce lieu d’expériences maritimes si précieuses pour notre jeunesse.

Notre jeunesse. Comme je l’évoquais au début de mon propos, c’est l’avenir que nous préparons à travers toutes ces actions, et donc le monde que nous laisserons à nos enfants et petits-enfants. Pour cette raison, il est essentiel de les sensibiliser à ces enjeux qui sont les nôtres aujourd’hui et qui seront les leurs demain. Nous menons ainsi de nombreuses opérations de sensibilisation auprès des jeunes publics, dont en milieu scolaire – je pense notamment à nos Passeports du civisme, mais aussi aux dispositifs « Watty à l’école » ou « Ecolo’Défi » –, et multiplions les événements dédiés à la cause environnementale, comme notre Climathon ou les rendez-vous ludiques et conviviaux Cannes Champêtre et la Grande fête de la Croix-des-Gardes.

Innovation, investissements, actions du quotidien, sensibilisation : tous les leviers doivent être activés pour relever l’un des plus grands défis de notre époque. Cette conférence-débat, qui convie un invité de grande qualité avec lequel vous pourrez échanger, s’inscrit dans cette démarche globale que nous portons et déployons méthodiquement. » David Lisnard.

« Les nombreux défis auxquels nous sommes confrontés (environnement, santé, éducation, spatial, numérique, Intelligence Artificielle) n’attendent pas. Comme je le répète depuis plusieurs années, ce sont souvent les excès de normes, de procédures à rallonge et d’injonctions contradictoires qui font perdre un temps précieux – je rappelle qu’il nous aura fallu 10 ans pour être enfin autorisés à réutiliser les eaux usées traitées pour le nettoyage des rues et l’arrosage des terrains de sport, alors que nous étions pionniers en France, voire même en Europe.

De nos jours, il faut en moyenne 5 à 12 ans pour qu’une solution aux défis évoqués puisse émerger et être commercialisée. Nous avons officialisé, lundi soir en séance du Conseil Municipal, un partenariat avec la Joint European Disruptive Initiative (JEDI) qui permettra de faire éclore ces solutions en 12 à 18 mois.

« JEDI » est une association qui fédère 4 600 leaders technologiques et scientifiques internationaux. Elle a lancé des GrandChallenges pour repousser les frontières de la science et de l’innovation avec une méthode inspirée de la DARPA américaine (recherche ciblée, vitesse maximale, interdisciplinarité).

Ces concours, qui abordent des thématiques sur lesquelles l’initiative privée ne se positionne pas, faute de rentabilité à court ou moyen terme, seront organisés à Cannes. Basés sur des principes de simplicité et d’efficacité, ils associeront centres de recherches, startups et entreprises à l’échelle européenne. Un chef de projet extrêmement qualifié coordonnera les équipes participantes et réalisera des points d’étape mensuels. Ce dernier pourra, à tout moment, pour le bien du projet et en fonction de l’avancée des travaux, décider de faire fusionner deux équipes.

Les solutions recherchées devront avoir en commun d’être technologiquement disruptives et d’être pourvues d’un fort impact sociétal.

Il s’agit d’un projet hautement stimulant, tant il peut aboutir à des solutions véritablement révolutionnaires. Organiser ces concours à Cannes fait sens : notre cité a toujours été une terre d’innovation, de créativité, de déploiement de nouvelles technologies, et nous avons toujours œuvré en ce sens, conscients que cela fait partie de l’ADN de notre ville. C’est par la science et l’innovation que nous relèverons les défis de notre époque, et en déployant tous les moyens nécessaires pour inciter l’émergence et le développement d’actions concrètes dans tous ces domaines qui bouleversent déjà le destin de l’humanité. » David Lisnard.