Retrouvez l’article d’Emmanuel Galiero paru dans le Figaro :

David Lisnard, dans un post publié sur sa page Facebook, rappelle l’ampleur du problème : malgré les dangers avérés de ce gaz hilarant – pour la santé, la sécurité publique et l’environnement – et ses multiples alertes, l’État demeure absent, alors que la sécurité est avant tout sa compétence régalienne.

Le rapport de la Police Municipale pour cette seule nuit illustre l’intensité du travail quotidien des agents :

• 9 PV pour usage non réglementaire de trottinettes électriques,

• 4 PV pour infractions au code de la route,

• 1 intervention pour un début de rixe,

• 1 PV pour miction sur la voie publique,

• 1 individu interpellé pour ivresse publique,

• 1 individu interpellé pour conduite dangereuse sous l’emprise de l’alcool, remis à la Police Nationale,

• 1 PV pour nuisances sonores,

• 9 PV pour jets de détritus.

« La routine », résume David Lisnard, en saluant le travail quotidien remarquable de la Police Municipale pour assurer la sécurité des habitants, préserver la propreté urbaine et lutter contre l’incivisme. « Nous poursuivons inlassablement notre action pour lutter contre ce fléau. Mais où est l’État ? ».

Retrouvez l’article de Nice Matin :

Retrouvez l’article de Nice Matin :

Auteur, avec Christophe Tardieu, de l’ouvrage « Les leçons de Pompidou », David Lisnard sera à Charleville ce vendredi 5 septembre 2025, pour un baptême et des dédicaces. Il a accordé un entretien à L’Ardennais en amont de sa venue.

Le président de Nouvelle Énergie a rappelé que, s’il était député, il ne voterait pas la confiance au gouvernement de François Bayrou, dénonçant un projet qu’il juge marqué par une hausse massive des dépenses publiques et des prélèvements obligatoires.

Face à ce qu’il considère comme le découragement de l’effort et le désordre public, David Lisnard a défendu une autre voie :

« remplacer l’État-providence par un État-performance ». David Lisnard a illustré cette ambition en évoquant les réalisations de sa municipalité, fondées sur l’amélioration des services publics, rendue possible par la rigueur fiscale et budgétaire. Une méthode qu’il souhaite appliquer demain à l’échelle nationale.

Dans cette perspective, David Lisnard a réitéré son appel à une primaire ouverte. Selon lui, elle permettrait d’éviter la division des forces de la droite et leur accaparement par quelques notables, mais aussi de préserver l’intégrité d’un projet politique de redressement. « Je le porterai, d’une façon ou d’une autre », a-t-il affirmé devant ses soutiens.

Le 24 août 1944, Cannes et ses habitants étaient libérés de l’Occupation ennemie. Dimanche 24 août 2025, la Ville a commémoré ce moment fondateur à l’occasion du 81e anniversaire de la Libération, avec un programme mêlant recueillement et festivités.

La matinée a été marquée par plusieurs temps de mémoire. Un dépôt de gerbes s’est tenu à la stèle Francis Tonner et Henri Bergia à La Bocca, suivi d’une cérémonie au monument aux morts du quartier. À 11h, David Lisnard a inauguré le boulevard Winston Churchill, voie entièrement rénovée et arborée le long de l’Esplanade Pantiero. Un hommage solennel s’est ensuite déroulé devant le monument aux morts de l’Hôtel de Ville, au cours duquel le maire a rappelé l’importance de transmettre aux jeunes générations le souvenir des combats pour la liberté.

Dans son discours, David Lisnard a souligné : « Par fidélité à ceux qui nous ont libérés, il est grand temps de se réveiller et de reprendre en main notre destin car d’autres le feront pour nous et il sera trop tard pour pleurer nos libertés perdues. (…) La France n’a jamais été aussi grande que lorsqu’elle était libre. Elle n’a jamais été aussi libre que lorsqu’elle était courageuse. (…) Il est temps de redonner à notre pays sa fierté légitime, sa prospérité méritée, sa grandeur naturelle. Il est temps de retrouver cette France de l’audace et de l’ambition, cette France qui ose et qui entreprend, cette France qui rayonne et qui inspire. »

L’après-midi a pris des allures festives avec un impressionnant défilé de véhicules américains reliant le stade des Hespérides à la Croisette, en passant par la Pantiero, avant de revenir au point de départ. Un moment fort qui a plongé les spectateurs dans l’ambiance de la Libération.

En soirée, la ville a vibré au rythme du bal de la Libération organisé sur les Allées de la Liberté, réunissant jeunes et anciens dans une atmosphère joyeuse et populaire. La journée s’est conclue par un feu d’artifice spectaculaire tiré depuis la baie de Cannes, illuminant le ciel en hommage à la liberté retrouvée.

Tout le week-end, le stade des Hespérides a accueilli une bourse militaria, une exposition de véhicules américains et un camp reconstitué, offrant aux visiteurs une immersion dans l’histoire.

Par ces commémorations, Cannes a une nouvelle fois honoré celles et ceux qui ont combattu en 1944 et affirmé son attachement aux valeurs de liberté, de démocratie et de mémoire.

La Ville de Cannes a honoré la mémoire d’Ilan Halimi samedi en procédant à la plantation d’un nouvel arbre commémoratif à proximité de la stèle érigée en hommage aux victimes de la rafle du Vélodrome d’Hiver et aux Justes. Cet hommage intervient quelques jours après la profanation de l’olivier dédié au jeune homme à Épinay-sur-Seine, tronçonné le 14 août dans un acte reconnu comme antisémite par les autorités.

Lors de la cérémonie, David Lisnard a rappelé la portée de ce geste symbolique : « Cet arbre incarne la continuité de la mémoire, le devoir de transmission et la conscience collective », a-t-il déclaré devant les représentants de la communauté juive locale, des élus et des habitants venus se recueillir.

La mort d’Ilan Halimi en 2006, enlevé, séquestré, torturé et assassiné par le « gang des barbares » en raison de sa confession juive, demeure l’un des symboles les plus marquants de la lutte contre l’antisémitisme en France. La récente profanation de l’arbre commémoratif d’Épinay-sur-Seine a ravivé une profonde émotion et suscité de nombreuses réactions politiques et médiatiques.

Fidèle à son engagement contre le racisme et l’antisémitisme, la Ville de Cannes mène également des actions éducatives. Elle a notamment distribué 1 500 exemplaires de la bande dessinée Justes parmi les nations aux collégiens et lycéens. Cette œuvre retrace les parcours de citoyens ayant risqué leur vie pour sauver des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale, afin de sensibiliser les jeunes générations à la mémoire, à la tolérance et au devoir de transmission.

Créée en 2015, cette distinction récompense des élèves dont le parcours allie talent, effort et projet académique ambitieux. Le jury, réuni le 7 août, a examiné les dossiers des candidats en tenant compte de leur parcours scolaire, de leur mérite personnel, de leur projet d’études supérieures et de critères sociaux.

D’un montant pouvant atteindre 3 000 euros, renouvelable une fois sous condition de réussite à la première année d’études, cette bourse constitue un soutien concret aux élèves cannois désireux de poursuivre des formations exigeantes telles que les classes préparatoires aux grandes écoles, la médecine, les filières scientifiques ou encore sciences politiques.

Depuis sa création, 330 jeunes ont bénéficié de ce prix, symbole de la volonté de la municipalité de promouvoir la méritocratie et l’égalité des chances à travers la reconnaissance du travail et de l’engagement scolaire.