Retrouvez la tribune de David Lisnard, cosignée par plusieurs maires du littoral méditerranéen, parue dans Nice-Matin le dimanche 29 juin 2025.

Paris Match a suivi David Lisnard lors de son déplacement dans les Landes et en Gironde, à la rencontre des élus, des acteurs économiques et des citoyens. Une immersion au cœur d’un terrain où se dessine une autre vision de l’action publique.

Retrouvez la chronique de David Lisnard pour l’Opinion.

ENTRETIEN – En marge de son déplacement en Mayenne et en Maine-et-Loire, David Lisnard a répondu aux questions de Ouest-France.

Pour David Lisnard, la France ne peut plus faire l’économie d’un nouveau cycle. « Nous sommes arrivés au bout du bout d’une façon de gouverner. On vient de passer derrière l’Italie en création de richesse par habitant, derrière l’Espagne en industrie manufacturière. On n’a jamais dépensé autant d’argent public et on a 24 % d’urgences hospitalières saturées, qui ne peuvent plus assurer la continuité du service public. On recrute des fonctionnaires, mais il n’y en a plus sur

le terrain à cause de la bureaucratie… » Maire de Cannes et président de l’Association des maires de France (AMF), il répond aux questions de Ouest-France.

À neuf mois des élections municipales, sentez-vous un désir d’engagement chez les Français ? Le mandat d’élu local intéresse-t-il toujours ?

Difficile à dire. Nous ne sommes pas encore entrés dans le temps de la campagne. Mais la France se caractérise toujours par sa force civique, avec près de 500 000 élus locaux, dont une large majorité de bénévoles. J’ai donc le sentiment que oui, les vocations seront encore au rendez-vous en mars 2026.

Pour autant, les démissions de maires n’ont jamais été aussi

nombreuses. Comment les éviter ?

Les maires ne demandent pas à être aidés ou assistés. Ils veulent pouvoir travailler. Or, depuis une vingtaine d’années, les obligations pesant sur nous n’ont jamais été aussi fortes. Et parallèlement, les pouvoirs des maires ont été réduits. C’est l’élément fondamental de la démotivation des élus. Voilà pourquoi, en 2025, nous avons quatre fois plus de départs de maires et d’adjoints qu’en 2005. Dont beaucoup d’hommes et de femmes élus en 2020.

La faute à la bureaucratie ?

Elle nous étouffe. Le nombre d’articles du Code général des collectivités territoriales a ainsi triplé en deux décennies. Le Code de l’environnement est passé de 100 000 mots en 2012 à un million en 2022. Et cela continue. Tout cela crée une difficulté d’action juridique, mais aussi financière puisque nous avons perdu notre levier qu’est la taxe d’habitation. Et pour couronner le tout, on nous impose des règles parfois contradictoires. Depuis le 1er janvier, une loi nous demande de créer des emplois dans les crèches, mais dans le même temps, il nous faut baisser les dépenses…

L’État comprend-il le désarroi des élus locaux ?

Dans les discours, il faut le reconnaître, on est plus aimable avec nous qu’avant. Mais nous ne demandons pas à être flattés, nous ne demandons pas l’assistanat de l’État. On demande juste à pouvoir travailler. La France doit libérer l’action et la création. Bien sûr qu’il faut des normes et réglementations, mais c’est comme le cholestérol : il en faut de la bonne.

Mi-juillet, François Bayrou présentera son plan d’économies de 40 milliards pour 2026. Craignez-vous que les communes soient encore obligées de se serrer la ceinture ?

Ce que je crains surtout, c’est que ce ne soit pas un plan d’économies, mais un plan de prélèvements supplémentaires. Or, pour moi, des économies, ce sont des suppressions de charges. Je mets en garde l’État : il ne doit surtout pas s’attaquer aux capacités d’investissement des collectivités locales, représentant 75 % de l’investissement public. Moins l’État est capable de se

réformer, plus il prélève les entreprises, les ménages et les collectivités. Moins il est capable de réduire ses dépenses de fonctionnement, plus il s’attaque aux dépenses d’investissement.

Quelles sont les charges que vous souhaitez voir allégées ?

Que l’État, ses agences et directions cessent de nous imposer des études inutiles sur nos projets. Il y a quinze ans, un projet se montait en dix-huit mois. Aujourd’hui, il demande quatre ans. Ce sont des surcoûts énormes pour les collectivités. Un exemple : pour pouvoir réutiliser les eaux usées traitées de ma station d’épuration, m’en servir pour arroser les espaces verts

et les stades de foot au lieu de les rejeter dans l’eau de mer, je suis obligé tous les ans de faire les mêmes dossiers, les mêmes études. Nous avons, par ailleurs, lancé un projet de construction d’un ouvrage de rétention des eaux protégeant une partie de la population cannoise. Sur ce dossier, je n’ai aucun recours, mais on me demande une énième étude parce que la tortue Hermann vient frayer dans la zone. Or la tortue n’est pas débile. Elle a compris qu’elle va devoir se déplacer de quelques mètres !

La fin des zones à faibles émissions, est-ce une bonne chose ?

Oui, parce qu’elles n’apportent rien à l’environnement, ni à la santé publique, contrairement à ce que raconte la ministre de façon très populiste. Ces ZFE sont extrêmement pénalisantes pour les habitants concernés et extrêmement insignifiantes pour la planète.

La question des déserts médicaux sera au cœur de la campagne des municipales. Faut-il réguler l’installation des médecins ?

Réguler la pénurie ne changera rien. Toute mesure coercitive supprime des vocations. Depuis un quart de siècle, la France a voulu administrer la santé, n’anticipant pas le vieillissement de la population, la hausse des maladies chroniques et le besoin d’investissements en robotique et numérique. On le paie maintenant. Mais les choses évoluent, heureusement. La fin des numerus clausus et apertus est une bonne chose afin d’accroître le nombre de praticiens. Mais former un soignant demande du temps. En attendant, il faut libérer du temps médical aux praticiens, réduire leurs obligations administratives, lever les freins à l’installation des professionnels de santé… 

Les jours de François Bayrou au gouvernement sont-ils comptés ?

Nous sommes arrivés au bout du bout d’une façon de gouverner. On vient de passer derrière l’Italie en création de richesse par habitant, derrière l’Espagne en industrie manufacturière. On n’a jamais dépensé autant d’argent public et on a 24 % d’urgences hospitalières saturées, qui ne peuvent plus assurer la continuité du service public. On recrute des fonctionnaires, mais il n’y en a plus sur le terrain à cause de la bureaucratie…

On ne peut plus faire l’économie d’un nouveau cycle.

C’est-à-dire ?

Avoir un président de la République et une majorité parlementaire alignés. Il faut sortir de l’entre-deux que nous connaissons aujourd’hui. C’est la porte ouverte à tous les démagogues, à tous les extrémistes.

Emmanuel Macron doit-il démissionner ?

Oui. Emmanuel Macron doit prendre acte de son échec. Et annoncer qu’il démissionnera dans les quatre mois afin de laisser le temps aux candidats, aux partis de s’organiser, de mener une vraie campagne. Le ou la nouvelle présidente devra, ensuite, dissoudre l’Assemblée pour avoir un Hémicycle de la même majorité.

Pour vous, il est impossible de tenir encore deux ans et d’attendre la présidentielle de 2027 ?

C’est peut-être possible par des habiletés : conclaves, Ségur, Roquelaure, conseils nationaux… mais ce n’est pas bon pour le pays. Il faut retrouver une ambition économique, sécuritaire, éducative et scientifique. On ne peut pas le faire dans la bouillie actuelle.

Dans ce contexte, que doivent faire les Républicains ? Quitter le gouvernement ?

Bruno Retailleau, qui fait objectivement du très bon travail, devra forcément partir dans les prochains mois afin de participer à une autre offre politique.

Après l’été, nous rentrerons dans une phase nouvelle.

Quel rôle national ambitionnez-vous de jouer ?

L’enjeu, aujourd’hui, est de redresser le pays. Pour cela, il faut gagner les élections. J’en appelle donc à une compétition ouverte à droite et au centre avant le premier tour de la présidentielle. Les Français trancheront. Ceux qui perdront soutiendront celui ou celle qui aura gagné ou se tairont jusqu’au scrutin. Celui ou celle qui gagnera ira jusqu’au bout avec l’intégralité de son projet.

Vous serez dans la compétition ?

Oui, parce que j’ai un projet à défendre. Dans cette primaire, il faudra accueillir tous ceux qui ne veulent pas faire perdre la droite en menant une aventure solitaire. M. Dupont-Aignan, Mme Knafo sont les bienvenus. Mais il faudra accepter le verdict. Pour isoler l’extrême gauche et l’extrême droite, il faut retrouver une confrontation forte et raisonnable entre la gauche et la droite.

À quel moment faut-il organiser cette primaire ?

Entre les municipales de mars 2026 et l’été suivant. Mais si d’ici là, il y a une nouvelle dissolution ou une démission du chef de l’État, il faudra réagir vite.

Retrouvez cet entretien sur l’article de Ouest-France en cliquant ici.


Mardi 24 juin, David Lisnard s’est rendu à Angers à l’invitation de Stéphane Piednoir, sénateur du Maine-et-Loire et relai de Nouvelle Énergie dans le département. Il a d’abord échangé en petit comité avec les adhérents du mouvement sur les défis locaux et les grandes priorités nationales puis a tenu une réunion publique devant plus de 250 personnes.

« Je suis d’abord un père de famille. Et je ne veux pas que mes enfants vivent dans un pays où règne la violence ou l’insécurité culturelle. Je veux leur transmettre une France forte, libre, sûre, fidèle à ses principes républicains, où l’on peut s’émanciper par l’effort et la responsabilité. Un État qui frappe les honnêtes citoyens et excuse les voyous est un État injuste. Il est temps de restaurer une autorité claire : que chacun soit responsable de ses actes et que les sanctions soient effectives. Il faut restaurer une école de la transmission : une instruction rigoureuse, des programmes clairs débarrassés des scories idéologiques, des enseignants reconnus. L’école doit instruire, pas endoctriner. Chacun son rôle : aux familles d’éduquer, à l’école d’instruire.

« La France détient le record mondial des dépenses publiques et des impôts, mais aussi celui de la défaillance des services essentiels. C’est le signe d’un système épuisé par la bureaucratie. Nous ferons 200 milliards d’économies, non pas pour faire mal, mais pour mieux investir : dans l’école, la santé, la sécurité. La propriété, c’est la condition de la liberté. Pourquoi se lever, travailler, prendre des risques si l’on ne peut rien posséder, rien transmettre ? Toutes les sociétés qui ont bafoué la propriété ont sombré dans le totalitarisme et la pauvreté. La propriété, ce n’est pas l’égoïsme : c’est la dignité, c’est la projection dans l’avenir, c’est le moteur de la prospérité collective. L’extrême gauche, ce sont les passions tristes. Derrière des discours humanistes se cache un fond totalitaire : le refus de la responsabilité individuelle, l’assignation identitaire, la haine de la réussite et le rejet de la liberté. C’est une menace réelle pour notre démocratie, d’autant plus dangereuse qu’elle se pare des habits de la vertu.

« L’espérance suppose des efforts, de la rigueur. On ne construit rien sur la nostalgie. On avance en regardant le réel en face, pas en fantasmant un passé idéalisé. La France est une promesse. Une espérance. Ce pays, plein de talents et de diversité, mérite un projet à la hauteur de son histoire. Pour cela, nous devons lui redonner une nouvelle énergie, portée par la lucidité, le travail et l’ordre républicain » David Lisnard.

L’Association des Maires de France a organisé cette semaine à Paris les Assises Nationales du Civisme, auxquelles de nombreux ministres et maires de toutes couleurs politiques ont participé, dont le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau.

« 280 782, 35 947, 13 914. Ces quelques nombres ne sont pas les prochains numéros de l’Euromillions ou un code secret. Dans l’ordre il s’agit :

280 782 : le nombre de PV dressés pour Incivisme depuis 2014 ;

35 947 : le nombre de PV dressés pour jets de mégots depuis 2014 ;

13 914 : le nombre de PV dressés pour dépôts sauvages depuis 2014.

Je m’exprime régulièrement sur le sujet, en rappelant que le produit de ces PV, pourtant dressés par la police municipale, ne revient malheureusement pas à la Ville mais à l’Etat, que la lutte contre l’Incivisme est tel Sisyphe et son rocher qu’il faut constamment remonter. Et nous le remontons chaque jour, depuis que j’en ai fait, dès 2014, la grande cause de mon mandat.

Ce combat, j’ai souhaité le porter aussi avec l’Association des Maires de France et il sera dans quelques jours au cœur de grandes assises nationales sur le sujet. Des ministres et de nombreux maires y participeront, parmi lesquels Maxence de Rugy, maire de Talmont-Saint-Hilaire, créateur des Passeports du civisme, dispositif que nous avons mis en place à Cannes depuis 2018. Ils seront d’ailleurs remis cette semaine à tous les élèves cannois de CM1 et CM2 qui auront réalisé leurs 11 actions au cours de l’année scolaire.

Il y a quelques années, nous étions une poignée à parler de civisme. Aujourd’hui, l’évolution de notre société fait que c’est devenu un sujet majeur. Et tant mieux. Car le civisme est l’expression de la responsabilité donc de la liberté dans l’espace public, qu’il soit physique (les rues, places, plages, squares, équipements publics et transports collectifs, forêts domaniales, commerces, etc) ou qu’il soit symbolique (le débat politique, y compris sur les réseaux dits sociaux). Et ce n’est que par le nombre que nous pourrons refaire communauté. Donc, même si cela peut parfois paraitre vain, continuons sans relâche notre lutte contre l’incivisme ! » David Lisnard.

L’objectif de l’opération, lancée à l’initiative de David Lisnard avec le Comité de soutien international à Boualem Sansal, était d’encourager à (re)découvrir l’œuvre de l’écrivain, à travers des lectures publiques et espaces aménagés dans les bibliothèques municipales, et défendre la liberté d’expression.

A Cannes, l’opération était même présente en milieu scolaire. David Lisnard était aux côtés de Jean-Baptiste Andrea, Cannois et Prix Goncourt 2023, au collège cannois pour sensibiliser des élèves de 4ème à la liberté d’expression. « il ne s’agit pas de dire qu’un écrivain ne peut pas aller en prison : s’il faute, commet un crime, il doit être sanctionné. En revanche on ne peut pas le mettre en prison simplement parce qu’il est écrivain ». L’opération, qui a duré deux jours (les 20 et 21 juin), a connu son point d’orgue vendredi soir, dans les jardins de la médiathèque Noailles, avec des lectures publiques de l’œuvre de Boualem Sansal. Au total, plus d’une centaine de villes françaises ont suivi cette mobilisation partout en France.

Pour rappel, Boualem Sansal, écrivain franco-algérien, est détenu arbitrairement en Algérie depuis le 16 novembre 2024. Cette semaine, la Justice algérienne a requis 10 ans de prison en appel, soit le double de la peine prononcée en première instance.

Remise des trousseaux de lecture, dictionnaires pour les CM2, actions dans les médiathèques… À Cannes, la lecture est une priorité éducative, culturelle et citoyenne. Une ambition incarnée par David Lisnard, qui déploie depuis plusieurs années une politique volontariste pour transmettre aux jeunes Cannois le goût des mots, de la connaissance et de la liberté.

Cette semaine, David Lisnard a remis les premiers Trousseaux de lecture aux enfants nés en 2019, première génération à bénéficier de ce dispositif inédit, 100 % financé et piloté par la Mairie de Cannes, lancé cette même année.

Conçu pour accompagner les premières découvertes littéraires des enfants, ce trousseau évolutif s’enrichit chaque année d’un nouveau livre, remis à l’enfant lors de sa sixième année, à condition que les parents aient inscrit leur enfant au dispositif.

Parallèlement, la traditionnelle remise des dictionnaires aux élèves de CM2 a permis de souligner l’importance de la langue, de l’étymologie et de la transmission du savoir dès la fin de l’école primaire.

“Le trousseau de lecture, c’est un acte solennel : des livres choisis pour éveiller la curiosité, nourrir l’imaginaire et bâtir une bibliothèque personnelle dès l’enfance. Le livre est un objet moderne. Il développe l’intelligence, structure la pensée et donne à l’enfant le pouvoir de lire sa vie à son propre rythme. C’est du rêve, de l’épanouissement, de la connaissance, de la poésie et de l’esthétique. Ce n’est pas une résurgence du passé : c’est un objet vivant qui rend l’enfant libre.” – David Lisnard

Avec ce dispositif 100 % Éducation Artistique et Culturelle, Cannes poursuit son objectif d’encourager la lecture partout et pour tous, au cœur d’une politique culturelle fondée sur l’accès, l’exigence et la liberté.

“ La lutte contre les inondations répond à des enjeux cruciaux : protéger les personnes et les biens de notre bassin de vie ”, expose David Lisnard, président de l’Agglomération Cannes Lérins. Une anticipation indispensable, qui se traduit par des aménagements majeurs, comme à Mandelieu-La Napoule avec l’élargissement du cours d’eau de la Théoulière, et au Cannet, où le hameau de Carimaï, ravagé en 2015, sera sécurisé d’ici 2026 grâce à un barrage de 150 mètres.

À l’occasion du 85e anniversaire de l’Appel historique du 18 juin 1940 du Général de Gaulle, David Lisnard a présidé la cérémonie commémorative au Mémorial du Général de Gaulle, dans les Jardins de la Roseraie à Cannes. Un hommage vibrant, empreint de lucidité historique et de résonances contemporaines.

“Ce 18 juin, ce n’est pas une date du passé, mais un rendez-vous pour l’avenir.” – David Lisnard

Face à la croix de Lorraine, dressée face à la Méditerranée, David Lisnard a évoqué “l’un des actes les plus puissants de l’histoire de France”, non pas par la force des armes, mais par la force d’une parole solitaire. Celle du général de Gaulle, “militaire sans armée, politique sans mandat”, qui choisit de désobéir pour parler au nom d’une certaine idée de la France.

Dans un discours fort et profondément ancré dans l’actualité, David Lisnard a rappelé que la chute de 1940 fut “militaire, mais aussi intellectuelle, politique et morale”, et que le message du 18 juin reste “d’une brûlante actualité” dans une société “fragmentée, inquiète, saturée d’informations mais privée de sens”.

“Il est des voix qui traversent les décennies avec une clarté inaltérable. Des gestes solitaires qui deviennent, pour des générations, des flambeaux.”

“L’orgueil dont je parle est celui de Jeanne d’Arc face au bûcher, de Cyrano, de Bayard. C’est l’orgueil français, celui du panache et du courage.”

Défendant la nécessité de tenir bon dans les périodes de doute, le président de Nouvelle Énergie a également pointé les dérives institutionnelles et le danger d’un affaiblissement démocratique :

“Grâce à des institutions que certaines s’évertuent à vouloir détruire, dont l’instauration du scrutin proportionnel serait la dernière expression pour cacher leur propre incapacité à gouverner.”

Enfin, citant l’écrivain Boualem Sansal, “Le sursaut commence toujours par une insurrection de la conscience”, David Lisnard a conclu en appelant à entretenir la flamme du 18 juin, non comme un objet de culte, mais comme un devoir civique et républicain vivant.

“Cette flamme n’a pas besoin d’être adorée. Elle a besoin d’être entretenue.”