David Lisnard est venu échanger avec les habitants du Riou au sujet des prochaines opérations de réhabilitation, d’amélioration et de sécurisation des résidences Eucalyptus, Périer et Riou, qui feront l’objet d’un important plan d’investissements d’ici la fin de l’année 2025 : « Un moment constructif, exigeant et convivial ».

La Mairie de Cannes mène une action extrêmement forte et constante en matière de végétalisation de la ville. Elle se traduit notamment par le Plan Squares décidé par David Lisnard dès 2014 pour rénover les jardins publics de la commune et en créer de nouveaux. Avec un chiffre probant : 11 squares ont été créés depuis 2014, soit un nouveau square par an, et 21 ont été rénovés. Le dernier en date, le jardin Campestra, a été créé dans le quartier du Petit Juas, à proximité du boulevard Carnot, secteur le plus dense de la ville.

« Nous avons souhaité ouvrir cet espace et en faire un lieu public : un square communal pour les familles. C’est un geste fort, à la fois pour créer des espaces verts, mais aussi pour lutter contre les évolutions du climat, notamment grâce aux arbres feuillus, qui prendront de l’ampleur ici comme sur l’ensemble des autres aménagements urbains que nous réalisons. Ce jardin s’inscrit dans une politique globale visant à oxygéner la ville. Nous augmentons le nombre d’espaces verts à Cannes, c’est une réalité factuelle. Cela se traduit notamment par la création ou la rénovation de 32 squares depuis 2014, ainsi que par un PLU très protecteur, qui sanctuarise les espaces naturels de la commune et augmente de 65 hectares les zones agricoles et naturelles. » David Lisnard.

D’une surface de 2 000 m2, cet îlot de fraicheur arboré comprend des espaces de repos, une aire de jeux, adaptée aux enfants porteurs de handicaps, et un terrain de pétanque.

Ateliers de grec, de latin et de philosophie sur le temps périscolaire dès la maternelle, distribution de livres, de dictionnaires à tous les élèves de CM2, Trousseau de lecture conçu dès la naissance jusqu’au 6ème anniversaire, Clubs Coup de Pouce pour accompagner les jeunes élèves en difficulté : la mairie de Cannes a récemment communiqué sur les actions pionnières et concrètes souhaitées par David Lisnard et mises en place au cours de son mandat pour favoriser la lecture. Pour rappel, Cannes a été la première ville 100% Éducation Artistique et Culturelle de France en 2017.

« Lire, c’est développer son imaginaire ; c’est s’approprier des mots et donc maîtriser le langage ; c’est s’extirper de l’instantanéité de notre époque, notamment générée par les écrans et réseaux sociaux, et donc apprivoiser le temps. Lire élève, instruit, émancipe. Un enfant qui maîtrise la langue française aura toujours plus de chance qu’un autre de réussir dans la vie. » David Lisnard.

David Lisnard a signé, notamment avec Alexia Laroche-Joubert, le renouvellement de la convention quadripartite (Ville de Cannes, Banijay, Université Côte d’Azur, Agglomération Cannes Lérins) pour le diplôme professionnalisant de niveau master qui est proposé aux étudiants du Campus Georges Méliès. « Banijay est le leader mondial des émissions de flux. Avec ce diplôme de niveau international, c’est à Cannes, au sein de notre campus universitaire, que s’écrivent et se pensent les grandes émissions à succès de demain » David Lisnard.

Bien avant d’être maire de Cannes, alors qu’il était adjoint, David Lisnard a travaillé le projet de création d’un Campus Universitaire à Cannes, pilier d’un programme plus global, celui de Cannes On Air, visant à développer les industries créatives et faire de Cannes la capitale des métiers de l’écriture et de l’audiovisuel. En 4 ans seulement, le Campus Universitaire Georges Méliès accueille plus de 1 200 étudiants et une trentaine de formations, parmi lesquelles celle proposée par Banijay.

Le programme Cannes On Air repose sur le principe de fertilisation croisée, c’est-à-dire stimuler sur un même lieu l’acte entrepreneurial, en lien avec des formations et des espaces de diffusion ou grands événements. Un programme qui prend tout son sens, à Cannes, capitale du 7ème art et aujourd’hui, grâce à David Lisnard, ville universitaire.

Face à l’empilement de normes réglementaires, administratives et environnementales, tant nationales qu’européennes, qui fragilisent encore davantage l’équilibre économique déjà précaire de la pêche artisanale méditerranéenne, le Conseil municipal de Cannes a adopté à l’unanimité une motion de soutien.

Cette motion de soutien fait suite à l’alerte adressée, il y a quelques jours, par David Lisnard au Premier ministre François Bayrou sur les effets préoccupants de cette inflation normative. Retrouvez l’article concernant le courrier de David Lisnard à François Bayrou ici.

« La pêche professionnelle est aujourd’hui victime d’un harcèlement réglementaire extrêmement grave, ainsi que de normes absurdes et déconnectées, qui menacent la pérennité de cette activité professionnelle et artisanale. 
Nos pêcheurs utilisent des filets statiques de surface – ce ne sont ni des chaluts, ni des filets de traîne – et ces pratiques ne posent donc aucun problème, ni en termes de qualité, ni sur le plan environnemental ou biologique.
Et pourtant, on leur impose des règles absurdes, déconnectées, pensées pour des unités de pêche industrielle, avec chalut, totalement inadaptées à la réalité de la pêche artisanale. 
Qu’on foute la paix aux gens, qu’on laisse les pêcheurs pêcher !
Objectivement, et sans tomber dans la démagogie, je crois qu’au vu de l’état du monde et de la situation en France aujourd’hui, les technocrates qui nous gouvernent à Bruxelles comme à Paris, auraient mieux à faire que de pénaliser cette pêche professionnelle artisanale, méditerranéenne, azuréenne, et cannoise en particulier. » David Lisnard

Au cours de cette séance, David Lisnard et le Conseil municipal ont également approuvé la dénomination du « Palais des Victoires – Bernard Brochand ».

« Comme je le fais après chaque séance du Conseil Municipal, voici un point sur certaines délibérations  examinées et votées hier soir, qui se traduisent en autant d’actions.

La réalisation d’importants travaux de rénovation de l’école communale Eugène Vial. Notre Plan Ecoles est pour moi une priorité absolue : il est méthodique, solidement doté budgétairement par la municipalité et tourné vers l’intérêt supérieur de l’instruction des enfants comme des conditions de travail des enseignants.  

Le soutien à nos pêcheurs professionnels, qui font partie de l’identité de Cannes et dont l’activité déjà fragile est mise en péril par un excès de normes règlementaires, administratives et environnementales, nationales comme européennes. Nous avons ainsi voté une motion de soutien, dans le prolongement de mon courrier au Premier ministre pour l’interpeller sur cette situation. Et je motive d’autres maires des communes côtières.

La réalisation d’une Maison d’Illustre Victor Tuby au Moulin Forville, haut lieu de la identité cannoise et provençale, pour promouvoir et transmettre notre culture et nos traditions. Après la rénovation de la salle principale, nous lançons la phase de finalisation de l’ensemble de l’édifice avec la restauration, mise en sécurité et accessibilité, création d’une scénographie musée, des pièces attenantes et des jardins.

La création d’une station de production d’hydrogène vert sur le site de Palm Bus à La Bocca, pour poursuivre la décarbonation de nos bus. Objectif : alimenter 41 bus à l’hydrogène vert puis d’autres véhicules intercommunaux.

L’organisation de l’exposition « Cannes fait le mur » du 13 mai au 13 juin, qui sera consacrée cette année à Alain Delon.

Le soutien aux populations birmanes, frappées par un séisme meurtrier le 28 mars dernier, qui a causé, à l’heure où j’écris ces lignes, au moins 2 800 morts. Nous avons ainsi, comme nous le faisons très souvent par solidarité après des catastrophes naturelles, voté une aide à destination de l’ONG Acted, présente sur place.

Et bien sûr, nous avons acté la dénomination du « Palais des Victoires – Bernard Brochand », une de ses grandes réalisations et un mot, la « victoire », qui lui va si bien. Faire gagner Cannes était notre passion commune.

Cannes avance ! »

La transition énergétique, en actes.

« Bernard Brochand est mort. Cela « ne lui va pas » ; c’est même absurde, il était si vivant et si vibrant, un concentré de vitalité. Son existence fut extraordinaire, au vrai sens du terme. Nous disions souvent qu’il avait des « vies supplémentaires », tant ses engagements étaient nombreux et sa proactivité constituait sa marque de fabrique.

Son départ me plonge dans un profond chagrin et endeuille non seulement notre ville mais aussi notre pays. Il fut un très grand chef d’entreprise français à l’international et restera comme un député-maire de Cannes emblématique.

Bernard Brochand, c’était avant tout une réussite exceptionnelle de patron. Diplômé de HEC, il restera comme un des grands du secteur de la publicité, patron d’Eurocom (filiale d’Havas) puis fondateur en Europe de la filiale du géant DDB avant d’en prendre la présidence monde. Bernard Brochand a aussi été le co-fondateur de Sup de Pub et l’auteur du Publicitor. Dans les médias, il contribua à la création de la chaîne Canal+ puis de France 24.

Dans le football, dont il était passionné, il accompagna l’essor du alors jeune club du Paris Saint-Germain, dont il fut l’un des membres fondateurs et en présida l’association de 1991 à 2001.

En 1998, c’est lui qui reçut la responsabilité de la communication de la Coupe du Monde de football qui se déroula en France et vit notre pays décrocher sa première étoile.

Mais c’est à Cannes, où il grandit et fut élève au Cours Saint-Joseph, que tout avait commencé. Avant de jouer avant-centre au Stade Français puis à Brest pendant son service national, il avait porté dans sa jeunesse les couleurs de l’AS Cannes, club avec lequel il gagna la première coupe Gambardella.

A l’issue de sa carrière de grand patron, c’est donc à Cannes qu’il avait décidé d’imprimer son action avec un verbe en totem : FAIRE. Il en a décliné la devise à longueur de projets et de messages affichés jusque sur les murs du bureau de premier magistrat.

Maire de 2001 à 2014, Bernard Brochand marqua son mandat par sa méthode, inspirée de ses expériences dans le secteur privé, et sa vision pour notre cité dont il voulut affirmer et renforcer le rayonnement mondial.

Bâtisseur, au cours de ces 13 années, il entreprit des chantiers majeurs, porteurs d’avenir pour notre cité.

Bernard Brochand, c’est, entre autres, le Palais des Victoires, un nom qui dit tout de son éternel optimisme, le lancement du Bus à Haut Niveau de Service qui a amorcé la modernisation du réseau de transports publics de toute l’agglomération, des rénovations de voirie dont le boulevard Carnot, l’opération Cœur de Ranguin et le complexe aquatique le Grand Bleu… Il déploya également une énergie déterminante auprès des gouvernements d’alors pour faire aboutir la nouvelle gare SNCF et la construction de l’actuel bâtiment de l’Hôpital des Broussailles (que nous avons depuis baptisé Simone Veil). Autant de réalisations structurantes qui ont amélioré notre cadre de vie et accompagnent notre quotidien.

C’est aussi avec Bernard Brochand que nous avons organisé le sommet du G20, les 3 et 4 novembre 2011, au Palais des Festivals et des Congrès, plus haut sommet diplomatique qui restera comme une page importante de l’histoire de Cannes, et consolidé les salons professionnels et événements qui font de notre cité une destination internationale majeure en la matière : la première de France.

Proche de Jacques Chirac, dont il fut l’un des artisans de la victoire en 1995, il a également été député de la 8ème circonscription des Alpes-Maritimes pendant 21 ans (2001-2022). Alexandra Martin lui a succédé.

Bernard Brochand restera comme une comète dans un monde politique qui par son conformisme ne l’admit jamais réellement et ne fut jamais le sien, ce qui lui convenait très bien.

Alors que j’étais tout jeune, alors que nous avions 31 ans d’écart et qu’il était déjà une personnalité accomplie et reconnue, j’ai eu la chance qu’il me fit confiance et de partager ses combats pour Cannes, d’être de 1999 à 2001 son directeur de campagne, l’accompagnant avec passion dans sa démarche électorale. Deuxième puis premier adjoint en mairie, son suppléant à l’Assemblée nationale, il accepta et encouragea même mes ambitions tout en respectant mon indépendance, que je mis au service de nos projets cannois et d’une sincérité à son égard qu’il accepta et rechercha toujours. Je peux et je veux témoigner de l’homme à part qu’il était.

Il ne s’imposait pas comme un mentor. Ses avis et conseils n’étaient pas des sentences mais la marque d’un homme d’expérience concrète dont j’ai pu apprendre en l’observant pendant notre chemin commun.

Bernard Brochand aimait les idées, la créativité, la jeunesse. Il pouvait sembler monolithique mais sa personnalité était riche et complexe, lui qui gardait toujours sa part d’intimité et de mystère. Il était à la fois massif et sensible, éruptif au pupitre et subtil dans l’écriture, fonceur et cultivé, impatient – jusqu’à en être colérique – et habile, tenace, imaginatif, déterminé.

Son énergie décomplexée et sa capacité d’enchantement étaient aussi touchantes que stimulantes.

De Bernard Brochand je retiendrai avant tout cette liberté : de faire, de dire, d’agir, d’être. Je retiendrai son audace, celle d’un homme qui n’était pas issu de la classe politique et qui bousculait. Je retiendrai son franc-parler, y compris quand on lui montrait un désaccord, qu’il acceptait bien sûr s’il était argumenté, son intelligence, sa finesse d’esprit et son humour.

Et je veux surtout retenir tout ce qu’il a apporté à Cannes. Retiré de la vie publique, il a jusqu’au bout gardé la curiosité de la France et de Cannes, en y posant un regard toujours aussi enchanté. Il en était fier et fier de la voir prospérer.

Nous lui rendrons un hommage et proposerons, lors de la prochaine séance du Conseil Municipal, de dénommer pour la postérité le Palais des Victoires en son honneur.

Bernard Brochand était un gagnant.

J’adresse à sa famille, à Dany son épouse ainsi qu’à leurs deux enfants Laurent et Fabienne et leurs petits-enfants, sans oublier son frère Pierre dont il était si proche, mes condoléances émues et mon affection respectueuse. » David Lisnard.

Cette première en Europe a été présentée à l’occasion de la 4ème édition du World Artificial Intelligence Cannes Festival, le plus grand salon mondial dédié à l’intelligence artificielle, par David Lisnard et David Gurlé, grande figure de la Sillicon Valley, qui est revenu à Cannes pour y créer plusieurs entreprises, dont la société Hivenet, qui déploie ce datacenter révolutionnaire dans le bassin cannois.

Quand les mégas datacenters requièrent beaucoup de foncier, nécessitent 2 à 3% de la consommation énergétique mondiale et beaucoup d’eau (notamment douce) pour leur refroidissement, PoliCloud, présenté comme un simple conteneur, qui consomme un minimum d’énergie entièrement décarbonée (nucléaire ou hydroélectrique) et ne nécessite pas la moindre goutte d’eau, fait office de révolution dans ce qui apparait comme un des défis majeurs d’aujourd’hui et surtout des décennies à venir. Fonctionnant en réseau, parfaitement sécurisé, PoliCloud permet, par sa vocation décentralisée, d’avoir localement la souveraineté sur ses propres données, sans interférence de puissances étrangères : « c’est une formidable avancée qui se produit ainsi à Cannes, témoignage du dynamisme local et de la confiance que suscite notre ville, de plus en plus à l’avant-garde » David Lisnard.

Cette innovation majeure a été présentée lors de la 4ème édition du salon mondial dédié à l’intelligence artificielle, rendez-vous mêlant professionnels et grand public à Cannes, au Palais des Festivals et des Congrès, qui a rassemblé plus de 10 000 participants. Comme le veut la tradition du salon, la journée de samedi 15 février est réservée au grand public, qui se plait, chaque année, à venir découvrir les dernières innovations en matière d’intelligence artificielle.

La Malmaison est une bâtisse emblématique de la Croisette, datant de la Belle époque. Figurant dans le projet de mandat de David Lisnard, elle a été entièrement rénovée par la Mairie de Cannes, dans le respect de son identité. Les postes administratifs qui occupaient les lieux ont été délocalisés à République et les surfaces d’exposition y ont été triplées. Cerise sur le gâteau : un toit-terrasse y a été créé, avec une vue sublime sur la baie de Cannes…

L’ambition de ce projet est de faire de La Malmaison un centre international d’art contemporain, où convergeront les plus grands artistes du monde entier. Objectif : passer de 17 000 visiteurs par an à 80 000. « Il s’agit d’un beau projet de notre mandat que nous concrétisons. Il touche à l’art, à la culture, piliers de l’homme social, et contribuera à renforcer le tourisme et l’élégance de Cannes, donc à faire rayonner notre cité à l’international. Et, comme d’habitude, vous pouvez d’autant plus savourer cette opération réalisée dans le strict respect du contribuable, en continuant de baisser la dette et sans augmentation des taux d’impôts communaux. Grâce à nos efforts continus de rigueur financière et malgré le contexte budgétaire français très difficile » David Lisnard.

Inaugurée vendredi 31 janvier, ouverte gratuitement tout le week-end au public, la nouvelle Malmaison a déjà conquis tous ses visiteurs, avec sa première exposition « Luxe, calme et volupté », composée d’artistes contemporains mais également de tableaux de Monet ou Renoir, rendant hommage aux paysages méditerranéens. Tout au long de l’année, elle sera également un élément fort de la politique 100% Éducation Artistique et Culturelle de la Mairie de Cannes, pour amener les scolaires à la rencontre d’œuvres prestigieuses dans ce haut lieu de l’art contemporain.