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9 et 11 novembre, deux dates historiques pour un même symbole, une même réalité : la liberté.

Devant la Croix de Lorraine de la Roseraie, à Cannes, David Lisnard a rappelé, samedi 9 novembre à l’occasion du 54ème anniversaire de la mort du général de Gaulle, que nous commémorions « tout le patrimoine vivant, politique, civique, patriotique, d’une personnalité qui sut rendre à la France son honneur, sa liberté et sa grandeur. Un homme qui incarne une certaine idée de la politique, faite d’intégrité et de vision, indifférente aux modes, étrangère aux paillettes et familiarités qui abaissent le crédit des personnalités publiques ».

Le 11 novembre, comme chaque année, David Lisnard a célébré l’anniversaire de l’Armistice d’abord devant le Monument aux Morts de La Bocca, puis devant celui de l’Hôtel de Ville où il a prononcé son allocution officielle devant de très nombreux Cannois, dont les Cadets de la Police Municipale de Cannes, une première en France, et les classes orchestres de trois écoles communales qui ont chanté, avec l’Académie Provençale, la célèbre et traditionnelle Coupo Santo.

« Cette célébration est essentielle parce qu’elle est aussi l’occasion d’appeler les générations actuelles au sursaut moral sans lequel il n’y a pas dans la durée de paix, de sécurité et de liberté. A nous de retrouver un esprit combattant pour permettre à la France d’être indépendante et d’agir en puissance d’initiative. Cela signifie deux choses : un réarmement militaire et une remise en ordre du pays. Le vrai défi est de faire en sorte que chaque jeune qui grandit en France se sente Français par la culture, la langue, le sentiment d’appartenance, l’amour d’un patrimoine commun et le même émerveillement devant ce que notre pays nous lègue. Puisons dans ce symbole du 11 novembre la force de surmonter les difficultés du présent, les antagonismes et les divisions partisanes, celles des origines et des croyances, pour mener ensemble avec courage et détermination les actions que réclame l’avenir de notre pays. Appuyons-nous pour cela sur un grand effort collectif soutenu par le génie des Français qui entreprennent, qui créent et qui osent » David Lisnard.

« A Cannes, terre d’accueil du premier festival au monde dédié à l’Intelligence Artificielle, nous tâchons de maîtriser cette technologie en la mettant au service des agents et non pas en substitution, et donc in fine au service des usagers et des contribuables. » David Lisnard.

Le maire de Cannes a présenté, jeudi 14 novembre, les nouveaux outils à base d’Intelligence Artificielle générative déployés par la Mairie de Cannes. Ceux-ci consistent à simplifier des tâches parfois répétitives réalisées par les agents de la municipalité et donc avec plusieurs objectifs : gagner en productivité, générer des économies, améliorer les conditions de travail des agents et le service rendu au public.

« L’enjeu est de faire en sorte de libérer du temps de travail et de libérer aussi d’une certaine pénibilité du travail des agents pour qu’ils soient plus au contact du public et donc de mettre, grâce à l’Intelligence Artificielle, plus d’humain et d’interaction humaine. A Cannes, terre d’accueil du premier festival au monde dédié à l’Intelligence Artificielle, nous tâchons de maîtriser cette technologie en la mettant au service des agents et non pas en substitution, et donc in fine au service des usagers et des contribuables. La troisième révolution industrielle des technologies numériques, de l’intelligence artificielle, de la robotique (en attendant l’informatique quantique) est un des grands défis de l’humanité. Elle bouleversera (et a déjà commencé à le faire) notre monde. Il est essentiel de porter une grande ambition en la matière, pour l’avenir de nos libertés et pour la prospérité de la France, et donc d’en maîtriser les codes dès aujourd’hui. Choisir et ne pas subir. » David Lisnard.

« Lutter contre ce fléau est un enjeu majeur. Car le harcèlement scolaire brise des vies, gâche des destins et parfois endeuille des familles. Il n’est plus acceptable que certaines situations soient encore hors-radars. Tout comme il n’est plus acceptable de voir l’enfant harcelé trop souvent contraint de changer d’établissement » David Lisnard.

« Il y a quelques semaines je rencontrais la formidable Nora Tirane Fraisse, mère qui a vécu ce qu’il y a de pire pour un parent.

A travers son association, « Marion la Main Tendue », elle mène des actions de sensibilisation et a ouvert deux maisons pour venir en aide aux familles démunies face au harcèlement scolaire. Son courage et sa proactivité, dans le combat qu’elle mène depuis plus de 10 ans après la perte de sa fille, forcent le respect et l’admiration. De cette rencontre est ressortie une volonté commune d’agir ensemble très rapidement. Nous avançons.

Parallèlement, nous signerons prochainement avec l’Académie de Nice une convention visant à renforcer notre collaboration sous tous ses aspects : par la sensibilisation des agents municipaux (notamment présents sur le périscolaire), la prise en charge des victimes, une prévention forte auprès des enfants et familles. Celle-ci permettra d’accroître encore les actions que nous déployons à Cannes, où l’école communale Marcel Pagnol avait été récompensée pour son projet « Y-EAH, je suis là » et sa participation à la mise en place de « bancs de l’amitié ». Les écoles communales René Goscinny et Vagliano ont depuis rejoint le mouvement.

Par ailleurs, Alexandra Martin, notre Députée, a de nouveau déposé sa Proposition de Loi (qu’elle avait déjà déposée en mars dernier mais qui n’avait pas été examinée par la majorité de l’époque) qui visera notamment à diligenter, au moindre indice, une enquête administrative avec conclusion rendue sous 15 jours.

Lutter contre ce fléau est un enjeu majeur. Car le harcèlement scolaire brise des vies, gâche des destins et parfois endeuille des familles. Il n’est plus acceptable que certaines situations soient encore hors-radars. Tout comme il n’est plus acceptable de voir l’enfant harcelé trop souvent contraint de changer d’établissement. Les signaux dits « faibles » doivent être détectés, faire l’objet d’un signalement et surtout d’un suivi rigoureux, afin d’éviter toute mécanique d’engrenage qui est le carburant même du harcèlement.

Comme pour tout, il faut se donner les moyens de pouvoir agir vite et concrètement. » David Lisnard.

« Deux points concernant l’action de la police municipale de Cannes. Le deuxième est la lutte contre l’incivisme et le premier concerne un domaine dans lequel nous n’avons que très peu de pouvoir, puisqu’il s’agit de la lutte contre le deal, la répression de la vente de drogue étant une mission par définition régalienne, à portée judiciaire, du ressort de l’Etat. Mais nous ne restons pas inactifs, bien au contraire » David Lisnard.

« Je tiens à ce que nous utilisions à Cannes au maximum le peu de marges de manœuvre que nous laisse la loi pour participer à ce combat prioritaire. Voici donc le bilan des dix premiers mois 2024 de la Police Municipale dans la lutte contre les trafics de stupéfiants, dans tous les quartiers de Cannes. Une action constante, volontariste, méthodique, menée de jour comme de nuit.

Pour que cette lutte soit efficace, tant en termes de sécurité que de santé publique, la réponse pénale doit être tout aussi implacable. Sinon nous retrouvons les mêmes individus dans nos rues et en bas des mêmes immeubles. Le combat contre ce fléau nécessité d’être global et massif. Les 20 000 places de prison manquantes en France doivent être construites, les détenus étrangers expulsés, sinon le Droit (concrètement la sanction) continuera de s’adapter à la pénurie. Les policiers doivent pouvoir lutter à « armes égales » face aux dealers aujourd’hui lourdement armés, et donc être mieux équipés.

Depuis 2014, nous renforçons les moyens matériels et humains de la Police Municipale, souvent en première ligne, et pour compenser la perte d’effectifs de Police Nationale depuis 10 ans (- 53 agents). Destruction de points de deals, fouille de caves d’immeubles : nous sommes dans une logique de harcèlement.

Je tiens à saluer la proactivité du ministre de l’Intérieur qui vient de m’annoncer l’arrivée de 7 policiers nationaux supplémentaires à Cannes lors des prochaines semaines, et à souligner l’implication du Préfet des Alpes-Maritimes et de ses équipes, ainsi que du Procureur de la République, pour l’accentuation des opérations PM/PN ces derniers mois. Ces opérations communes, appelées « SLIC », sont efficaces et produisent des résultats concrets en tenant mieux le terrain. Le travail doit continuer, partout, dans tous les quartiers, de jour comme de nuit, de façon forte et constante.

Parallèlement, notre Police Municipale continue de lutter contre l’incivisme, autre fléau quotidien de nature et de degré différents. A ce jour, nous en sommes à 236 492 PV dressés par la police municipale contre des incivilités infractionnelles depuis 2014 (PV dont le produit revient à l’Etat et non hélas à la Mairie).

Cela représente plus de 20 000 PV par an, 1 800 PV par mois, 60 PV par jour et plus de 2 PV par heure. Certains trouveront que c’est trop, d’autres trouveront que ce n’est pas assez. Nous agissons toujours, à chaque heure, pour tenter le maximum de flagrances. Car ceux qui me lisent ici depuis plusieurs années savent qu’il s’agit de mon plus ancien combat, que j’avais érigé, dès 2014, en grande cause de mon mandat.

A Cannes, nous n’avons pas attendu la prise de conscience tardive de certains pour appliquer la théorie du carreau cassé. Le « tu casses, tu répares » n’est pas ici une incantation creuse mais une réalité depuis plus de 10 ans à Cannes.

Concrètement, cela se traduit par la répression des jets de détritus et mégots sur l’espace public (2 733 PV depuis le début de l’année), des dépôts sauvages d’encombrants (950 PV depuis le début de l’année), des comportements dangereux en trottinettes électriques (1 485 PV depuis le début de l’année), du non-port de t-shirt sur la voie publique (141 PV depuis le début de l’année), des mixions sur la voie publique mais aussi des déjections canines non ramassées, des nuisances sonores et autres bruits excessifs, ou des comportements dangereux en véhicules, des pollutions, etc.

Ce volet répressif ne peut être efficace que s’il s’inscrit dans une méthode globale, alliant sensibilisation dès le plus jeune âge (notamment à travers nos Passeports du civisme), campagnes de communication impactantes et outils pratiques comme Cannes Civique, permettant de signaler une anomalie et déclencher une intervention rapide.

Nous continuerons ce combat de chaque minute, nous continuerons de remonter inlassablement le rocher de Sisyphe. Pour votre cadre de vie, pour l’attractivité de Cannes et parce que l’individu n’est pas qu’un simple consommateur d’espace public : il a une liberté et donc une responsabilité. » David Lisnard.

David Lisnard a inauguré, lundi 4 novembre, la nouvelle école du numérique installée au cœur du quartier de République. Elle accueille, sans frais de scolarité, conditions de diplôme ou d’âge, des apprenants qui veulent devenir développeur informatique, expert en cyber sécurité, ou spécialiste en intelligence artificielle.

« Cette inauguration répond à un double objectif : la formation, rendre possible la rencontre entre une offre et une demande à Cannes, ville universitaire, et le renouveau de République, pour éviter sa ghettoïsation par l’installation de nouvelles enseignes. Il y a aujourd’hui en France et en Europe un problème démographique sur des métiers en tension, notamment liés aux enjeux numériques. Tout ce qui permet de renforcer le facteur travail est d’intérêt général. Pour pouvoir innover, il faut pouvoir former, et il faut donc des initiatives positives telles que La Plateforme. Le monde ne nous attend pas. Le plus important, ce sont toutes les histoires positives qui s’écriront ici, depuis République » David Lisnard.

David Lisnard tenait, jeudi 7 novembre, une réunion publique à Basse-Goulaine, en Loire-Atlantique, devant plus de 300 énergies : « Notre pays est en déclassement mais peut être un eldorado car il a une qualité qui doit le propulser : la créativité. Nous pouvons trouver la force d’une espérance et nous avons un impérieux devoir vis-à-vis de nos enfants : les rendre fiers d’être Français, d’être les transmetteurs d’une civilisation, de belles valeurs, dont la première est la liberté ».

Auparavant, David Lisnard était aux Sables-d’Olonnes, avec Yannick Moreau, maire de la citée vendéenne, pour visiter le village du Vendée Globe, à quelques jours du grand départ des skippers pour cette « formidable épopée maritime, sportive, et entrepreneuriale. Un condensé d’élite des navigateurs et de succès populaire, d’innovations technologiques et d’aventure humaine. Une France inventive et performante ».

Retrouvez la chronique de David Lisnard pour L’Opinion.

À l’occasion du 150e anniversaire de la naissance de Winston Churchill (1874-1965), cette exposition invite à découvrir une facette méconnue de l’un des hommes d’État les plus influents du XXe siècle.

Sir Winston Churchill pratique en effet la peinture en amateur avec une excitation similaire à celle des batailles à mener. Ambitieux, téméraire et visionnaire, celui qui depuis toujours croit en la grandeur de sa destinée, « j’ai confiance dans mon étoile, j’entends faire quelque chose dans le monde » (lettre à Lady Randolph, 5 septembre 1897), s’adonne avec passion à cet art. Entre les tumultes de la vie politique et les défis de la guerre, il trouve refuge sur la Côte d’Azur, où les paysages lumineux et vibrants nourrissent sa créativité, lui prodiguant équilibre et confiance.

Cette exposition met en lumière le lien qui unit Churchill à Cannes à travers les œuvres qu’il y a réalisées, offrant un regard intimiste sur l’homme derrière le leader. Ses peintures nous invitent à explorer non seulement son esthétique personnelle mais aussi son attachement à notre région, source d’évasion et de paix, une quête permanente. Plongeons ensemble dans l’univers coloré de Churchill, où l’art et la nature se rencontrent dans un dialogue fascinant.                   

« Réduire l’absentéisme, c’est renforcer le service rendu à l’usager et baisser le coût pour le contribuable. C’est améliorer le bien-être des agents au travail, donner du sens à leur mission, les impliquer, notamment dans une démarche de cercles de qualité. 

Aujourd’hui le taux d’absentéisme de la Mairie de Cannes est entre 6,8 et 7,1%. Le temps de travail a augmenté ainsi que la productivité. Ce qui a permis de diminuer les dépenses de fonctionnement (-65,9 millions€ depuis 2014) et de baisser la dette (-71,5 millions€ depuis 2014).

Le tout, sans augmenter les tauxx d’impôts communaux, dans une ville contrastée, au taux de pauvreté (21%) historiquement supérieur à la moyenne nationale (14%), qui assume de fortes charges de centralité et de nombreux aléas (ponctions de l’Etat, inondations, inflation, etc). 

Nous y parvenons par l’allègement des procédures bureaucratiques, la modernisation des moyens (capex), la culture d’appartenance à la Ville, la formation et l’accompagnement des agents dans leur évolution professionnelle, l’écoute et un dialogue social fiable, franc et constant. » David Lisnard