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« Vivons, toujours plus forts, de cet esprit français qui irrigue ceux qui mettent la liberté au-dessus de tout et se font Français même sans en avoir l’origine du sang » David Lisnard.

David Lisnard a présidé, comme chaque année depuis qu’il est maire de Cannes, les célébrations du 14 juillet, dans un contexte national particulier, quelques semaines après les émeutes survenues en France. D’abord devant le Monument aux Morts de La Bocca, il a ensuite proclamé son allocution sur le parvis de l’Hôtel de ville. Extraits :

« Nous célébrons la France, nous célébrons notre Nation. Son drapeau, son histoire, son peuple, son hymne. Mais en l’état de notre société, au vu de tous nos renoncements, y compris parfois ici ou là de fêter le 14 juillet, est-ce un jour de gloire ou celui de la défaite ? Il nous faut retrouver de l’ordre, c’est la vocation première de l’Etat, mais aussi l’efficacité et le sens de l’action publique pour surmonter cette crise civique majeure. La peur et l’inquiétude suscitées par ces évènements ne doivent pas nous affaiblir. C’est pourquoi, en ce jour de la Fête nationale française, nous sommes réunis sur ce parvis de l’Hôtel de Ville. C’est pourquoi, ce soir, ici à Cannes, le feu d’artifice se tiendra, comme chaque année.

« En ce 14 juillet, il est essentiel, vital de ne rien céder, y compris du symbole, à ceux qui méprisent la République et haïssent la France, qu’ils soient émeutiers, pilleurs, ou dans un autre registre, communautaristes, a fortiori terroristes. Comme je l’ai dit ici, le 3 juillet, lors de notre vibrant rassemblement, nous ne baissons ni les bras, ni les yeux. Retrouver l’ordre par la justice nécessite aussi de la cohérence et de la constance. Les petites mesures, par à-coups, au gré des circonstances pour impressionner et satisfaire l’opinion, ne font qu’empirer les choses. Ceux qui bafouent nos principes de vie en communauté, et les lois, ceux qui détériorent volontairement la société, la dégradent, n’ont pas à bénéficier de l’aide de cette même société. L’insécurité dans notre pays n’est pas qu’un sentiment, loin s’en faut. Pas plus que je ne céderai au fatalisme, je ne ferai la part belle au découragement et à la résignation.  Surprenante, d’ailleurs, fut l’interrogation du Président de la République, récemment en déplacement à Pau, qui se demandait si ces évènements étaient prévisibles. Le frémissement civique qui nous a rassemblés, ici-même, le 3 juillet dernier, comme devant toutes les mairies de France, pourrait être le point de départ d’un sursaut. Je veux y croire. Et nous n’avons pas le choix.

« Ici, nous sommes bien loin des réécritures, des déformations historiques, du wokisme ambiant qui prend des airs de totalitarisme, et finit par imposer sa vision de ce que devrait être, selon lui, le nouveau monde. Notre ambition doit être à la hauteur de ce qu’est notre pays : grande, forte et déterminée, ne cédant à aucune facilité, à aucune tentation mortifère, à aucune manipulation. Et cultivons par-dessus tout l’engagement de la responsabilité et le panache de la liberté. Célébrons cet esprit français ! Faisons vivre ce sursaut plein d’espérance, où l’épanouissement, la réussite, le bonheur supplantent l’asservissement. Soyons des porteurs et transmetteurs de ce panache dont nous avons l’intime secret, où chacun, sans distinction d’origine, d’âge, de croyance et de sexe, doit pouvoir vivre, follement, passionnément, ce qui fait que nous sommes une nation, une nation vivante, une nation à part. Vivons, toujours plus forts, de cet esprit français qui irrigue ceux qui mettent la liberté au-dessus de tout et se font Français même sans en avoir l’origine du sang. » David Lisnard.

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