La résidence autonomie Saint-Louis, dédiée aux personnes âgées à faibles ressources, est un projet de mandat de David Lisnard. Il l’a inaugurée vendredi 9 mai, en présence des résidents et de nombreux habitants du quartier.

« Il y a 110 logements ici, dans la toute nouvelle résidence autonomie Saint-Louis que nous venons d’inaugurer. C’est un magnifique lieu, pour un projet de mandat fort, tant dans sa concrétisation que sa symbolique. D’abord parce qu’elle compte plus de logements que la capacité totale des résidences Les Alizés et Soleil Couchant, qui étaient devenues obsolètes, très vieillissantes, en plus de mettre 14 logements à disposition de la Police Nationale. Les appartements sont plus modernes, fonctionnels et spacieux, accessibles aux personnes à mobilité réduite et à l’aide sociale. Nous y avons également créé un grand parking de 141 places, avec 56 emplacements destinés aux riverains (soit 67 places de plus qu’avant les opérations). Le toit, équipé de 155 panneaux photovoltaïques, permet d’assurer 50% de l’autonomie énergétique du bâtiment.

« Ensuite pour sa vocation sociale : située à proximité immédiate de l’école Eugène Vial et de la crèche Les P’tits Mousses, elle permettra d’organiser de nombreuses actions intergénérationnelles tout au long de l’année.

Enfin parce qu’elle se situe dans un quartier traversé par de nombreux projets emblématiques depuis 2014 : c’est au Petit Juas que nous avons détruit un ancien immeuble vétuste à l’abandon pour y créer le square Mallarmé, situé à quelques pas de la résidence Saint-Louis, ou plus récemment le jardin Campestra, que nous expérimentons notre Conseil de quartier ou que nous avons rénové l’antenne de Cannes Seniors Le Club.

Il y a une bonne énergie dans cette résidence, de la lumière et surtout des sourires. Puissent les prochaines pages de ce lieu continuer de s’écrire selon cette saine trinité… » David Lisnard.

Retrouvez la chronique de David Lisnard pour l’Opinion.

La Mairie de Cannes mène une action extrêmement forte et constante en matière de végétalisation de la ville. Elle se traduit notamment par le Plan Squares décidé par David Lisnard dès 2014 pour rénover les jardins publics de la commune et en créer de nouveaux. Avec un chiffre probant : 11 squares ont été créés depuis 2014, soit un nouveau square par an, et 21 ont été rénovés. Le dernier en date, le jardin Campestra, a été créé dans le quartier du Petit Juas, à proximité du boulevard Carnot, secteur le plus dense de la ville.

À quelques jours du Festival de Cannes se tient, à l’Espace Miramar, la 1ère édition du Festival International des Films des Écoles de Cinéma, projet de mandat de David Lisnard, en partenariat avec le Poitiers Film Festival. De nombreux écoliers et collégiens cannois ont assisté à des projections dans le cadre de la politique 100% Éducation Artistique et Culturelle de la Mairie de Cannes.

Les créations des étudiants du Campus Georges Méliès (ESRA, Université Côte d’Azur) et du BTS Carnot étaient sélectionnés. Lundi matin la séance a concerné la diffusion de 20 courts-métrages d’étudiants du monde entier, dans le cadre du concours « Quand le son crée l’image », organisé par l’UNESCO et La Semaine du son.

« À Cannes, nous avons fait de la culture le premier budget de la Ville, avec un pilier, notre politique 100% Éducation Artistique et Culturelle. Par les arts, par la culture, les individus s’élèvent. Plus on arrive à créer, plus on est libre. La culture rassemble, réunit, soude. C’est à la fois collectif et individuel » David Lisnard.

Les Assises de quartiers sont un moment de civisme et de démocratie locale qui se tiennent dans tous les quartiers et permettent aux habitants d’échanger avec le maire et les services de la Ville de Cannes. Prévues depuis plusieurs semaines, elles se tenaient lundi soir à la Salle des Fêtes de La Bocca, entre Coubertin et La Frayère, en présence du Commissaire de la Police Nationale de Cannes, du tissu associatif et des bailleurs sociaux.

David Lisnard, avant de procéder au traditionnel questions-réponses avec les habitants sur de nombreux sujets de proximité et d’évoquer les opérations et aménagements en cours dans le quartier, tels que la restructuration de logements, la réfection de halls d’immeubles, l’installation de nouvelles caméras de vidéo-protection, les dispositifs de lutte contre les inondations, la plantation d’arbres ou la création du futur centre « Sport-Santé », est revenu, sans concessions et en toute franchise, sur les récents incidents survenus à La Frayère, en lien avec les trafics de stupéfiants, véritable fléau national.

« C’est un quartier qui devrait être agréable, qui est arboré, avec des gens bien, mais qui malheureusement est plombé par le deal. Ce sont pour l’instant des règlements de compte entre dealers. Je sais que je ne devrais pas dire cela, mais j’avoue ne pas arriver à avoir de larmes lorsque des trafiquants se font molester ou tabasser. En revanche ce sont des violences qui sont inacceptables. On peut toujours choisir ce qu’on fait dans la vie. Il n’y a pas d’excuse sociale, on peut toujours galérer, ramer, je ne porte pas de jugement moral, mais les dealers savent très bien ce qu’ils font. Cette situation ne peut pas durer. On aura un jour des dommages collatéraux. Il faut s’attaquer aux consommateurs, aux voyous, qui sont les premiers responsables, la Mairie doit toujours faire plus d’efforts, la Police Nationale doit toujours être plus présente, la Justice doit exécuter les peines et les familles doivent assumer. Il faut un travail très puissant d’investigation, d’enquête et de sanction. Il faut mettre en taule ceux qui nuisent aux autres. Je demande aussi un pouvoir d’expulsion des HLM de ceux qui nuisent aux autres. Un logement à loyer modéré est co-financé par la société. Il est scandaleux que la société aide des individus qui nuisent à la société » David Lisnard.

Pour rappel, la moitié des investissements du projet Nouvelle Frayère concerne la sécurisation du quartier et la lutte contre les risques majeurs. David Lisnard a obtenu de l’État la présence d’une compagnie de C.R.S dans le quartier. Il a également insisté sur la nécessité de préparer l’après. La Police Municipale, dépourvue de moyens judiciaires, est présente jour et nuit à La Frayère. Consécutivement aux récents événements, plusieurs interpellations ont déjà eu lieu.

Après le traditionnel hommage devant le Monument aux Morts de La Bocca, David Lisnard a prononcé son allocution sur le parvis de l’Hôtel de Ville où, avec Alexandra Martin, il a dénommé un jardin en l’honneur de Christian Bridoux, Cannois et héros de la Résistance française, disparu il y a quelques mois. Son épouse était aux côtés du maire de Cannes et de la Députée de la 8ème circonscription des Alpes-Maritimes.

« Le 8 mai nous rappelle que la liberté est inséparable de la souveraineté. C’est parce que des nations libres ont défendu leur indépendance que le totalitarisme a été vaincu. Ce rappel historique nous oblige. Ce mal du renoncement est aujourd’hui de retour. Un renoncement qui ronge l’État, affaiblit la nation, et entrave notre capacité d’agir dans un monde marqué par le retour des États-puissances et la résurgence des totalitarismes armés.

« Christian Bridoux avait à 17 ans, l’âge où normalement l’on sacrifie sa vie à l’insouciance, décidé de la sacrifier à la liberté de son pays et de défendre les valeurs de patriotisme, d’opiniâtreté dans le courage et de loyauté dans la camaraderie.

« L’histoire est celle que nous faisons par nos choix du présent. Cette capacité de rupture que possède l’homme, cette sublime liberté, est une étourdissante responsabilité. Notre devoir, en ce 8 mai, c’est de raviver partout en France la flamme de l’espérance. Prenons le risque de croire en des jours meilleurs, et surtout de les bâtir nous-mêmes. » David Lisnard.

Tribune : Après plusieurs alertes sur les dangers de certaines politiques publiques, la crise du secteur immobilier s’est intensifiée, fragilisant non seulement le secteur de la construction mais aussi l’accès au logement pour de nombreux Français. L’impact des décisions administratives et fiscales restrictives est désormais critique. Par David Lisnard, Viviane Chaîne-Ribeiro et Yves d’Amécourt.

En janvier 2023, nous mettions en garde contre les restrictions d’accès au crédit, avant de dénoncer en juillet les effets délétères des ZFE, ZAN et DPE. Un an plus tard, nos inquiétudes se confirmaient face à l’impact de ces dispositifs. Nous sommes en février 2025 et la situation est critique.

L’adage « Quand le bâtiment va, tout va » illustre parfaitement l’impasse actuelle : les rigidités administratives et fiscales ont contribué à l’effondrement du secteur et plus grand-chose ne va.

La construction neuve s’effondre

En novembre 2024, les permis de construire restaient inférieurs de 30 % aux niveaux pré-Covid, et seuls 258.500 logements ont été mis en chantier sur un an, soit une baisse de 16 % sur douze mois et 33 % par rapport à 2019. Le marché de l’ancien subit aussi ce recul : 778.000 transactions fin novembre 2024 contre 872 .000 un an plus tôt.

Par ailleurs, les critères bancaires restrictifs ont conduit à une chute du volume des nouveaux crédits immobiliers à 110,1 milliards d’euros, le niveau le plus bas depuis 2014, freinant l’accession à la propriété et l’activité du secteur.

Face à cette impasse, il est impératif d’adopter une ambition claire. L’objectif doit être que 500.000 logements par an soient construits, seuil de rééquilibrage du marché. Or, la charge fiscale qui pèse sur le logement représente 2,2 % du PIB, contre 1,1 % en moyenne dans l’OCDE, soit une surcharge de 30 milliards d’euros sur les porteurs de projet ! Voilà entre autres ce qui décourage l’investissement et alourdit le coût du logement pour le client.

Les conséquences sont manifestes

La Fondation pour le Logement des Défavorisés estime que 350.000 personnes étaient sans domicile en 2024, soit une hausse de 145 % en douze ans. Cette précarisation du logement résulte d’une série d’injonctions paradoxales : l’État prétend encourager la construction tout en restreignant l’accès au foncier avec le ZAN ; il incite à la rénovation tout en rendant l’emprunt inaccessible via les critères du HCSF ; il alerte sur la crise du logement tout en interdisant la mise en location de nombreux biens au nom de critères énergétiques contestables.

L’absurdité de la loi SRU illustre également cette approche dogmatique du logement. Avec la loi Climat et Résilience, l’État raréfie le foncier, et crée donc une pénurie de logements sociaux, qu’il s’empresse ensuite de taxer. Plutôt que de favoriser une politique souple et adaptée aux réalités locales, il impose aux communes un quota rigide de 25 % de logements sociaux, sous peine de sanctions financières.

Cette exigence aveugle ne tient compte ni des spécificités locales, ni des contraintes territoriales, ni de la dynamique du marché. Dans certaines communes, elle pousse les municipalités à freiner la construction pour ne pas voir leurs obligations sociales exploser, ce qui aggrave la pénurie et renchérit les prix pour tous.

Cette loi décourage les promoteurs et sacrifie le marché : les investisseurs privés se détournent, la construction ralentit, et l’accès au logement devient un parcours d’obstacles pour les classes les moins favorisées. Il est urgent de redonner aux élus locaux la maîtrise de leur urbanisme et d’encourager un partenariat équilibré entre collectivités, investisseurs et propriétaires pour assurer un développement harmonieux et viable du logement.

Par ces dispositions législatives et réglementaires, les gouvernements déstabilisent le marché locatif. D’ici 2028, il est prévu d’éradiquer entre 7 et 8 millions de logements classés F et G.

Déjà, la location des logements classés G est interdite depuis le 1er janvier, accentuant la crise de l’offre locative. Or, ces critères sont déjà très discutables sur leur pertinence environnementale : inspirés par une logique anti-nucléaire, les DPE appliquent un malus injustifié de 230 % à l’électricité, ce qui fausse gravement l’évaluation énergétique réelle des logements.

Cette inconséquence politique et cette incohérence administrative (et inversement) illustrent une fragmentation bureaucratique préoccupante. Le député Pierre-Henri Dumont rapportait récemment que, lors d’une réunion au ministère de l’Environnement, un représentant de l’ADEME lui aurait déclaré :

Cette cacophonie institutionnelle empêche toute politique cohérente du logement. Pire encore, au lieu d’alléger ces contraintes, le gouvernement a ouvert la voie à l’augmentation des droits de mutation (DMTO).

Notre objectif, avec Nouvelle Énergie, est de faire de la France une nation de propriétaires, en portant le taux d’accession à 70 % d’ici dix ans, contre 57 % aujourd’hui. Un tel résultat se fera au profit de tous ceux qui cherchent à se loger correctement, notamment aux locataires qui verront offre et demande totalement rééquilibrées en leur faveur. Pour cela, nous proposons de supprimer toutes ces entraves fiscales et réglementaires.

De nombreuses autres mesures s’imposent

Il faut en premier lieu réviser les DPE afin d’éliminer le malus absurde sur l’électricité, ce qui permettrait à de nombreux logements d’échapper aux classements F et G et d’être remis sur le marché locatif. Ensuite, il est crucial de libéraliser le crédit immobilier en supprimant les restrictions imposées depuis janvier 2022.

Dans ce but, nous proposons de redonner aux banques la capacité d’évaluer librement la solvabilité de leurs clients, notamment les propriétaires bailleurs. Il est également essentiel d’assouplir les règles d’investissement immobilier, notamment en facilitant le transfert de crédit et d’hypothèque en cas de déménagement, et en permettant aux bailleurs d’opter pour la TVA et l’amortissement, comme cela est le cas pour les loueurs en meublé non professionnel. Enfin, la suppression du ZAN tel qu’il est conçu est nécessaire pour libérer le foncier et relancer la dynamique de construction.

Parallèlement, les élus locaux doivent retrouver la maîtrise de l’urbanisme et de l’aménagement, car ce sont eux, et non l’État, qui sont les mieux placés pour adapter les réglementations aux besoins de leur territoire.

Ces mesures ne représentent aucun coût pour l’État. Au contraire, par la relance du marché, elles lui rapportent. Elles ne nécessitent aucun financement public, mais simplement une libération des initiatives économiques et une refonte des règles administratives obsolètes. Libérer ne coûte pas, mais asphyxier le marché a un prix : celui du déclassement économique et de la souffrance sociale.

Retrouvez cette tribune sur le site de La Tribune ici. 

David Lisnard alerte le gouvernement sur la tentation de lever de nouveaux impôts sur le dos des collectivités. Il revient aussi sur la situation à droite à deux ans de la présidentielle de 2027. Une interview parue dans Le Parisien, dimanche 4 mai. 

David Lisnard était l’invité du Face à Face ce mercredi 7 mai. Il s’est exprimé sur les agressions de maires en France, le narcotrafic mais aussi les déserts médicaux.

Comme le veut la tradition, les groupes provençaux, l’Espérance de Cannes, ainsi que des représentants des marchés et des fleuristes ont offert du muguet à David Lisnard lors de l’aubade annuelle organisée dans le bureau du maire, à l’occasion du 1er mai.

Ce 1er mai au matin, dans le bureau du maire, Cannes a une nouvelle fois célébré l’une de ses plus traditions : l’aubade au maire. Sous un soleil printanier, la Fanfare de Cannes, accompagnée de membres des groupes provençaux, de l’Espérance de Cannes, ainsi que de représentants des marchés et des fleuristes, a offert un moment musical empreint de convivialité et d’attachement aux traditions locales.

David Lisnard a accueilli les nombreuses personnes présentes avec chaleur, recevant symboliquement le brin de muguet, fleur emblématique du 1er mai. Plus qu’un simple geste, cette offrande perpétue une coutume ancienne, reflet d’un attachement profond à l’histoire et à l’âme de la ville.

L’aubade du 1er mai, portée notamment par la Fanfare de Cannes — institution musicale de la cité — et l’Académie Provençale, gardienne des traditions locales, témoigne de la volonté cannoise de préserver un patrimoine vivant. Chants, musiques et costumes traditionnels provençaux ont ponctué la matinée, rappelant les racines populaires et festives de cette cérémonie.

David Lisnard a salué “un moment de fraternité, qui célèbre le lien entre les générations, la culture locale et l’amour du territoire”. Un rendez-vous annuel qui, au-delà du symbole, incarne la mémoire collective et le respect de l’identité de Cannes.