
Comme chaque année, l’Agglomération Cannes Lérins a effectué son point d’étape des actions qu’elle mène pour anticiper et gérer le risque inondation. Le 3 octobre, date anniversaire des inondations qui avaient endeuillé le bassin de vie en 2015, David Lisnard est revenu sur le sujet.
« En ce 3 octobre, date toujours douloureuse depuis les intempéries meurtrières de 2015, qui plus est quand elle intervient 10 jours après un nouvel épisode météorologique d’une intensité rare (et non annoncée comme telle par les instituts prévisionnistes – simple vigilance jaune classique comme nous en avons tous les trois jours).
Comme vous avez pu le constater dans l’un de mes précédents posts, les services municipaux ont totalement réparé les dégradations du boulevard de la République. Parallèlement, nous continuons d’accompagner les sinistrés dans leurs démarches. Je tiens, à ce titre, à saluer une nouvelle fois les agents, bénévoles, ainsi que tous les services de secours mobilisés dès les premiers instants.
Ceux qui me lisent ici depuis des années, ceux qui écoutent mes interventions, savent que je le répète systématiquement : il y aura d’autres inondations. Et ce fut le cas. L’enjeu est d’œuvrer pour réduire les conséquences humaines et matérielles du risque, par la formation, par des aménagements, par une gestion et une alerte efficaces du risque.
L’intensité des pluies tombée lundi 23 septembre sur République était similaire à celle du 3 octobre 2015, heureusement sur une durée beaucoup plus réduite. Le boulevard, en cuvette, récolte ainsi le ruissellement de toute part. Le ruissellement existe aussi dans des zones non urbanisées, comme lors de la tempête Alex par exemple.
Trois réalités : Cannes a été construite essentiellement il y a 200 ans, Cannes est une ville et Cannes n’a jamais été autant « désimperméabilisée ». En effet, depuis 2016, l’Agglomération Cannes Lérins a acquis plus de 80 000m² d’emprises foncières, soit pour débétonniser, soit pour sanctuariser un espace naturel, avec pour finalité de créer des bassins de rétention. C’est le cas impasse Nouvelle, à Cannes. C’est le cas à Minelle à Mandelieu. C’est le cas à La Palestre et au Carimaï au Cannet où la communauté d’agglomération a réalisé de beaux aménagements végétalisés pour retenir la pluie. Parallèlement, dans de multiples endroits, comme par exemple dans les cours d’écoles ou des parkings de surface, nous utilisons désormais des revêtements perméables, pour permettre l’infiltration de l’eau de pluie.
A Cannes, une de mes premières décisions, et bien avant que cela devienne un sujet d’actualité, fut de revoir totalement notre Plan Local d’Urbanisme. Ce travail cousu main, secteur par secteur, rue par rue, a duré cinq ans, et fut adopté en 2019. Il s’est traduit par une augmentation inédite des espaces naturels sanctuarisés (+ 65 hectares) et la protection de secteurs emblématiques tels que les sommets de la Croix-des-Gardes et de la Californie, la basse vallée de la Siagne ou les îles de Lérins, aujourd’hui inconstructibles.
Nous travaillons aussi de manière pragmatique sur les cours d’eau, que nous élargissons, comme à La Frayère, qui a permis à la rivière de ne pas déborder lors des derniers épisodes de pluie, et sur les canalisations, que nous recalibrons. Nous enjoignons aussi tous les propriétaires à assumer leur responsabilité d’entretien, car 70% des vallons se situent sur des parcelles privées, et procédons à des Déclarations d’Intérêt Général pionnières en cas d’inaction.
Tout ce travail ne se voit pas forcément. Les quelques actions citées ici ne sont pas exhaustives. Je n’ai pas évoqué l’entretien quotidien des vallons, avaloirs, bords de voie, l’installation de clapets anti-retours, nos barrières de protection qui ont été d’une grande efficacité dans le Pas-de-Calais ou les missions de sensibilisation que nous réalisons sur les espaces publics et dans les écoles pour éduquer les populations à la culture du risque. Pour se protéger, protéger ses voisins et faciliter les interventions des secours.
Tout ce travail, souvent peu visible, paie. Il permet d’être à chaque fois meilleur et plus efficace. Rien n’est jamais parfait, mais nous œuvrons chaque jour et sur le long terme (avec un Programme d’Actions de Prévention des Inondations à 145 millions d’euros) pour rendre Cannes toujours plus solide face au risque et ses habitants mieux préparés.» David Lisnard

Retrouvez la chronique de David Lisnard pour L’Opinion.


A l’occasion du 130ème anniversaire de la naissance de Marcel Pagnol et du cinquantenaire de sa mort, la Mairie de Cannes organise de nombreux événements tout au long de l’année 2024/2025. Le programme a été présenté par David Lisnard, en présence de Nicolas Pagnol, petit-fils de l’écrivain.

« Son œuvre est protéiforme, exceptionnelle de beauté, de poésie. Elle renvoie à la nature humaine, sa diversité. Elle est à la fois précise et accessible. Marcel Pagnol est un auteur populaire et qualitatif. C’est un auteur universel et provençal. Il avait cette façon de sublimer la Provence. Pagnol, c’est aussi un lien avec la ville de Cannes. Il venait souvent ici, a vécu dans notre bassin de vie. Nous allons l’honorer en faisant le lien entre les générations, des écoles à Cannes Seniors Le Club. Nous mettrons aussi en avant son lien avec le Masque de fer, emblème cannois, puisqu’il a travaillé sur le sujet pendant 10 ans de sa vie et en a fait un ouvrage » David Lisnard.



L’AMF partage l’inquiétude du Président de la Poste et demande que la mesure de gel budgétaire pour 2024 ne soit pas confirmée, car elle ne respecte pas le contrat que l’Etat a signé avec les maires de France en 2023 pour trois ans. Elle s’alarme également pour 2025 du risque que l’égal accès au service postal territorial ne soit pas assuré, au détriment des communes rurales, d’outre-mer et des quartiers politiques de la Ville et que l’obligation qui s’impose à La Poste de maintenir 17.000 points de contacts sur le territoire ne soit plus respectée.

Pas moins de 229 logements, soit créés, soit réhabilités. C’est la grande opération qui a été présentée, lundi 30 septembre, en séance du Conseil Municipal de Cannes.
« Ces délibérations sont tournées vers les familles, les habitants, vers les classes populaires et moyennes. C’est aussi comme cela que l’on rend des secteurs plus attractifs tout en rendant service à des familles qui en ont besoin », c’est ainsi que David Lisnard a présenté cette grande opération qui était au cœur de plusieurs délibérations de cette séance. La Mairie de Cannes, proactive sur le sujet (Cannes, avec plus de 18%, a le plus fort taux de logements sociaux des villes de plus de 20 000 habitants des Alpes-Maritimes et n’est pas carencée), mobilise les bailleurs pour pour acquérir des immeubles, créer ou réhabiliter des logements. Sur ces 229 logements, 99 seront créés et 130 seront réhabilités, y compris dans des quartiers très attractifs, comme dans le Petit-Juas.


Lundi 23 septembre, alors que le département des Alpes-Maritimes est sous une vigilance jaune classique, un orage d’une intensité exceptionnelle et imprévue par les organismes météorologiques, comparable à celle du 3 octobre 2015, s’abat sur Cannes. Entre 7h30 et 8h, ce sont 50 millimètres de pluie qui tombent sur la ville en un temps record, inondant le quartier de République, enclavé et entouré de collines.

Dès 7h, en anticipation, les équipes de la Mairie de Cannes et de l’Agglomération Cannes Lérins, à la demande de David Lisnard, sont en surveillance au Poste de Commandement de la ville. A 7h30, la municipalité envoie un SMS d’alerte à tous les Cannois. A 8h15, alors que l’épisode est terminé, la Ville de Cannes est alertée par la Préfecture des Alpes-Maritimes, sans davantage de précisions quant à la nature de l’événement. Toujours aucune annonce particulière sur les réseaux sociaux de Météo-France.

David Lisnard se rend immédiatement sur le terrain, dans le quartier populaire de République, dans lequel il vit, pour évaluer les dégâts, soutenir les sinistrés et leur apporter des solutions. Des caves et commerces du boulevard sont inondés. Il active alors un dispositif spécial, pour que chaque sinistré puisse avoir accès à une pompe, être conseillé et accompagné dans son dialogue avec son assurance, et aidé dans les opérations de déblayage et de nettoyage par les équipes de la Mairie de Cannes et des bénévoles. Dès 14h, il lance également une grande opération de démoustication et de dératisation.

Si Cannes a évité le pire, avec aucun blessé ni perte humaine et des dégâts circonscrits, c’est aussi grâce au travail mené depuis 2016 pour anticiper et gérer les inondations. David Lisnard a toujours été clair : il y aura d’autres inondations. L’enjeu est de réduire les conséquences humaines et matérielles. 145 millions d’euros sont ainsi dédiés à ce Plan d’Actions de Prévention des Inondations. C’est à travers celui-ci que l’Agglomération Cannes Lérins élargit les cours d’eau sensibles, tous équipés d’outils de mesure de pointe, recalibre les réseaux et canalisations, installe des pièges à embâcles dans les cours d’eau, des clapets anti-retours dans les secteurs exposés, s’est équipée de matériels de protection (pompes, barrières) ou crée des bassins de rétention des eaux, comme elle l’a fait à Cannes, Mandelieu ou au Cannet, en sanctuarisant les espaces naturels ou en débétonisant. L’Agglomération Cannes Lérins, depuis 2016, a acquis 27 000m² d’emprises foncières pour désurbaniser.


La Mairie de Cannes a également établi un Plan Local d’Urbanisme très protecteur en 2019, qui a considérablement augmenté le nombre d’espaces naturels sanctuarisés. Aujourd’hui, grâce à ce Plan Local d’Urbanisme, la Croix-des-Gardes, la Californie, la basse vallée de la Siagne ou les îles de Lérins sont inconstructibles.

La Mairie de Cannes, à la demande de David Lisnard qui souhaite inculquer une véritable culture du risque à Cannes, procède également, tout au long de l’année, à des ateliers de sensibilisation aux risques majeurs, sur les espaces publics et dans toutes les écoles communales.

David Lisnard, les équipes de la Mairie de Cannes et de l’Agglomération Cannes Lérins, ont tenu une réunion publique dans le centre-ville de Cannes, après l’avoir fait à La Bocca et à l’est de la ville. Ce fut l’occasion de présenter les actions réalisées, en cours, à venir, et d’échanger avec les Cannois.

« Ces travaux sont réalisés avec plusieurs finalités. La première c’est d’entretenir, renouveler et régénérer l’identité. Car si on ne l’adapte pas à son époque, il perd son âme, se dégrade et devient obsolète au détriment de la qualité de la vie. La deuxième : l’accessibilité aux personnes à mobilité réduite mais aussi aux familles, aux personnes avec des poussettes. J’y tiens énormément. Enfin, la beauté. On essaie de faire du beau, mais à la sauce 21e siècle, tout en protégeant ce qui doit être protégé et en respectant des fondamentaux financiers qui nous distinguent. Depuis 10 ans, chaque année, quels qu’aient été les aléas, nous baissons la dette et nos travaux ne sont pas de l’investissement qui est financé en sacrifiant les générations futures, au contraire. Grâce à une optimisation des services, à de la productivité, à l’utilisation de la robotique, le numérique, nous sommes à 71,5 millions d’€ de baisse de la dette. Et nous la diminuons encore cette année. » David Lisnard.

Des Allées de la Liberté, aujourd’hui plus végétalisées et accessibles aux personnes en situation de handicap au Carré d’Or, entièrement rénové et embelli, du Cours Félix Faure, aujourd’hui piéton et avec de grandes terrasses agréables, au skatepark de la Roseraie qui fait le bonheur de toutes les générations, la Mairie de Cannes continue de dérouler le projet de mandat de David Lisnard, en faveur de la qualité de vie des habitants et de l’attractivité de la ville.

Parmi les opérations en cours et à venir : la reprise du carreau du marché Forville, des rues alentours et la création d’un jardin des senteurs et des saveurs sur le toit, la rénovation de la Chapelle de la Miséricorde, du Vieux-Port (où sera créé un grand jardin public de 4 500 m²) ou de la Croisette.

Mercredi 25 septembre, David Lisnard a tenu une réunion publique à Eckwersheim, dans le Bas-Rhin, devant de nombreuses énergies venues de tous les horizons pour l’occasion.
« La démocratie est en crise. La République Française est en crise structurelle, au-delà de toutes les gesticulations politiques quotidiennes. Nous devons fabriquer l’avenir, le construire. Nous avons cette exigence à l’égard de nos enfants. La France est le plus beau pays du monde […] On ne protège plus la société. On demande 20 000 places de prison depuis 15 ans, elles ne sont toujours pas faites. On adapte donc la doctrine à la pénurie, et on libère des gens comme le meurtrier de Philippine. Parallèlement on a une surpopulation carcérale, source d’indignité. Tout cela dans le pays qui a le record des dépenses publiques et des prélèvements obligatoires […] Toutes les études montrent qu’en France il y a 34/35% de fonction administrante dans la fonction publique. C’est difficile d’expliquer cela dans les médias et au grand public. En Allemagne, en Suède, c’est 24%. Cet écart représente un peu plus de 700 000 agents. Il faut en remettre au moins un tiers sur le terrain pour retrouver de la performance publique. Pour que les agents soient mieux traités, les contribuables moins pressurisés et les usagers mieux servis […] Prenons notre destin en main. Engageons-nous. Construisons une nouvelle espérance. pour ne pas continuer de sombrer dans le déclassement, nous devons retrouver la liberté, source de prospérité, l’autorité, sécuritaire et migratoire, c’est incontournable et faisable, et l’unité de la nation. » David Lisnard.

Plus tôt dans la journée, David Lisnard est allé à la rencontre de grands entrepreneurs de la région, dont les entreprises sont des fleurons français et même mondiaux, puis a tenu une séance de dédicaces à la FNAC de Lampertheim, dans une ambiance forcément pompidolienne.

Retrouvez l’intégralité de son interview en cliquant ici.

Retrouvez l’interview de David Lisnard pour Le Parisien.

