
La Mairie de Cannes mène une action extrêmement forte et constante en matière de végétalisation de la ville. Elle se traduit notamment par le Plan Squares décidé par David Lisnard dès 2014 pour rénover les jardins publics de la commune et en créer de nouveaux. Avec un chiffre probant : 11 squares ont été créés depuis 2014, soit un nouveau square par an, et 21 ont été rénovés. Le dernier en date, le jardin Campestra, a été créé dans le quartier du Petit Juas, à proximité du boulevard Carnot, secteur le plus dense de la ville.

« Nous avons souhaité ouvrir cet espace et en faire un lieu public : un square communal pour les familles. C’est un geste fort, à la fois pour créer des espaces verts, mais aussi pour lutter contre les évolutions du climat, notamment grâce aux arbres feuillus, qui prendront de l’ampleur ici comme sur l’ensemble des autres aménagements urbains que nous réalisons. Ce jardin s’inscrit dans une politique globale visant à oxygéner la ville. Nous augmentons le nombre d’espaces verts à Cannes, c’est une réalité factuelle. Cela se traduit notamment par la création ou la rénovation de 32 squares depuis 2014, ainsi que par un PLU très protecteur, qui sanctuarise les espaces naturels de la commune et augmente de 65 hectares les zones agricoles et naturelles. » David Lisnard.

D’une surface de 2 000 m2, cet îlot de fraicheur arboré comprend des espaces de repos, une aire de jeux, adaptée aux enfants porteurs de handicaps, et un terrain de pétanque.


David Lisnard était au collège Gérard Philipe, à Ranguin, pour distribuer 110 exemplaires de la BD « Justes parmi les Nations – Lueurs dans les ténèbres » à 4 classes de 3ᵉ, en présence d’Yvon Bertorello, co-auteur. Au total, 1 500 exemplaires ont été remis aux élèves de 3ème et de Terminale cannois.

« Cette action s’inscrit au croisement de plusieurs enjeux : inciter notre jeunesse à la lecture dans le cadre de notre politique 100% Éducation Artistique et Culturelle, au respect de nos valeurs républicaines et transmettre notre Histoire commune. » David Lisnard.


« Ignorer ce que fut la déportation, ce que furent les camps, ce que fut l’anéantissement méthodique de millions d’êtres humains au cœur du XXe siècle européen, n’est pas une simple lacune. C’est une faute morale.
Une faille civique. Une brèche par laquelle le Mal peut à nouveau se glisser. Notre cérémonie d’aujourd’hui n’est pas seulement une commémoration. Elle est un rappel fondamental à la responsabilité, à la lucidité et à la vigilance. Elle est une exigence politique, morale, presque civilisationnelle. Comme surent le démontrer avec lucidité, courage et sacrifice les Justes, auxquels nous devons l’éternelle gratitude d’avoir sauvé l’honneur de l’humanité. Ce que les déportés ont traversé, ce n’est pas seulement l’effondrement de la dignité humaine, c’est la mise en ruine de tous les repères moraux, intellectuels et spirituels sur lesquels reposaient notre civilisation. Le Mal a une histoire funeste. Il a aussi une actualité. Et il appelle une réponse. Il vient des formes nouvelles, souvent sournoises, parfois bruyantes, que prend la volonté d’effacer notre mémoire, de diviser notre société, de fracturer la civilisation. A Cannes nous assumons de dire que toutes les valeurs et toutes les actions politiques ne se valent pas : celles qui détruisent, oppriment, interdisent ne sont pas l’égal de celles qui cherchent, qui doutent, qui libèrent. » David Lisnard.

Une foule nombreuse s’était rassemblée sur la promenade Charles-Aznavour pour rendre un hommage empreint d’émotion et commémorer, dans le recueillement, la mémoire des 1,5 million de victimes du génocide arménien de 1915.

Lors de cette cérémonie, David Lisnard a également inauguré l’Allée Missak et Mélinée Manouchian, en hommage à ces figures arméniennes de la Résistance française, qui ont fui le génocide de 1915.


Katia Guiragossian, la petite-nièce du couple Manouchian, des membres de l’Union des Arméniens de Cannes et des environs et Alain Terzian étaient notamment présents.



Ateliers de grec, de latin et de philosophie sur le temps périscolaire dès la maternelle, distribution de livres, de dictionnaires à tous les élèves de CM2, Trousseau de lecture conçu dès la naissance jusqu’au 6ème anniversaire, Clubs Coup de Pouce pour accompagner les jeunes élèves en difficulté : la mairie de Cannes a récemment communiqué sur les actions pionnières et concrètes souhaitées par David Lisnard et mises en place au cours de son mandat pour favoriser la lecture. Pour rappel, Cannes a été la première ville 100% Éducation Artistique et Culturelle de France en 2017.
« Lire, c’est développer son imaginaire ; c’est s’approprier des mots et donc maîtriser le langage ; c’est s’extirper de l’instantanéité de notre époque, notamment générée par les écrans et réseaux sociaux, et donc apprivoiser le temps. Lire élève, instruit, émancipe. Un enfant qui maîtrise la langue française aura toujours plus de chance qu’un autre de réussir dans la vie. » David Lisnard.

« La mort du Pape François endeuille non seulement des millions de catholiques, mais aussi tous ceux qui voyaient en lui un homme de paix, de dialogue et de profondeur spirituelle.
À l’heure du vacarme et du relativisme, il fut une voix d’humanité et de constance. En ces jours de célébration du cœur de la foi, après avoir vaincu hier la fatigue de la maladie pour adresser sa bénédiction au monde entier, le pape François a été rappelé par Dieu en ce lundi de Pâques. Chacun peut y voir évidemment un signe pour celui dont le destin hors du commun l’a conduit à rappeler l’universalisme de l’Eglise, notamment dans sa vigueur intègre chez les peuples les plus pauvres. « Tout est accompli ». Et tout reste à mener. » David Lisnard.
David Lisnard est revenu sur le rôle de l’Etat lors du colloque de L’IREF.
David Lisnard était l’invité de Sonia Mabrouk dans la matinale de CNews/Europe 1.
David Lisnard salue le réveil du gouvernement, mais selon lui, sans réforme de fond et sans rupture avec le déni, la maîtrise de la dépense publique restera un mirage. Une tribune à retrouver dans le JDNews.

Réjouissons-nous : le gouvernement semble enfin prendre conscience de l’ampleur du désastre budgétaire et sortir du déni entretenu depuis des années au plus haut sommet de l’État. Sommes-nous pour autant sortis des postures, des discours et des effets d’annonce ? La convocation d’un « comité d’alerte » par le Premier ministre et l’annonce de 40 milliards d’euros d’économies sur le budget 2026 ne sauraient masquer la réalité : aucun plan crédible n’est sur la table. Et ce, pour une raison qui touche au cœur même de la matrice de l’État : tout comme elle complique jusqu’aux plans de simplification, la technocratie à la manœuvre rend impossible toute remise en cause réelle de la dépense publique.
Chaque tentative d’économie se traduit par de nouveaux impôts, de nouveaux dispositifs, de nouveaux acteurs publics, qui alourdissent le poids de l’État. On l’a bien vu avec le budget 2025 : quand le gouvernement annonce des économies, il s’agit d’augmentation d’impôts et d’un ralentissement de l’augmentation de la dépense, dépense qui atteint 1 695 milliards. Depuis 2017, la politique du « n’importe quoi qu’il en coûte », successivement attribué au Covid ou à la guerre en Ukraine, a conduit à une augmentation de la dette de 1 000 milliards, pour atteindre plus de 3 300 milliards : une progression de 46 %, quand la richesse nationale n’a crû que de 27 %.
Créer une spirale vertueuse
Dans le même temps, les autres pays européens ont maîtrisé leur endettement. Si nous nous étions contentés de suivre la trajectoire moyenne de la zone euro, nous aurions aujourd’hui 400 milliards de dette en moins et des charges d’intérêts divisées par deux. Pour financer cette dérive, l’État devra lever plus de 300 milliards sur les marchés financiers, après avoir déjà battu un record à 285 milliards en 2024. Comment prétendre défendre la souveraineté nationale si notre survie budgétaire dépend du bon vouloir de nos créanciers ? Dans ce contexte, les collectivités locales sont désignées comme les vilains petits canards de la dépense publique. Bien qu’elles doivent évidemment participer au redressement national et qu’il existe des collectivités mal gérées, ce procès est infondé.
L’État ne peut pas leur demander de dépenser moins, tout en leur imposant de dépenser plus : car on leur demande de doubler leurs investissements annuels à 20 milliards pour respecter les objectifs de la stratégie bas carbone, on leur impose la hausse du point d’indice des fonctionnaires, l’augmentation de 13 points (!) entre 2023 et 2028 des cotisations retraites à la Caisse nationale de retraites des agents des collectivités locales (CNRACL) pour un coût supplémentaire de 1,2 milliard dès 2025 alors même que l’État y a déjà pioché 100 milliards depuis cinquante ans pour alimenter d’autres régimes déficitaires, des transferts de compétences non financés (gestion des digues, des routes, service public de la petite enfance), ou encore le fardeau du décret tertiaire, estimé à 5,2 milliards par an pendant dix ans. La réalité est simple : 19 % de la dépense publique relèvent des collectivités locales (34 % en Europe), contre 31 % pour l’État, tandis que les dépenses sociales représentent 50 %, soit près d’un tiers du PIB. La France dépense 260 milliards de plus que la moyenne de la zone euro pour des résultats inférieurs en matière d’éducation, de santé, de logement ou de sécurité.
À force d’entretenir l’illusion que l’on peut consommer sans produire, redistribuer sans créer, et prélever toujours plus sans fragiliser la compétitivité, nos dirigeants ont créé les conditions de notre décrochage économique et social. Cette situation est l’aboutissement d’un modèle social étatiste qui ruine le pays depuis plus de quarante ans, avec des prélèvements obligatoires entre 44 et 46 % du PIB qui, loin de rétablir l’équilibre, étouffent l’économie, freinent l’investissement, découragent le travail et affaiblissent l’innovation. Tout l’enjeu est de renouer avec une spirale vertueuse entre réduction massive de la dépense publique, déréglementation et allègement des impôts pesant sur les contribuables, pour sortir de l’effet descendant de la courbe de Laffer, car trop d’impôt tue l’impôt et finit par nuire au service public. C’est sur quoi nous travaillons avec Nouvelle Énergie, avec un plan d’économies de 200 milliards par an sur un quinquennat et une volonté de parvenir à 300 milliards. Mais ceci n’est qu’un moyen : l’objectif est de relancer la production de richesse pour, à terme, faire croître le PIB plus vite que les dépenses publiques et réduire durablement leur poids dans notre économie.
Pour cela, l’urgence est d’abord de réformer l’État pour réduire durablement la dépense et le rendre plus fort en réduisant son périmètre d’action. Cela passe par la suppression des agences inutiles, l’élimination des doublons, la réduction du millefeuille territorial, l’abrogation des normes qui paralysent l’initiative et la concentration des moyens sur les missions régaliennes, le respect de la subsidiarité ascendante, le transfert des pouvoirs réglementaires de l’État aux collectivités. Il nous faudra supprimer les 600 000 postes administratifs de trop, privatiser tout ce qui peut l’être, introduire de la concurrence dans le fonctionnement des administrations et collectivités, réduire les fonctions dites support, souvent productives de process contraignants, coûteux et inutiles, cibler le non-remplacement des départs en retraite, lutter contre l’absentéisme, et instaurer une culture de la responsabilité, indispensable dans l’administration.
En finir avec le rabot et l’impôt
En somme, moins d’État bureaucratique, plus d’État régalien. Moins de contrôle, plus d’action, moins d’administration, plus de liberté et de responsabilité. Cette réforme doit s’articuler avec une refonte de notre modèle social : allocation sociale unique plafonnée, lutte systématique contre la fraude. La convergence des régimes de retraite public et privé, la limitation de l’indexation des pensions élevées, la suppression de l’abattement fiscal de 10 % et l’introduction progressive d’un étage obligatoire de capitalisation indispensable pour garantir la pérennité du système. À ces réformes structurelles s’ajoutent des mesures immédiates : limitation de l’accès aux prestations non contributives aux seuls nationaux, suppression de l’AME, refonte totale de la politique du logement, rationalisation des aides aux entreprises, diminution des subventions aux associations, recentrage de l’Assurance maladie sur les soins essentiels sans remise en cause du principe de l’universalité des remboursements.
Ce plan de redressement n’est pas un catalogue de coupes budgétaires. Il faut en finir soit avec le laxisme budgétaire, soit avec le rabot et l’impôt. Il est temps de déployer une vision par missions, objectifs et gestion de projets, avec sens de l’exécution et évaluation au sein de l’État. Chaque économie doit se traduire par une amélioration du niveau de vie des actifs, un soutien à l’investissement productif et un renforcement des missions fondamentales de l’État. L’enjeu n’est pas financier. Il est existentiel. La France ne peut plus se payer le luxe du déni et de la procrastination. C’est non seulement possible, mais indispensable pour rendre à la France les moyens de sa prospérité et de sa liberté.



Retrouvez la chronique de David Lisnard pour L’Opinion.
