Face à l’empilement de normes réglementaires, administratives et environnementales, tant nationales qu’européennes, qui fragilisent encore davantage l’équilibre économique déjà précaire de la pêche artisanale méditerranéenne, le Conseil municipal de Cannes a adopté à l’unanimité une motion de soutien.

Cette motion de soutien fait suite à l’alerte adressée, il y a quelques jours, par David Lisnard au Premier ministre François Bayrou sur les effets préoccupants de cette inflation normative. Retrouvez l’article concernant le courrier de David Lisnard à François Bayrou ici.
« La pêche professionnelle est aujourd’hui victime d’un harcèlement réglementaire extrêmement grave, ainsi que de normes absurdes et déconnectées, qui menacent la pérennité de cette activité professionnelle et artisanale.
Nos pêcheurs utilisent des filets statiques de surface – ce ne sont ni des chaluts, ni des filets de traîne – et ces pratiques ne posent donc aucun problème, ni en termes de qualité, ni sur le plan environnemental ou biologique.
Et pourtant, on leur impose des règles absurdes, déconnectées, pensées pour des unités de pêche industrielle, avec chalut, totalement inadaptées à la réalité de la pêche artisanale.
Qu’on foute la paix aux gens, qu’on laisse les pêcheurs pêcher !
Objectivement, et sans tomber dans la démagogie, je crois qu’au vu de l’état du monde et de la situation en France aujourd’hui, les technocrates qui nous gouvernent à Bruxelles comme à Paris, auraient mieux à faire que de pénaliser cette pêche professionnelle artisanale, méditerranéenne, azuréenne, et cannoise en particulier. » David Lisnard
Au cours de cette séance, David Lisnard et le Conseil municipal ont également approuvé la dénomination du « Palais des Victoires – Bernard Brochand ».

« Comme je le fais après chaque séance du Conseil Municipal, voici un point sur certaines délibérations examinées et votées hier soir, qui se traduisent en autant d’actions.
La réalisation d’importants travaux de rénovation de l’école communale Eugène Vial. Notre Plan Ecoles est pour moi une priorité absolue : il est méthodique, solidement doté budgétairement par la municipalité et tourné vers l’intérêt supérieur de l’instruction des enfants comme des conditions de travail des enseignants.
Le soutien à nos pêcheurs professionnels, qui font partie de l’identité de Cannes et dont l’activité déjà fragile est mise en péril par un excès de normes règlementaires, administratives et environnementales, nationales comme européennes. Nous avons ainsi voté une motion de soutien, dans le prolongement de mon courrier au Premier ministre pour l’interpeller sur cette situation. Et je motive d’autres maires des communes côtières.
La réalisation d’une Maison d’Illustre Victor Tuby au Moulin Forville, haut lieu de la identité cannoise et provençale, pour promouvoir et transmettre notre culture et nos traditions. Après la rénovation de la salle principale, nous lançons la phase de finalisation de l’ensemble de l’édifice avec la restauration, mise en sécurité et accessibilité, création d’une scénographie musée, des pièces attenantes et des jardins.
La création d’une station de production d’hydrogène vert sur le site de Palm Bus à La Bocca, pour poursuivre la décarbonation de nos bus. Objectif : alimenter 41 bus à l’hydrogène vert puis d’autres véhicules intercommunaux.
L’organisation de l’exposition « Cannes fait le mur » du 13 mai au 13 juin, qui sera consacrée cette année à Alain Delon.
Le soutien aux populations birmanes, frappées par un séisme meurtrier le 28 mars dernier, qui a causé, à l’heure où j’écris ces lignes, au moins 2 800 morts. Nous avons ainsi, comme nous le faisons très souvent par solidarité après des catastrophes naturelles, voté une aide à destination de l’ONG Acted, présente sur place.
Et bien sûr, nous avons acté la dénomination du « Palais des Victoires – Bernard Brochand », une de ses grandes réalisations et un mot, la « victoire », qui lui va si bien. Faire gagner Cannes était notre passion commune.
Cannes avance ! »
Le maintien de ce cinéma historique en centre-ville : un engagement tenu par David Lisnard.

Après les opérations de démolition achevées en mai 2024, la reprise de la façade rue d’Antibes et la réalisation des fondations de mai 2024 à janvier 2025, puis le terrassement et l’évacuation des terres au premier trimestre 2025, les travaux de reconstruction et modernisation de cet établissement emblématique du patrimoine cannois commencent.

Le Star a été provisoirement fermé en janvier 2016 par son propriétaire, afin d’y engager une opération de rénovation complète. Dès lors, la municipalité a tout mis en œuvre et notamment lancé une procédure d’expropriation de l’immeuble en 2019 pour garantir avec certitude le maintien de ce cinéma de centre-ville, cher aux Cannois. Après un long parcours administratif, le projet a pu être validé et le Star s’apprête à écrire, d’ici quelques mois, une nouvelle page de son histoire.
Ce cinéma complète ainsi l’offre cinématographique très importante de Cannes, qui est la seule commune de sa catégorie à conserver et même développer des cinémas de centre-ville. À terme, Cannes comprendra quatre cinémas majeurs et pas moins de 4 742 fauteuils sur l’ensemble de la commune.

« Parmi les singularités de Cannes, figure celle d’avoir encore des cinémas en centre-ville, ce qui est devenu une exception pour les cités de cette taille. Abandonné depuis plusieurs années, le Star fait partie de l’histoire de Cannes et du patrimoine des Cannois. J’avais inscrit son existence dans le Plan Local d’Urbanisme et sa réhabilitation dans mon projet de mandat car il répond à plusieurs enjeux et génère des effets positifs pour l’animation de la ville. Je me réjouis que son propriétaire s’engage dans la réouverture de ce site emblématique. Sur le plan commercial, le cinéma contribue à dynamiser le secteur du haut de la rue d’Antibes. En matière culturelle et de loisirs, il représente une offre supplémentaire, y compris de salles de projection pour le marché du Film pendant le Festival de Cannes. Enfin, cet équipement assure la transition entre les activités diurnes de la rue d’Antibes et nocturnes du Carré d’or, crée du lien et rassemble les familles et générations. » David Lisnard

Jeudi 27 mars David Lisnard a écrit à François Bayrou, Premier ministre, pour l’alerter sur les conséquences de l’empilement de normes excessives sur l’activité des pêcheurs cannois et méditerranéens.
« Il faut défendre et promouvoir la pêche professionnelle méditerranéenne, et notamment cannoise. J’y suis très attaché, y compris par mon ascendance ! Or, notre pêche locale est en danger, à cause essentiellement de nouvelles normes ne sont pas du tout adaptées à sa réalité artisanale. Il est donc nécessaire d’alerter et de combattre la bêtise technocratique (dans ce domaine aussi…). C’est pourquoi, grâce aux éléments transmis par notre prud’homie cannoise, que j’assure de mon soutien constant, j’interpelle le Premier ministre pour simplifier le cadre réglementaire de la pêche artisanale et permettre aux pêcheurs méditerranéens de vivre dignement de leur activité
Normes réglementaires qui s’empilent. Contraintes administratives et environnementales qui se multiplient. Achat imposé de systèmes de surveillance des navires par satellite. Quotas stricts et différenciés selon les espèces, etc. La pêche artisanale méditerranéenne subit de plein fouet un amoncellement excessif de contraintes inadaptées qui menace directement l’équilibre économique de la profession.
S’il est légitime de protéger les ressources halieutiques, préserver les écosystèmes marins et encadrer l’activité des entreprises industrielles de pêche, il est nécessaire d’adapter ces réglementations aux réalités économiques et sociales des pêcheurs artisans pour leur garantir la possibilité de vivre dignement de leur travail.
C’est ce que j’ai écrit à François Bayrou, Premier ministre, pour une réaction au sommet de l’Etat : « L’empilement de normes réglementaires, administratives et environnementales fait peser des risques graves sur le fragile équilibre économique de la filière méditerranéenne de la pêche artisanale. Le cadre normatif imposé aux pêcheurs artisanaux est inadapté aux réalités d’une profession dont l’activité a scientifiquement très peu d’impact sur les écosystèmes marins. Il est urgent de protéger nos pêcheurs méditerranéens, qui font l’identité de nos communes littorales. Il s’agit de reconnaître leur singularité artisanale qui permettrait, d’une part, d’assurer une gestion plus juste et plus efficace des ressources marines et, d’autre part, de leur garantir de pouvoir vivre dignement de leur activité. Il en va de leur avenir et, en attendant, de leur survie tout simplement. »
Parmi les normes réglementaires, administratives et environnementales imposées aux pêcheurs artisanaux méditerranéens :
– des quotas de pêche très stricts et différenciés selon les espèces, qui sont fixés annuellement par l’Union Européenne conformément aux orientations du règlement européen du 11 décembre 2013 sur la politique commune de la pêche (PCP). Or, études scientifiques à l’appui, la pêche artisanale a un impact environnemental dérisoire sur les écosystèmes marins, contrairement aux pratiques actuelles de la pêche industrielle ;
– l’obligation pour tous les navires sous pavillon français, y compris ceux de moins de 12 mètres, soit 92% de la flotte de pêche en Méditerranée, de disposer d’un système de surveillance des navires par satellite d’ici 2027. Ceci représente des coûts d’acquisition, d’installation et d’abonnement téléphonique importants, absurdes et inutiles ;
– le règlement européen du 20 novembre 2009 qui génère une surcharge administrative pour les restaurateurs et mareyeurs, et impacte également les pêcheurs[1] au détriment de leur activité principale et de la rentabilité de leurs entreprises.
Ces règles s’appliquent à la pêche artisanale locale comme à la pêche industrielle en haute mer, sans distinction. Face à ces constats, les pêcheurs artisanaux doivent bénéficier d’un statut spécifique pour leur permettre d’exercer pleinement leur activité et d’en vivre.
Avec ses 32 pêcheurs professionnels, le Vieux-Port de Cannes accueille depuis toujours la plus ancienne et plus grande prud’homie de pêche des Alpes-Maritimes et du Var. Il s’agit d’une réalité économique, identitaire et humaine cannoise souvent méconnue, mais essentielle aux yeux des Cannois qu’il faut impérativement protéger.
Vive Cannes et vive ses pêcheurs ! » David Lisnard.

Donat-Joseph Mero, maire de Cannes de 1865 à 1874, est connu comme l’artisan de la métamorphose de notre ville. C’est sous son mandat que furent créés La Croisette, le cimetière du Grand Jas ou le canal de la Siagne.
« Le patrimoine d’aujourd’hui est la création d’hier. Il faut faire en sorte que nos racines irriguent une époque et non pas une pierre sèche. Avoir de l’audace, même architecturale, c’est être fidèle au passé. La fidélité à Méro c’est justement d’inventer les futurs éléments de nostalgie. La fidélité ce n’est pas être nostalgique d’un âge d’or qui ne reviendra plus. C’est protéger notre patrimoine, nos paysages, l’âme de notre ville. Nous sommes fidèles à notre source mais on va vers la mer pour paraphraser Jaurès. Nous avons un devoir absolu : défendre Cannes, protéger Cannes, faire évoluer Cannes, faire avancer Cannes » David Lisnard.


Depuis 2014, David Lisnard a fait de la protection des îles de Lérins une priorité de son mandat. Plan Local d’Urbanisme rendant l’île Sainte-Marguerite inconstructible, opposition à la vente par l’État d’une parcelle dont le projet prévoyait la construction d’une villa pour milliardaires, multiplication par 6 de la zone d’interdiction de mouillage, restauration d’éléments patrimoniaux : de toute leur Histoire, les îles de Lérins n’avaient jamais autant été protégées dans leur identité et leur environnement.

David Lisnard a effectué, jeudi 3 avril, une tournée des deux îles pour contrôler les opérations en cours, dont celle de la rénovation et de l’embellissement du port-abri de l’île Saint-Honorat engagée par la Mairie de Cannes, en accord avec les moines de l’île. Le maire de Cannes a souhaité que l’identité des lieux soit préservée, avec la pose de pierres de caractères. Les fameux calades seront également minutieusement restaurées.
David Lisnard était ensuite sur l’île Sainte-Marguerite, où la Mairie de Cannes a lancé les travaux de rénovation du bâtiment T du Fort Royal, propriété communale, et haut lieu de l’identité cannoise, notamment pour la légende du Masque de Fer.


David Lisnard, les équipes municipales, l’ONF et la présidente de l’Association des Amis des îles ont ensuite visité la Batterie de la Convention pour mener une réflexion commune quant à l’utilisation, la protection et la valorisation de cet édifice abandonné.

Sur tous les sujets, David Lisnard martèle que « la vraie réponse est avant tout libérale ». Pour son dernier essai, il choisit un sous-titre – « Manifeste libéral »- on ne peut plus explicite. Et suscite l’enthousiasme. Une chronique de Mathieu Laine à retrouver dans Les Echos.

Retrouvez l’article sur le site des Les Échos.
Retrouvez le chronique de David Lisnard pour l’Opinion.

David Lisnard a remis une « Bourse au permis » à 13 jeunes Cannois. Cette aide financière, pouvant aller jusqu’à 900 €, est accordée en échange d’un engagement citoyen de 70 heures de travaux d’intérêt général au sein des services municipaux ou d’associations locales.

Depuis 2015, 134 jeunes Cannois ont ainsi pu bénéficier de ce dispositif pionnier en France. Cette contribution permet de donner un coup de pouce « responsabilisant » à des jeunes motivés, via une aide municipale versée directement à l’auto-école.

« Nous avons mis en place ce dispositif pour permettre à des jeunes méritants de passer leur permis de conduire. Je crois à la notion de mérite, et je crois aussi que l’automobile est une véritable source d’épanouissement et de liberté. Mais lorsqu’on donne, il doit y avoir une contrepartie d’intérêt général : c’est du donnant-donnant. Vous aider à obtenir ce permis, c’est aussi vous inscrire dans une dynamique de construction civique et citoyenne. Car il n’y a pas de guichet magique : chacun d’entre vous doit contribuer à la vie collective. » — David Lisnard
Retrouvez les 3 heures d’échange entre David Lisnard et Richard Détente, pour son podcast Grand Angle.
Dans cet entretien approfondi, tous les grands sujets qui préoccupent les Français sont abordés :
• La dette et les finances publiques : pourquoi l’État est techniquement en faillite
• La réforme de l’État : comment réduire drastiquement la bureaucratie
• La subsidiarité : le principe qui pourrait transformer notre pays
• L’énergie et le climat : pour une approche pragmatique et efficace
• La défense nationale : comment financer notre souveraineté David Lisnard partage également sa méthode éprouvée à Cannes, où il a réussi à réduire la dette tout en investissant davantage et en baissant les impôts.