« Renforcer les forces morales » : l’armée de Terre et l’AMF nouent un partenariat inédit

Le chef d’état-major de l’armée de Terre et David Lisnard, président de l’Association des maires de France et des présidents d’intercommunalité (AMF), ont signé ce 15 octobre une convention de partenariat destinée à renforcer le lien armée-Nation. Un article à retrouver sur le site du JDD.

Défense le 24 octobre 2025
JDD convention

Près de quatre ans après le début de la guerre, si l’Ukraine n’est toujours pas tombée aux mains des Russes, c’est grâce au soutien des pays occidentaux… mais pas seulement. L’aide matérielle serait vaine sans la volonté du peuple ukrainien de résister face à l’ennemi. Pour de nombreux experts, ce choix d’un peuple de ne pas céder porte un nom : celui des forces morales.

Dans un contexte géopolitique brûlant, alors que la guerre frappe aux portes de l’Europe, la France entend cultiver cette notion. C’est dans cet esprit que, le 15 octobre 2025, le général Pierre Schill, chef d’état-major de l’armée de Terre (CEMAT), et David Lisnard, président de l’AMF, ont signé à Paris une convention de partenariat visant à renforcer le lien armée-Nation et la résilience territoriale.

Objectifs ? « Il va y avoir des actions auprès de la jeunesse. Nous allons développer et renforcer la Journée de défense et de citoyenneté. Nous voulons aussi promouvoir les Cadets de la défense, les classes de défense et la réserve », explique au JDD David Lisnard, maire Les Républicains (Nouvelle Énergie) de Cannes. « Nous souhaitons également cultiver l’entretien de la mémoire », ajoute-t-il. Pour y arriver, l’édile explique que le renforcement des forces morales passe aussi par une valorisation et une meilleure utilisation du patrimoine militaire dans les communes. Les anciennes casernes pourraient ainsi devenir des lieux de culture.

Cet accord de partenariat doit permettre de développer les synergies entre les régiments de l’armée de Terre et les communes au profit « de la sécurité, de la gestion des crises et du développement local », a de son côté expliqué le général Schill sur le réseau social LinkedIn. « Présente dans 93 départements de métropole et d’outre-mer, l’armée de Terre s’appuie sur un maillage de plus de 500 implantations. Au-delà de sa mission première de défense, elle est localement un acteur économique et social majeur », a poursuivi le CEMAT.

Pour aider les communes à développer une véritable culture du risque, la convention entend aussi s’appuyer sur l’expérience des élus. « Lorsqu’il y a une crise, qu’elle soit liée au terrorisme, au grand banditisme, à une catastrophe naturelle ou à un incendie, le maire est toujours le premier sur le terrain. On veut donc développer la culture de la crise », affirme David Lisnard.

Enfin, le président de l’AMF veut un rapprochement accru entre les collectivités et l’armée de Terre, notamment en accueillant les familles de militaires et en incitant les communes à devenir des villes marraines. « L’objectif est aussi de relayer les contenus de l’institution militaire sur leurs réseaux sociaux et dans les revues municipales. » Depuis le lancement de cette démarche, 39 communes et régiments ont déjà noué un partenariat. « Nous allons en développer d’autres », promet le président de l’Association des maires de France, précisant que la convention est prévue pour une durée de quatre ans.

 

 

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L’émigration des talents, l’autre conséquence des lâchetés présentes

Il y a aujourd’hui un grand oublié dans ce théâtre politique, un grand perdant, un grand sacrifié : la jeunesse française, condamnée à cotiser toujours plus pour gagner moins, afin d’entretenir le plus longtemps possible un État-providence déjà en mort cérébrale. Retrouvez la chronique de David Lisnard pour l’Opinion.

Société le 24 octobre 2025
L'opinion

En sacrifiant la réforme des retraites, en multipliant les annonces de fiscalités supplémentaires qui pénalisent le risque et la réussite, en ne s’attaquant pas aux causes du déclassement français, un conglomérat de gouvernants veules a préféré ses avantages immédiats aux intérêts du pays, sacrifiant toujours plus l’avenir collectif et des futures générations.

Tout cela sous couvert de posture « en responsabilité », d’incantation à « la stabilité », de novlangue aussi moralisatrice qu’est indigne le spectacle politique de ces dernières semaines. L’honneur de la chose publique, l’état des comptes de la nation et l’image de la France ne sont pas les seules victimes de ces lâchetés, mensonges, renoncements et reniements. 

Mort cérébrale. Il y a aujourd’hui en effet un grand oublié dans ce théâtre politique, un grand perdant, un grand sacrifié : la jeunesse française, condamnée à cotiser toujours plus pour gagner moins, afin d’entretenir le plus longtemps possible un Etat providence déjà en mort cérébrale et plus que jamais parasité ainsi que le train de vie des générations issues de l’après-guerre.

Cette réalité n’est pas sans conséquences collectives destructrices à court, moyen et long terme, par l’émigration des jeunes talents qu’elle génère. Avec eux, c’est tout ce qu’ils ne pourront plus apporter à notre pays qui s’en va : inventivité, travail, création entrepreneuriale – donc flux de richesse et d’emplois – optimisme, dynamique, espérance.

Des modèles néo-classiques inspirés de Grubel et Scott ou Bhagwati et Hamada aux travaux plus récents de North ou Acemoglu et Robinson, la littérature économique et sociale est abondante pour démontrer les effets négatifs de la fuite des cerveaux et plus largement l’émigration des talents. Parce que le capital humain est un facteur déterminant de la productivité.

Les dernières données concernant la France viennent d’être analysées et publiées par la Fédération Syntec et Ipsos, sous le titre explicite de L’expatriation et la fuite des cerveaux – septembre 2025, « mesure de l’ampleur de la détalentisation ». Les résultats sont parlants. Sur ce que la Fédération et Ipsos nomment talents, presque 60 % envisagent désormais de s’expatrier.

Expatriés. Et le phénomène s’amplifie. Il a commencé ces dernières années, avec 23 % d’augmentation sur la décennie du nombre d’expatriés qui sont titulaires d’un diplôme d’ingénieur. La tendance est proportionnelle au niveau de formation et de sélection en école. Avant même la chute, évidente, du gouvernement Bayrou et les péripéties pathétiques qui ont accompagné la formation des deux gouvernements Lecornu, l’inquiétude de ces « talents » était déjà en forte hausse, avec 70 % qui estiment notre pays en déclin, les trois quarts qui se disent inquiets de la situation économique et 80 % de la situation politique.

Les constats du déclassement de notre nation ne sont pas la seule motivation de départ. Elle est aussi guidée en premier lieu par la « lourde fiscalité », suivie de la « faiblesse des rémunérations » et de la « rigidité du marché du travail ».

La formation des 145 000 jeunes qui désormais quittent chaque année la France à l’issue de leurs études a coûté à la nation 1 milliard d’euros. Or, cette perte n’est rien en proportion des richesses qu’ils ne produiront pas sur le territoire national. Comment ne pas comprendre cette jeunesse entreprenante, écœurée face aux lâchetés et inepties politiques présentes ?

Car pendant ce temps-là, le théâtre d’ombres politicien continue, les mesures d’augmentation de la fiscalité sur l’investissement et les résultats fleurissent (dont à l’article 3 du projet de loi de Finances 2026 le projet – destructeur – d’instauration d’une taxe sur le patrimoine financier des holdings patrimoniales), l’Etat n’est pas réformé, les frontières restent ouvertes à « toute la misère du monde », les voix sordides du ressentiment continuent de prospérer et de trouver une traduction politique, qui désormais n’est plus cantonnée à l’extrême gauche et irradie les partis dits de gouvernement comme ceux de l’autre côté de l’échiquier qui prétendent le devenir.

L’étape suivante sera l’effondrement avant, souhaitons-le, le sursaut. Le tout est d’éviter entre les deux l’embrasement et la violence. Ainsi va la France.

 

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David Lisnard sur LCI : « Il faut moins de bureaucratie et plus de sens dans le service public »

Invité de Darius Rochebin sur LCI mardi 21 octobre, David Lisnard a défendu sa vision d’un État plus efficace, recentré sur ses missions essentielles et respectueux du travail. Avec franchise, il a rappelé la nécessité de réduire la bureaucratie pour redonner du souffle au pays et au service public.

Politique nationale le 22 octobre 2025
DL SUR LCI

« Il faut moins de fonctions administrantes pour qu’il y ait plus de soignants, de professeurs, de magistrats, de gardiens de prison. Il faut moins de bureaucrates pour qu’il y ait moins de bureaucratie. »

Alors que la plupart des responsables politiques évitent de chiffrer leurs propositions, David Lisnard assume clairement sa position :

« Vous êtes le seul à dire qu’il faut moins de fonctionnaires en France », lui a rappelé le journaliste.

« Oui, j’assume une réduction de 12 % », a répondu David Lisnard.

Pour lui, cette réforme n’a rien d’idéologique. Elle vise à redonner du sens au travail public en mieux rémunérant les agents de terrain et en réduisant les strates administratives :

« Il faut des agents à qui on donne du sens, des missions claires, des moyens de travail, et qui soient mieux rémunérés. »

Revenant sur son propre parcours, il a souligné son expérience concrète de l’économie réelle :

« J’ai eu des boutiques, j’ai été commerçant. Je sais ce que c’est que recruter, gérer un stock, prendre des risques. C’est aussi ça, la réalité du travail. »

Une expérience qui alimente sa vision d’un État-performance, moins dépensier, plus productif, au service de la prospérité et du respect du travail.

« La baisse de la dépense publique n’est pas une fin en soi. C’est un moyen de relancer la production, d’augmenter le revenu et le pouvoir d’achat des actifs, les grands sacrifiés d’aujourd’hui. »

À travers Nouvelle Énergie, David Lisnard appelle à une refondation de la droite autour d’un projet clair : libéral sur le plan économique, sécuritaire dans l’ordre public et éducatif dans la transmission. Une alternative de redressement pour la France.

 

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Les holdings dans la tempête

Le projet de loi sur la taxation des holdings est extrêmement nocif pour l’innovation, la création et le développement d’entreprises. L’Etat n’a pas à décider de la manière dont un entrepreneur dépense son argent, dénoncent Sophie de Menthon et David Lisnard dans une tribune parue dans Les Échos.

Economie le 21 octobre 2025
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« Commençons par écrire le pacte de gouvernement et nous verrons si l’union est possible »

David Lisnard réitère son appel à la démission d’Emmanuel Macron, livre son analyse du chaos politique et ouvre la porte à une discussion programmatique rassemblant toute la droite. Un entretien publié sur le magazine Valeurs actuelles.

Politique le 15 octobre 2025
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Valeurs actuelles. Voilà plus d’un an que notre pays est plongé dans une crise de régime. Où va la France ?
David Lisnard. La France ne va nulle part, prise dans une impasse qui résulte d’une succession de mauvaises décisions du président de la République, aujourd’hui responsable du blocage du pays. Cette série d’erreurs a commencé au début de l’année 2024, lorsqu’il décide de remplacer Élisabeth Borne par Gabriel Attal à moins de six mois des élections européennes. En changeant de Premier ministre avant le scrutin, il s’est interdit de le faire après.

Bien qu’il eût annoncé, trois jours avant celle-ci, qu’il ne prononcerait pas la dissolution de l’Assemblée, il le fit, en choisissant le plus court délai possible pour l’organisation de la campagne législative, empêchant ainsi la tenue d’un véritable débat avec des projets nationaux à comparer. Il a en réalité organisé un référendum sur sa personne. Depuis, avec l’explosion façon puzzle de l’Assemblée nationale, le pays se retrouve coincé.

Si la France connaissait une forte croissance, des fondamentaux économiques solides, une immigration maîtrisée, un système éducatif performant, un hôpital en bonne santé, on pourrait envisager une période d’attentisme. La stabilité dans la réussite est une bonne chose. Ce n’est évidemment pas le cas.

Notre pays non seulement accentue son déclassement, mais s’approche de l’effondrement. Le déficit commercial – dont personne ne parle – atteint un niveau particulièrement élevé depuis l’arrivée du président de la République au pouvoir, contredisant ainsi son discours sur une compétitivité retrouvée. Et nous sommes à la fin de l’État providence. Il faut regarder la réalité en face.

Où vont Les Républicains ? Qu’avez-vous compris de la position de votre parti depuis dix jours ?
Personne ne sait où vont Les Républicains. La France a besoin d’une formation politique qui s’inscrive dans son époque, mais qui soit aussi l’héritière du libéralisme, du gaullisme et de la démocratie chrétienne. Sans doctrine ni stratégie commune, Les Républicains deviennent un simple syndicat d’intérêts électoraux, de plus en plus réduits, d’ailleurs. C’est la porte ouverte à tous les calculs individuels, au détriment du collectif.

Bruno Retailleau doit-il défendre l’idée d’une censure du gouvernement ?
Il est extraordinaire d’entendre qu’il faudrait soutenir un gouvernement dont le Premier ministre n’a défini aucune ligne directrice et qui est quand même le dernier des Mohicans macronistes. Et si je suis opposé à l’automaticité d’un soutien comme d’une censure, au moment où nous faisons cet entretien, nous apprenons la composition du gouvernement.

Quand on voit, par exemple, la présence d’une antinucléaire ministre de la Transition écologique, de la Biodiversité, rien que cela est un motif de censure. La droite doit se porter sur l’avenir et n’a pas à rejoindre le Titanic quand il coule.

Deux scénarios sont possibles. Soit le gouvernement tombe très rapidement, dans les prochains jours, et la question de la légitimité du président de la République – non pas institutionnelle, mais bien politique – se reposera, tout comme celle d’une éventuelle dissolution. Soit le budget est adopté. Mais ce n’est pas LR qui décidera.

Les rapports de force sont clairs : le parti pivot, c’est le Parti socialiste. Nous risquons ainsi de permettre l’adoption d’un budget d’inspiration dépensière, contraire aux intérêts de la France et de subir ensuite la dissolution. Si LR accepte ça, LR disparaît définitivement.

Que pensez-vous de l’attitude des macronistes et de certains LR, qui appellent votre parti à soutenir le gouvernement au nom de la “stabilité” ?
Emmanuel Macron a nommé Sébastien Lecornu, l’un de ses derniers fidèles, parce qu’il ne pouvait pas se nommer lui-même. Je récuse ce vocable et cette approche de la “stabilité”, comme je n’ai jamais cautionné le concept de socle commun ou de bloc central. C’est une erreur essentielle de diluer ce qui reste de LR dans la Macronie, au risque de tuer l’espérance d’une alternative forte et raisonnable à droite.

Au lieu d’une dissolution, vous appelez Emmanuel Macron à programmer sa démission dans six mois. Pourquoi ce choix ?
Il s’agit de retrouver l’esprit de la Ve République. La vraie solution n’est pas la dissolution. Cela fait un an que je le dis : il faut une présidentielle programmée et anticipée. La France a un système particulier, qui n’est pas celui de l’Allemagne, de l’Italie ou de l’Espagne. C’est celui de la Ve République, et il fonctionne très bien. Ce n’est pas la règle institutionnelle qu’il faut revoir, mais la manière de gouverner. Et que parte celui qui bloque le pays.

Que répondez-vous à ceux qui estiment qu’une démission du président de la République actuel entraînerait la fin de la Ve République en créant une sorte de jurisprudence ?
Lorsque le général de Gaulle démissionne, en 1969, il lui reste encore trois ans de mandat. Personne ne conteste alors sa légitimité juridique ; il détient même une légitimité historique. Et pourtant, le général de Gaulle estime qu’il n’a plus de légitimité politique, simplement parce qu’un an après des élections législatives triomphales, il perd de peu un référendum. Tout le monde n’est pas le général de Gaulle, bien entendu.

Lorsque le prédécesseur d’Emmanuel Macron, François Hollande, était président de la République, nombreux étaient ceux, notamment à droite, qui le jugeaient extrêmement mauvais. Personne n’a demandé sa démission.

Alors pourquoi, avec Emmanuel Macron, en vient-on à la demander ?
Parce que le pays est totalement bloqué du fait du président de la République. Il suffi t d’analyser la situation : la semaine dernière, Sébastien Lecornu annonce qu’il démissionne. Deux jours plus tard, on commence à expliquer que la seule manière d’assurer la stabilité politique, c’est de garder les mêmes au pouvoir. Nous assistons à la fin de la Macronie, à ses derniers soubresauts, à la survie d’une forme de monarchie administrative absolue. En réalité, c’est l’inspection des finances qui continue à tenir le pouvoir.

Selon un sondage Ifop pour Valeurs actuelles (lire notre article page 18), 82 % des électeurs Les Républicains se disent favorables à une coalition des droites incluant LR, le Rassemblement national et Reconquête !. Comment répondre à l’exaspération des électeurs de droite qui, très majoritairement, réclament l’union ?
Je suis moi-même un homme de droite, et je suis moi-même exaspéré. J’ai été l’un des seuls – peut-être le seul, avec François-Xavier Bellamy – à dire que le barrage républicain était un non-sens. Les vrais fascistes sont de l’autre côté, à l’extrême gauche, chez La France insoumise. Ce qui m’importe, c’est de mener la politique la plus positive possible pour le pays. Et je suis prêt à le faire avec quiconque, à condition que nous partagions des positions communes.

J’ai refusé de me fourvoyer avec les ex-LR passés chez Macron ; ce n’est pas pour me fourvoyer aujourd’hui avec un parti qui, comme le rappelait récemment encore Jean-Philippe Tanguy, propose de suspendre la réforme des retraites. D’ailleurs, quand Marine Le Pen est interrogée sur la nécessité de supprimer certaines agences ou directions d’État, elle répond que c’est « un truc de droite ».

Je ne peux pas partager les positions économiques du Rassemblement national, encore marquées par le collectivisme et l’étatisme. Toutefois, je constate qu’un débat interne s’y ouvre aujourd’hui. C’est intéressant et je pense que ce parti peut évoluer dans le bon sens.

Pourriez-vous aider le RN à évoluer sur le plan économique ?
Avec Nouvelle Énergie, nous essayons de gagner la bataille de nos idées. Elles sont aujourd’hui minoritaires sur le plan partisan. C’est pour cela que, dans la perspective de la présidentielle, j’appelle à une grande primaire ouverte de la droite. Parce que c’est le seul moyen de démasquer les faussaires, ceux qui ne font que du marketing politique. Le Rassemblement national ne viendra pas, parce qu’il est contre l’union des droites et parce qu’il est à 34 % dans les sondages.

Aussi, nous devons d’abord mettre sur la table entre cinq et dix propositions fortes, capables de rassembler toute la droite. D’abord, un référendum sur l’immigration : comment passer de 500 000 titres de séjour délivrés chaque année à 80 000. Ensuite, une réforme en profondeur de l’école, pour la libérer et en finir avec les idéologies qui sont en train de la perdre. Troisième axe : la réduction des dépenses publiques. Je propose un plan de 200 milliards d’euros d’économies sur les dépenses publiques, qui permettra de restituer 120 milliards en pouvoir d’achat grâce à la baisse des cotisations.

C’est ainsi que l’on pourra cotiser moins pour gagner plus, soit environ 400 euros de revenus supplémentaires pour un salarié touchant 2 000 euros par mois. Enfin, une grande réforme de l’État : il faut le réorganiser de fond en comble. C’est essentiel.

Je vais donc formuler ces propositions et appeler tous ceux qui se reconnaissent dans cette vision, de l’Union des démocrates et indépendants (UDI) à l’Union des droites pour la République (UDR), à se rassembler autour d’elles. Commençons par écrire le pacte de gouvernement et nous verrons si l’union est possible.

Comment analysez-vous la récente main tendue de Jordan Bardella, qui indique avoir « vocation à travailler » avec des « patriotes à droite » ?
Il y a de l’opportunisme, certainement. Mais Jordan Bardella semble contredire le discours fiscaliste de Marine Le Pen, Jean-Philippe Tanguy ou Sébastien Chenu. Le RN doit lui aussi clarifier sa doctrine. On n’a pas pu me forcer à aller chez Macron et on ne me forcera pas davantage à rejoindre une coalition ambiguë sur la manière de relancer la France.

Le jour où le Rassemblement national dira : “Vous ne pesez pas grand-chose, mais vos idées sont intéressantes et nous voulons travailler ensemble”, peut-être qu’il y aura matière à discussion. Mais pour l’instant, nous sommes balayés d’un revers de main. Comme je ne cherche ni points retraite ni poste, je continue simplement et inlassablement à défendre mes convictions.

Êtes-vous sensible à la lettre d’Éric Ciotti qui invite LR à le rejoindre dans la démarche qu’il entreprend avec l’UDR ?
Éric Ciotti poursuit sa stratégie. Je n’ai aucune acrimonie personnelle vis-à-vis de lui. Ce que je constate, c’est qu’il a pu reprendre un certain nombre des items de Nouvelle Énergie, notamment sur la liberté économique, sans parvenir à les faire adopter par le RN, qui fixe clairement la ligne.

Si vous aviez Emmanuel Macron face à vous, qu’aimeriez-vous lui dire ?
Je lui dirais qu’il peut avoir son moment gaullien. Qu’il pourrait, dans l’intérêt supérieur de la France, annoncer qu’il démissionnera au printemps prochain, en avril ou en mai, afin de permettre la tenue d’une élection présidentielle quelques semaines après. C’est la seule voie pour sortir des tensions et de l’échec actuels.

 

 

Retrouvez cet entretien sur le site de Valeurs actuelles en cliquant ici.

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Des applis pour une ville à portée de main

Sport, culture, jardins, incivilités… La mairie mise sur des applications mobiles pour informer, impliquer et accompagner habitants et visiteurs dans leur quotidien.

Cannes le 14 octobre 2025
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Un article de Nice-Matin à retrouver sur leur site en cliquant ici.

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Samuel Paty et Dominique Bernard : se souvenir et mener le combat

Dominique Bernard, assassiné il y a deux ans dans son lycée. Samuel Paty, décapité il y a cinq ans en sortant de son collège. Deux professeurs tués parce qu’ils enseignaient. Parce qu’ils transmettaient l’esprit des Lumières et la culture française. Parce qu’ils représentaient la civilisation : celle des savoirs, des principes de notre société, de l’universalisme républicain, de cette raison critique qui permet de lutter contre l’obscurantisme. Une tribune de David Lisnard parue sur le média Rupture-Mag.

Défense le 14 octobre 2025
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Tous deux ont été assassinés au nom de la même idéologie : l’islamisme.

Ces anniversaires nous obligent. Ils nous interdisent l’oubli. Ils nous commandent de nommer l’ennemi, de démasquer ses complices, de protéger ceux qui sont en première ligne.

Leurs assassins n’ont pas tué deux individus au hasard. Ils ont visé ce qu’ils incarnaient : la transmission. Cette mission qui fait d’un enfant un homme, d’un homme un esprit libre, d’une génération l’héritière d’une civilisation.

Samuel Paty était professeur d’histoire-géographie et d’enseignement moral et civique. Il est mort pour avoir montré les caricatures de Mahomet dans le cadre d’un cours sur la laïcité. Il ne faisait alors que son métier et il le faisait bien pour former des citoyens capables de penser par eux-mêmes, de distinguer le sacré du politique, de choisir leur vie sans soumission à quelque dogme que ce soit.

Dominique Bernard enseignait le français. La langue de Molière, de Voltaire, de Montaigne et de Camus. Et de Sansal. Cette langue qui fait la France et porte en elle l’élégance de la pensée, la précision du raisonnement et dont la maîtrise est la première condition de l’esprit libre : on ne peut penser clairement que ce que l’on sait nommer avec justesse.

Les islamistes ne peuvent accepter cela. Car un esprit formé par les humanités, par les Lumières, par l’esprit critique, ne pliera jamais devant l’ordre théocratique.

Mais si l’islamisme tue, il prospère sur nos renoncements. Il grandit dans l’espace que lui ouvrent nos lâchetés. Il triomphe quand nous nous taisons.

Depuis des années, nous avons laissé l’islamisme avancer à bas bruit. Dans les quartiers où les femmes disparaissent du paysage, où les codes vestimentaires s’imposent par l’intimidation. Dans les écoles où des cours sont contestés au nom du religieux, où la laïcité est combattue comme une oppression. Dans des associations subventionnées qui pratiquent l’entrisme. Dans les universités et certaines grandes écoles où les théories décoloniales et l’obsession victimaire préparent le terrain idéologique de l’islamisme.

Le « pas de vague » trop souvent pratiqué par l’Éducation nationale est emblématique de ce renoncement.

Samuel Paty avait été menacé. Il fut lâché par sa hiérarchie. Dominique Bernard exerçait dans un établissement où les signaux d’alerte existaient.

Un professeur menacé doit savoir que son institution le protégera. Un professeur attaqué doit savoir que sa hiérarchie le défendra. Un professeur qui fait son métier doit savoir qu’il ne sera jamais seul.

Toute contestation d’un enseignement au nom du religieux doit entraîner l’exclusion définitive. Toute menace contre un professeur doit déclencher la protection de l’État et la condamnation judiciaire effective des auteurs et de leurs complices.

Il faut aussi redonner aux enseignants l’autorité qui est la leur. Un professeur est celui qui sait et qui transmet. Sa parole fait autorité. Son enseignement ne se négocie pas avec les familles, les communautés, les revendications identitaires.

L’islamisme est un totalitarisme. L’islamiste est un ennemi total. Il nous fait la guerre. Ce « nous » concerne toute l’humanité qui ne sombre pas dans le djihâdisme, ce « nous » est athée, chrétien, musulman, juif, agnostique, ce « nous » est la communauté nationale, ce nous est chaque particule de l’universalisme républicain. Alors, nous devons en retour faire la guerre à l’islamisme, avec tous les moyens de l’État de droit, sans faiblesse.

Cela suppose d’interdire toutes les organisations islamistes. De fermer les mosquées salafistes ou/et fréristes. D’expulser les prêcheurs de haine. De couper les financements étrangers qui alimentent le séparatisme. De sanctionner les élus qui négocient avec l’ennemi. De dissoudre les associations qui frayent avec cette idéologie.

Cela suppose aussi de livrer un combat culturel et civilisationnel en réarmant les contenus d’enseignement. En enseignant sans complexe notre histoire, notre littérature, notre philosophie. En formant des citoyens attachés à la liberté, à l’égalité, à la laïcité.

Si nous ne soutenons pas nos professeurs, nous acceptons la décadence et la soumission.

Dominique Bernard et Samuel Paty sont morts pour une certaine idée de la France. À nous de faire en sorte que la France vive pour ce que Samuel Paty et Dominique Bernard ont défendu.

 

Retrouvez cette tribune sur le site de Rupture-Mag en cliquant ici.

« La seule issue, c’est la démission du président »

En déplacement à Saint-Malo, le maire de Cannes et président de Nouvelle Énergie, David Lisnard, estime qu’Emmanuel Macron n’a plus de légitimité politique pour gouverner. Face à un pays « bloqué », il appelle le chef de l’État à démissionner pour permettre un nouveau départ démocratique. Un article à retrouver dans le JDD.

Politique le 13 octobre 2025
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Ce vendredi soir, vers 22 heures, une collaboratrice se penche à l’oreille du maire de Cannes. David Lisnard, en pleine séance de dédicaces, suspend son stylo. « C’est une plaisanterie ? Tu me fais marcher ? » Le président de la République vient de reconduire Sébastien Lecornu à Matignon. Le président de l’AMF lève les yeux au ciel : « Donc il renomme un Premier ministre qui disait il y a quelques jours ne pas vouloir rempiler… Ces gens sont trop intelligents pour nous ! » Pour lui, pas de doute : cette histoire finira mal. Plus tôt dans la soirée, il s’en expliquait déjà devant 300 personnes réunies au Carré, le centre d’affaires de la cité corsaire, lors d’une réunion publique de son mouvement Nouvelle Énergie. Depuis plus d’un an, le chantre du libéralisme sillonne la France pour faire entendre sa voix.

Ce week-end, cap sur la Bretagne. Dans la voiture qui le conduit de Rennes à Saint-Malo, le vice-président des LR refait le film d’une semaine politique chaotique. Bruno Retailleau a-t-il eu raison de précipiter la chute du gouvernement ? Et que penser de ces députés LR prêts à brader la réforme des retraites pour éviter des législatives anticipées ? Lisnard hausse les épaules. À ses yeux, le Vendéen aurait dû claquer la porte plus tôt, dès juin, quand il était au faîte de sa notoriété. Songe-t-il à quitter LR ? Oui, si sa famille politique s’obstine à vouloir participer à un nouveau gouvernement. Une option finalement écartée, à son grand soulagement, ce samedi, lors du bureau politique des LR. À Saint-Malo, Lisnard fait halte au port : visite d’un chalutier-usine, puis échange avec des entrepreneurs locaux, qu’il tente de rallier à sa vision. Le soir, dans un amphithéâtre comble – 300 personnes entre deux âges –, pendant une heure, le maire de Cannes déroule son « projet libéral, sécuritaire et éducatif » pour sortir le pays de l’ornière. La démonstration vire vite au réquisitoire contre « la caste » au pouvoir. Au banc des accusés, le chef de l’État et sa dissolution ratée. On n’en sortira, estime-t-il, que par un retour aux urnes. Mais pas de législatives anticipées : « La seule issue, c’est la démission du président de la République. » Et qu’on ne lui parle pas de précédent dangereux : « Quand le sélectionneur de l’équipe de France est mauvais, on ne le garde pas au motif que son départ risquerait d’affaiblir les prochains entraîneurs. »

Soucieux de ne pas passer pour un factieux, il rappelle qu’il n’a jamais demandé la démission de François Hollande, qu’il jugeait pourtant « nullissime ». Et pour cause : « Le pays n’était pas bloqué. » Il convoque alors de Gaulle, qui quitte le pouvoir en 1969 après son référendum perdu, fort encore d’une légitimité historique et politique. « Emmanuel Macron n’a plus qu’une légitimité juridique. » La référence fait mouche chez Odette, 92 ans, gaulliste revendiquée, que le spectacle politique désespère : « Le président se grandirait en actant son départ. » François, la quarantaine, se joint à la discussion. Il partage le diagnostic de blocage, pas le remède : « Le fait majoritaire n’est plus une évidence. On ne peut plus garantir que de nouvelles législatives donnent une majorité claire. » Dans la file des dédicaces, à la sortie, la perspective d’une démission anime les conversations. Beaucoup la souhaitent, peu y croient. Mais tous s’interrogent sur la stratégie de la droite. Y aller ? Ne pas y aller ? « Dans un moment de crise, juge un vieux marin, la droite doit prendre ses responsabilités et incarner la stabilité. On ne quitte pas le navire quand il coule. » Mais pour David Lisnard, la question ne se pose plus : le bateau gît déjà au fond.

Un article de Victor-Isaac Anne à retrouver sur le site du JDD en cliquant ici.

JDD

« Le pire serait d’être les cautions d’un budget socialiste et dépensier »

Au nom de la cohérence et de l’intégrité, le président de Nouvelle Énergie invite Les Républicains à ne pas commettre « l’erreur stratégique » d’une participation au gouvernement Lecornu 2, qu’il perçoit comme les derniers soubresauts d’un macronisme responsable du chaos actuel. Un entretien à retrouver dans Le Figaro du 13 octobre 2025.

Politique le 13 octobre 2025
FIGARO

LE FIGARO. – Comment sentez-vous le pays au moment où Sébastien Lecornu dévoile son gouvernement ?

DAVID LISNARD. – Je constate ce que je ressens moi-même : une profonde exaspération, un sentiment de gâchis du pays et aussi une volonté chez de nombreux citoyens de trouver une solution. Mais les gens sont atterrés. Plus Emmanuel Macron est rejeté, plus il impose le macronisme. Tout ce qui se passe est extrêmement grave et insensé. On ne peut pas et on ne doit pas le banaliser, car la Cocotte-Minute est en train de monter en pression.

Pourquoi avez-vous qualifié le choix d’Emmanuel Macron de dangereux, alors que certains membres de votre famille politique ont applaudi sa décision ?

Car sa décision apparaît comme un déni de démocratie et une obstination incompréhensible. Il y a eu une défaite aux législatives, la réalité parlementaire est qu’il n’a plus le pouvoir, mais il persiste à nommer Sébastien Lecornu. Le pays se retrouve donc bloqué dans la spirale de l’échec et du délitement. Et la seule façon de sortir de la crise sera de passer par l’élection, et d’abord la présidentielle.

Les réponses de la droite vous semblent-elles à la hauteur ?

Quand les circonstances s’emballent, il faut être très solide et faire preuve de constance. C’est-à-dire tenir sur nos principes et nos convictions. C’est absolument nécessaire. L’enjeu n’est ni l’avenir de LR ni celui de la droite, mais la capacité à porter un projet de redressement national fort, puissant et raisonnable, sans laisser le monopole de l’alternative à la gauche gouvernée par l’extrême gauche, ou au RN. Et sans se fourvoyer dans l’échec de ce que nous avons toujours combattu. Avec Nouvelle Énergie, je vais proposer une initiative à toutes les forces de droite, d’Horizons à l’UDR : cinq à dix grandes mesures prioritaires sur lesquelles nous pourrions nous mettre d’accord pour redresser le pays. Retraites par capitalisation, forte baisse des dépenses, référendum pour couper le robinet de l’immigration, grande loi justice et sécurité, réforme complète de l’État et redressement de l’école. Il est temps d’écrire le scénario avant le casting.

Allez-vous quitter Les Républicains ?

J’avais indiqué depuis des mois qu’il ne fallait plus rester au gouvernement. Il n’y a pas de choix à faire entre participation et chaos, car le chaos est déjà là. Soit on appartient à un gouvernement dont on ignore les objectifs, en sachant qu’il sera tenu par des engagements destructeurs auprès du Parti socialiste, soit on reste à l’Assemblée pour voter des textes qui nous paraissent positifs, contrer ceux qui nous semblent négatifs et préparer le projet dont la France a besoin. Je suis toujours dans le même état d’esprit en notant aujourd’hui que la position de Bruno Retailleau, actée samedi, va dans le sens que j’indique. Mais, compte tenu des soubresauts internes, il est évident que si LR en venait à soutenir un gouvernement prêt à cautionner des mesures de dégradation des comptes publics, notamment sur les retraites, je ne resterais pas. C’est une question de cohérence et d’intégrité.

Mais certains élus LR ont rejoint le gouvernement Lecornu 2, en contradiction avec la décision du parti. La réaction de fermeté de Bruno Retailleau est-elle la bonne ?

Oui, et au-delà de sa réaction, c’est tout simplement le respect du fait majoritaire. Ces ministres se mettent eux-mêmes en marge des Républicains. On ne peut pas manger à tous les râteliers. Il est nécessaire d’adopter très vite une vraie stratégie et une vraie ligne politique. Si ce n’était pas là, comme je l’ai indiqué. Je prendrai mes responsabilités. L’enjeu est bien au-dessus de ces questions. Céder aux facilités immédiates c’est faire disparaître notre ambition de représenter un espoir pour le pays et d’animer un pôle fort. Je ne veux pas me résigner à ce que la droite et l’espoir d’une alternative forte soient emportés dans les derniers soubresauts du macronisme. La voie à suivre doit être celle de l’indépendance d’une droite réaliste. Le pire serait d’être les cautions d’un budget socialiste et dépensier, capable de remettre en cause la seule réforme de ce quinquennat catastrophique. Participer à ce gouvernement est une erreur stratégique et un renoncement.

Existe-t-il un risque de crise sévère chez LR ?

Oui, il y a un risque.

Pourquoi condamnez-vous certaines concessions, comme le principe d’une suspension de la réforme des retraites, parfois défendu à droite au nom de la responsabilité ?

Il serait paradoxal de mener la politique de la gauche pour éviter qu’elle n’arrive au pouvoir ! On y perdrait en clarté politique et l’on ajouterait au désordre d’une situation pathétique, en créant, de surcroît, une instabilité financière, économique et sociale. N’oublions pas que tout part des erreurs fondamentales du président de la République. Il dissout de façon incompréhensible pour éviter une censure et une dissolution six mois plus tard. C’est Gribouille qui se jette dans la Seine parce qu’il pleut ! Après les diagnostics de Michel Barnier et de François Bayrou sur la dégradation vertigineuse des comptes de l’État, nous devrions accepter d’accentuer ce problème pour ne pas créer une instabilité politique ? Mais nous serions dans une absurdité totale ! La seule sortie est l’arbitrage du peuple. La première instabilité, c’est Emmanuel Macron.

Lorsque vous dénoncez les socio-étatistes du spectre politique, pensez-vous aussi au parti LR ?

Oui. On l’a vu clairement lorsqu’il y a eu cette hystérie autour de la taxe Zucman, organisée par la gauche pour détourner l’opinion des baisses de dépenses pourtant nécessaires. C’est vrai de la gauche au RN.

La promesse d’un gouvernement incarnant le « renouvellement et la diversité des compétences », n’est-ce pas de nature à recréer de la confiance ?

Je n’ai jamais été dupe de la novlangue macronienne.

Combien de temps selon vous le gouvernement Lecornu 2 tiendra-t-il ?

Il tiendra seulement le temps que la gauche voudra qu’il tienne. J’ai le plus profond respect pour les moines-soldats, mais, au fil de l’histoire, ils n’ont pas toujours gagné la bataille du temps.

Propos recueillis par Emmanuel Galiero. Retrouvez cet article sur le site du Figaro en cliquant ici. 

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