
Retrouvez la chronique de David Lisnard pour L’Opinion.


Le Figaro a suivi David Lisnard lors de sa mission à Mayotte et recueilli ses confidences politiques.


David Lisnard, qui était déjà dans l’archipel en avril 2024, après avoir réuni, deux ans plus tôt, les maires mahorais avec l’Association des Maires de France pour alerter sur la situation sociale, sanitaire, migratoire et sécuritaire, était de nouveau aux côtés des élus et habitants de Mayotte, un mois et demi après le passage dévastateur du cyclone Chido. Une tragédie qui a amplifié les problèmes rencontrés par les Mahorais.

Dès les premières heures du passage du cyclone Chido, David Lisnard avait immédiatement mobilisé l’Association des Maires de France et la Mairie de Cannes pour venir en aide aux populations, dans une situation d’urgence absolue. Celle-ci s’est traduit par une solidarité exceptionnelle des collectivités locales, ce qui a notamment permis, via la Protection Civile et la Croix-Rouge française, d’acheminer de l’eau potable et de la nourriture aux populations sinistrées, d’aider au déblayage des rues et à la gestion des déchets, de rétablir des réseaux électriques ou d’apporter des premiers soins. Cette mobilisation a également permis d’installer un dispensaire médical de la Protection Civile.

Sur place, David Lisnard s’est rendu dans des quartiers dévastés et a échangé avec les maires sur les problématiques rencontrées qui rendent le long travail de reconstruction toujours plus difficile : la gestion des déchets, les fortes tensions sur l’offre scolaire liées à une pression démographique largement sous-évaluée, l’alimentation en eau, les réseaux d’assainissement, la gestion du recul du trait de côte. Tous ces sujets, dont l’essentiel est lié à un mauvais recensement du nombre d’habitants, et que David Lisnard et les élus mahorais avaient déjà soulevés il y a 3 ans, ont été amplifiés par le cyclone. Il faut désormais un projet de territoire, construit avec les élus, et une vraie loi de programmation pour le porter dans la durée. L’immigration incontrôlée est au cœur des problématiques et le travail de maîtrise nécessite une mobilisation permanente et complète, y compris sur le plan diplomatique.

Le soutien de David Lisnard et de l’Association des Maires de France à Mayotte et aux Mahorais s’inscrira dans la durée.

Le maire de Cannes, accompagné de Karol Pila, rescapé d’Auschwitz à 13 ans, alors que toute sa famille avait été déportée, a déposé une gerbe de fleurs devant le monument aux morts de l’Hôtel de Ville de Cannes et rappelé qu’il fallait combattre de toutes ses forces cet antisémitisme qui refaisait surface, alimenté par les discours incendiaires de certaines personnalités politiques d’extrême-gauche.


Lors de la traditionnelle cérémonie des vœux du maire aux Cannois, David Lisnard est revenu sur les actions réalisées en faveur de la qualité de vie des habitants et de l’attractivité de la ville, et les opérations à venir.
Il serait difficile d’être exhaustif, tant Cannes avance depuis plus de 10 ans. Bocca Cabana, Bocca Centre, Gazagnaire, République, rues du centre-ville, Allées de la Liberté, cours Félix Faure, avenue de Grasse, création d’une école (Jacqueline de Romilly), d’un Campus Universitaire (Georges Méliès), rénovation des jetées (Joséphine Baker, Guillaume Apollinaire), reprise en régie municipale des parkings du centre-ville pour y instaurer des tarifs très attractifs, uniques en France, Plan Églises visant à entretenir et rénover le patrimoine communal, sanctuarisation des espaces naturels et débétonnisation, création de 11 jardins publics, politique 100% Éducation Artistique et Culturelle de la maternelle aux études supérieures, ateliers de grec et de latin… Le bilan de David Lisnard, maire de Cannes depuis 2014, ville triple championne du monde du tourisme, est d’autant plus impressionnant qu’il est réalisé dans une totale sobriété fiscale et en baissant continuellement la dette communale (-76,5 M€ depuis 2014 !).

David Lisnard a profité de l’occasion pour aborder les projets en cours et à venir pour « la ville la plus merveilleuse du monde », son « bonheur » : de la rénovation du marché Forville et la création d’un jardin public sur son toit à la création de réseaux de chaleur, de la poursuite de la rénovation du centre de La Bocca, avec la création d’une grande halle au geste architectural fort, d’un grand parking souterrain de 374 places et d’un jardin public de 4000m² au projet Nouvelle Frayère, c’est toute une ville qui continue d’avancer et de se projeter dans son avenir tout en restant fidèle à ses racines.

Cette semaine s’est tenue, à Cannes, la 3ème édition du MIDEM depuis que la Mairie de Cannes a racheté cette marque emblématique pour en faire un festival à la fois populaire et pointu, mêlant concerts et rencontres entre professionnels du secteur. A l’occasion d’une table ronde qui s’est déroulée au Palais des Festivals et des Congrès, à laquelle participaient David Lisnard, Frédéric Leturque, maire d’Arras, Ben Barbaud, fondateur et directeur du Hellfest et Jérôme Tréhorel, directeur général des Vieilles Charrues, la bureaucratie est rapidement arrivée au centre des discussions…
Les organisateurs de festivals ont en effet souligné le poids des excès de normes qui entravent leurs actions dans leur activité. « Ce que vivent les organisateurs de festivals, c’est ce que vit tout entrepreneur dans le privé. Le mille-feuille, le harcèlement textuel, on le subit tous. Ce qu’un festival affronte, c’est ce qu’affrontent les maires ou les chefs d’entreprises. Le combat de la liberté d’action, donc de la responsabilité, concerne les festivals, les industries, le commerce, les pouvoirs publics » David Lisnard.

L’opération, réunissant polices nationale et municipale, s’est déroulée mardi matin dans le quartier de Ranguin, à Cannes. Le lendemain, les forces de l’ordre enfonçaient le clou, avec une nouvelle opération, toujours à Ranguin mais aussi dans le quartier de La Frayère.
« Opération de police de très grande ampleur à Ranguin menée par le commissariat central, qui a permis de démanteler tout un réseau de trafiquants qui opérait à l’échelle départementale, après un travail d’enquête de plus de deux mois. 5 individus ont été interpellés et des quantités importantes de stupéfiants ont été saisies.

« Je salue toutes les forces de l’ordre mobilisées, qu’elles soient nationales ou municipales, aujourd’hui et au cours des dernières semaines, et remercie M. le Procureur de la République pour ses réquisitions et le commissaire pour son action. Imaginez les résultats que nous obtiendrions avec un nombre suffisant d’enquêteurs (il en manque toujours 28 au Commissariat de la Police Nationale de Cannes, auxquels il faut aussi ajouter 18 agents de terrain).

« Le travail continue, partout : à Ranguin, à La Frayère, au Riou, à République, à Bocca Centre et à Cannes Centre. C’est maintenant à la Justice de faire le nécessaire pour la suite » David Lisnard.


Un millier d’énergies étaient présentes, mardi 28 janvier, au Cirque Bormann à Paris pour la soirée des vœux de Nouvelle Énergie. Libérer la société, diriger l’État et assurer l’unité de la nation : David Lisnard est revenu sur son projet pour faire gagner la France et ses propositions phares pour redresser le pays, comme l’instauration d’un étage de capitalisation obligatoire dans le régime des retraites, la suppression de la carte scolaire pour mettre fin à l’égalitarisme ou la suppression de la moitié des agences de l’État.





Après le succès de ses vœux à Cannes le 25 janvier, David Lisnard, le président de Nouvelle Energie, a fait salle comble à Paris le 28 janvier avec pour mot d’ordre de faire gagner la liberté, la France et Nouvelle Energie. Retrouvez l’article Jean-Philippe Feldman paru sur le site de l’IREF.

Il y avait du beau monde à Paris le 28 janvier pour entendre les vœux de David Lisnard : une ministre, Sophie Primas, la porte-parole du gouvernement (même si François Bayrou en a pris pour son grade…), des anciens ministres, dont deux très impliqués dans Nouvelle Energie (Hervé Morin et Hervé Novelli), plus de 200 élus locaux, entre autres.
Après une présentation par la secrétaire générale du parti, la députée Alexandra Martin, et une allocution du directeur général, Romain Marsily, le clou de la soirée était évidemment le discours de David Lisnard. Un long discours de plus d’une heure et demie, mais qui a paru beaucoup plus court du fait du talent oratoire de celui qui est également le président de l’association des maires de France. Nous le synthétiserons sans en respecter l’ordre mais en reliant les passages qui doivent être reliés afin d’être aussi limpide que possible.
David Lisnard s’est une nouvelle fois revendiqué du libéralisme, et il en a décliné les thèmes et les principes : tandis que nous nous trouvons « au bout du système de l’État-providence » et « d’une caste dont les Français ne veulent plus », il souhaite un « État recentré sur ses missions », car « il faut en finir avec le régime technocratique et le social-étatisme ». Dès lors, « Que l’État retrouve sa vocation, non pas d’empêcheur de tourner en rond, mais de contrôleur au nom de l’ordre public ». « Seule la responsabilité individuelle est le gage de la justice et elle est liée à la propriété ». Pour que la France ait un destin, trois conditions doivent être remplies : « unité de la nation (ce qui ne signifie pas, on le verra, absence de décentralisation, bien au contraire), dignité individuelle, liberté individuelle ». Or, il se trouve que tous les hommes politiques actuels ont une « logique social-étatiste, de dépenses publiques, d’interventionnisme », que David Lisnard veut justement briser.
Le mot d’ordre de la soirée a été le verbe « gagner », car David Lisnard n’a nullement souhaité prononcer un discours défaitiste ou décliniste et ce, malgré le « déclassement accéléré » du pays. Au contraire, et sans verser dans le lyrisme, il a adopté un ton raisonnablement optimiste, pointes d’humour à l’appui. « La France a tout pour être un pays gagnant », a-t-il martelé, avant de conclure par un triptyque : « faire gagner la liberté, la France, Nouvelle Energie ». L’objectif, a-t-il joliment souligné, est de faire de notre nation le « symbole mondial de la qualité de vie ».
A cet égard, il a fixé trois objectifs : « Libérer la société, diriger l’État, garantir l’unité de la nation ». Immédiatement après, il a prononcé une phrase importante qui est peut-être passée inaperçue : « Tout le travail est dans le comment », ce qui lui a permis à la fois de donner la marche à suivre à son parti dans la perspective des prochaines échéances électorales et de se distinguer de ses rivaux, partagés entre l’immobilisme (la « godille sur place du Premier ministre », dont « l’éphémère stabilité ne doit pas être le nouveau ‘n’importe quoi qu’il en coûte’ »…) et l’incantatoire (« l’épiphanie libérale » d’Eric Ciotti…). Mais, comme de coutume, le maire de Cannes n’a pas voulu verser dans la « politique politicienne » et il a égrainé une série de réformes qu’il entendait porter. Nous n’en citerons que les plus emblématiques, celles qui font souffler un vent de fraîcheur dans la vie politique française : la retraite par capitalisation, la subsidiarité avec la « création d’une compétition entre les collectivités locales », la « libération de l’école » (annonce suivie d’un tonnerre d’applaudissements), une « économie écologique de marché » ou encore la suppression du principe de précaution de la Constitution.
Enfin, David Lisnard a confirmé qu’il souhaitait l’organisation de primaires « à droite et au centre » pour la prochaine élection présidentielle et qu’il serait évidemment candidat. Un candidat qui garderait « l’intégrité des idées et du projet », façonné par un parti ayant pour objectif de devenir sous 18 mois l’un des quatre premiers de France.
Retrouvez l’article sur le site de l’IREF en cliquant ici.