Une saison culturelle 2025-2026 riche et ouverte à tous à Cannes
Le Théâtre de la Licorne a dévoilé la programmation de sa saison culturelle 2025-2026 : une année placée sous le signe de la création, de la diversité et de l’accessibilité, fidèle à l’ambition de Cannes, ville 100 % Éducation Artistique et Culturelle.
Concerts, spectacles, festivals… la nouvelle saison s’annonce foisonnante et ouverte à tous les publics, avec des tarifs accessibles et des représentations dans les crèches, écoles et quartiers pour aller à la rencontre de chacun.
Fidèle à son engagement en faveur des écritures théâtrales contemporaines jeunesse, le Théâtre de la Licorne proposera prochainement :
•The Last Library de Mike Kenny
•Teen Play de Marcos Caramés-Blanco
Le Festival “P’tits Cannes à You” fêtera quant à lui son 20e anniversaire, du 17 au 31 octobre 2025, pendant les vacances de la Toussaint. Un rendez-vous incontournable pour les familles, célébrant deux décennies de découvertes artistiques et d’émerveillement partagé.
Enfin, les Jeudis du Jazz reviennent au théâtre Alexandre III avec 10 concerts exceptionnels mêlant grands standards, créations audacieuses et talents internationaux, pour explorer toutes les facettes du jazz contemporain.
La présentation de cette saison s’est tenue en présence de David Lisnard, entouré des équipes de la direction de la Culture de la Ville de Cannes, saluant le travail des agents et des artistes qui font vivre au quotidien l’excellence culturelle cannoise.
Une saison vibrante, qui confirme le dynamisme culturel de Cannes et son engagement à faire vivre l’art au plus près des habitants, dès le plus jeune âge.
À Cannes, la cérémonie des médailles d’honneur du travail célèbre l’engagement et la fierté professionnelle
La mairie de Cannes a organisé la traditionnelle cérémonie de remise des médailles d’honneur du travail, récompensant les employés du secteur privé pour leur engagement, leur ancienneté et leur contribution à la vitalité économique locale.
À cette occasion, David Lisnard a rappelé la valeur essentielle du travail, à la fois moteur de l’émancipation personnelle et pilier de la société :
« Le travail est une source d’émancipation, une source de réalisation individuelle, et ça, il faut savoir le dire. »
Il a également souligné son rôle central dans le lien social et la prospérité collective :
« Le travail, c’est ce qui permet à une société d’être prospère, et c’est ce qui permet aux individus d’avoir une fierté de vie. »
Cette cérémonie rend hommage à celles et ceux qui, par leur constance et leur savoir-faire, participent chaque jour à la force productive et humaine du territoire cannois.
Les holdings dans la tempête
Le projet de loi sur la taxation des holdings est extrêmement nocif pour l’innovation, la création et le développement d’entreprises. L’Etat n’a pas à décider de la manière dont un entrepreneur dépense son argent, dénoncent Sophie de Menthon et David Lisnard dans une tribune parue dans Les Échos.
Retrouvez cette tribune sur le site Les Échos en cliquant ici.
À Saint-Malo, David Lisnard appelle à « libérer les énergies françaises »
David Lisnard était à Saint-Malo, vendredi 10 octobre, à l’invitation de l’équipe Nouvelle Énergie d’Ille-et-Vilaine. Une journée consacrée au terrain, à l’écoute et à la cohérence d’un projet de redressement fondé sur le travail, la responsabilité et la liberté.
Une journée d’action et d’échanges
La visite a débuté sur les quais de Saint-Malo, à bord de l’Émeraude, chalutier-usine unique en Europe, symbole de la souveraineté maritime française et du savoir-faire industriel.
Aux côtés du maire Gilles Lurton et des acteurs de la filière, qui ont prouvé qu’innovation, rigueur et courage permettent à la France de rester une grande puissance productive.
Il a ensuite échangé avec plusieurs entrepreneurs et responsables économiques sur les difficultés du moment : fiscalité instable, explosion des normes, coût de l’énergie, pénurie de main-d’œuvre, obstacles administratifs.
Tous ont partagé le même constat : la France travaille beaucoup, mais on l’empêche de réussir.
Une réunion publique dense et constructive
En fin de journée, plus de 300 personnes ont assisté à la réunion publique organisée au Carré – Centre d’affaires.
Devant une salle comble, David Lisnard a développé les grandes lignes de son projet : liberté économique, autorité régalienne, excellence éducative et décentralisation réelle.
« La responsabilité, ce n’est pas de sauver un système à bout de souffle, c’est de préparer une alternative cohérente et puissante », a-t-il déclaré.
Mettre fin à la fausse stabilité
Revenant sur la crise politique nationale, il a dénoncé « la stabilité de l’échec » prônée par le pouvoir en place :
« On ne peut pas sous couvert d’une fausse stabilité créer l’instabilité économique et sociale. La première source d’instabilité, c’est l’obstination d’Emmanuel Macron. »
David Lisnard a rappelé la nécessité de retrouver une clarté politique, par une présidentielle anticipée, suivie d’élections législatives, afin de « redonner la parole aux Français » et permettre une véritable alternance.
Refonder le pays autour de trois piliers
Le président de Nouvelle Énergie a détaillé les trois fondements de son projet :
•La liberté économique, pour libérer le travail, récompenser l’effort et réorienter l’épargne vers l’investissement productif.
•La sécurité et la maîtrise des frontières, avec un État recentré sur ses missions régaliennes.
•L’éducation et la culture, pour restaurer l’unité nationale et redonner à chacun les moyens de s’élever.
« C’est par l’école, par le mérite et par la transmission que la France se relèvera », a-t-il affirmé.
« Libérer les énergies locales, libérer la France »
Au fil des interventions et des échanges, une même conviction a traversé la soirée : la France regorge de forces vives, d’entrepreneurs, de citoyens, d’élus locaux, qui ne demandent qu’à agir si on leur redonne confiance et liberté.
« La France n’a pas besoin de nouvelles taxes ni de nouvelles normes, mais d’une grande respiration démocratique et économique. Il faut libérer les énergies locales, et à travers elles, libérer la France. »
« Commençons par écrire le pacte de gouvernement et nous verrons si l’union est possible »
David Lisnard réitère son appel à la démission d’Emmanuel Macron, livre son analyse du chaos politique et ouvre la porte à une discussion programmatique rassemblant toute la droite. Un entretien publié sur le magazine Valeurs actuelles.
Valeurs actuelles. Voilà plus d’un an que notre pays est plongé dans une crise de régime. Où va la France ?
David Lisnard. La France ne va nulle part, prise dans une impasse qui résulte d’une succession de mauvaises décisions du président de la République, aujourd’hui responsable du blocage du pays. Cette série d’erreurs a commencé au début de l’année 2024, lorsqu’il décide de remplacer Élisabeth Borne par Gabriel Attal à moins de six mois des élections européennes. En changeant de Premier ministre avant le scrutin, il s’est interdit de le faire après.
Bien qu’il eût annoncé, trois jours avant celle-ci, qu’il ne prononcerait pas la dissolution de l’Assemblée, il le fit, en choisissant le plus court délai possible pour l’organisation de la campagne législative, empêchant ainsi la tenue d’un véritable débat avec des projets nationaux à comparer. Il a en réalité organisé un référendum sur sa personne. Depuis, avec l’explosion façon puzzle de l’Assemblée nationale, le pays se retrouve coincé.
Si la France connaissait une forte croissance, des fondamentaux économiques solides, une immigration maîtrisée, un système éducatif performant, un hôpital en bonne santé, on pourrait envisager une période d’attentisme. La stabilité dans la réussite est une bonne chose. Ce n’est évidemment pas le cas.
Notre pays non seulement accentue son déclassement, mais s’approche de l’effondrement. Le déficit commercial – dont personne ne parle – atteint un niveau particulièrement élevé depuis l’arrivée du président de la République au pouvoir, contredisant ainsi son discours sur une compétitivité retrouvée. Et nous sommes à la fin de l’État providence. Il faut regarder la réalité en face.
Où vont Les Républicains ? Qu’avez-vous compris de la position de votre parti depuis dix jours ?
Personne ne sait où vont Les Républicains. La France a besoin d’une formation politique qui s’inscrive dans son époque, mais qui soit aussi l’héritière du libéralisme, du gaullisme et de la démocratie chrétienne. Sans doctrine ni stratégie commune, Les Républicains deviennent un simple syndicat d’intérêts électoraux, de plus en plus réduits, d’ailleurs. C’est la porte ouverte à tous les calculs individuels, au détriment du collectif.
Bruno Retailleau doit-il défendre l’idée d’une censure du gouvernement ?
Il est extraordinaire d’entendre qu’il faudrait soutenir un gouvernement dont le Premier ministre n’a défini aucune ligne directrice et qui est quand même le dernier des Mohicans macronistes. Et si je suis opposé à l’automaticité d’un soutien comme d’une censure, au moment où nous faisons cet entretien, nous apprenons la composition du gouvernement.
Quand on voit, par exemple, la présence d’une antinucléaire ministre de la Transition écologique, de la Biodiversité, rien que cela est un motif de censure. La droite doit se porter sur l’avenir et n’a pas à rejoindre le Titanic quand il coule.
Deux scénarios sont possibles. Soit le gouvernement tombe très rapidement, dans les prochains jours, et la question de la légitimité du président de la République – non pas institutionnelle, mais bien politique – se reposera, tout comme celle d’une éventuelle dissolution. Soit le budget est adopté. Mais ce n’est pas LR qui décidera.
Les rapports de force sont clairs : le parti pivot, c’est le Parti socialiste. Nous risquons ainsi de permettre l’adoption d’un budget d’inspiration dépensière, contraire aux intérêts de la France et de subir ensuite la dissolution. Si LR accepte ça, LR disparaît définitivement.
Que pensez-vous de l’attitude des macronistes et de certains LR, qui appellent votre parti à soutenir le gouvernement au nom de la “stabilité” ?
Emmanuel Macron a nommé Sébastien Lecornu, l’un de ses derniers fidèles, parce qu’il ne pouvait pas se nommer lui-même. Je récuse ce vocable et cette approche de la “stabilité”, comme je n’ai jamais cautionné le concept de socle commun ou de bloc central. C’est une erreur essentielle de diluer ce qui reste de LR dans la Macronie, au risque de tuer l’espérance d’une alternative forte et raisonnable à droite.
Au lieu d’une dissolution, vous appelez Emmanuel Macron à programmer sa démission dans six mois. Pourquoi ce choix ?
Il s’agit de retrouver l’esprit de la Ve République. La vraie solution n’est pas la dissolution. Cela fait un an que je le dis : il faut une présidentielle programmée et anticipée. La France a un système particulier, qui n’est pas celui de l’Allemagne, de l’Italie ou de l’Espagne. C’est celui de la Ve République, et il fonctionne très bien. Ce n’est pas la règle institutionnelle qu’il faut revoir, mais la manière de gouverner. Et que parte celui qui bloque le pays.
Que répondez-vous à ceux qui estiment qu’une démission du président de la République actuel entraînerait la fin de la Ve République en créant une sorte de jurisprudence ?
Lorsque le général de Gaulle démissionne, en 1969, il lui reste encore trois ans de mandat. Personne ne conteste alors sa légitimité juridique ; il détient même une légitimité historique. Et pourtant, le général de Gaulle estime qu’il n’a plus de légitimité politique, simplement parce qu’un an après des élections législatives triomphales, il perd de peu un référendum. Tout le monde n’est pas le général de Gaulle, bien entendu.
Lorsque le prédécesseur d’Emmanuel Macron, François Hollande, était président de la République, nombreux étaient ceux, notamment à droite, qui le jugeaient extrêmement mauvais. Personne n’a demandé sa démission.
Alors pourquoi, avec Emmanuel Macron, en vient-on à la demander ?
Parce que le pays est totalement bloqué du fait du président de la République. Il suffi t d’analyser la situation : la semaine dernière, Sébastien Lecornu annonce qu’il démissionne. Deux jours plus tard, on commence à expliquer que la seule manière d’assurer la stabilité politique, c’est de garder les mêmes au pouvoir. Nous assistons à la fin de la Macronie, à ses derniers soubresauts, à la survie d’une forme de monarchie administrative absolue. En réalité, c’est l’inspection des finances qui continue à tenir le pouvoir.
Selon un sondage Ifop pour Valeurs actuelles (lire notre article page 18), 82 % des électeurs Les Républicains se disent favorables à une coalition des droites incluant LR, le Rassemblement national et Reconquête !. Comment répondre à l’exaspération des électeurs de droite qui, très majoritairement, réclament l’union ?
Je suis moi-même un homme de droite, et je suis moi-même exaspéré. J’ai été l’un des seuls – peut-être le seul, avec François-Xavier Bellamy – à dire que le barrage républicain était un non-sens. Les vrais fascistes sont de l’autre côté, à l’extrême gauche, chez La France insoumise. Ce qui m’importe, c’est de mener la politique la plus positive possible pour le pays. Et je suis prêt à le faire avec quiconque, à condition que nous partagions des positions communes.
J’ai refusé de me fourvoyer avec les ex-LR passés chez Macron ; ce n’est pas pour me fourvoyer aujourd’hui avec un parti qui, comme le rappelait récemment encore Jean-Philippe Tanguy, propose de suspendre la réforme des retraites. D’ailleurs, quand Marine Le Pen est interrogée sur la nécessité de supprimer certaines agences ou directions d’État, elle répond que c’est « un truc de droite ».
Je ne peux pas partager les positions économiques du Rassemblement national, encore marquées par le collectivisme et l’étatisme. Toutefois, je constate qu’un débat interne s’y ouvre aujourd’hui. C’est intéressant et je pense que ce parti peut évoluer dans le bon sens.
Pourriez-vous aider le RN à évoluer sur le plan économique ?
Avec Nouvelle Énergie, nous essayons de gagner la bataille de nos idées. Elles sont aujourd’hui minoritaires sur le plan partisan. C’est pour cela que, dans la perspective de la présidentielle, j’appelle à une grande primaire ouverte de la droite. Parce que c’est le seul moyen de démasquer les faussaires, ceux qui ne font que du marketing politique. Le Rassemblement national ne viendra pas, parce qu’il est contre l’union des droites et parce qu’il est à 34 % dans les sondages.
Aussi, nous devons d’abord mettre sur la table entre cinq et dix propositions fortes, capables de rassembler toute la droite. D’abord, un référendum sur l’immigration : comment passer de 500 000 titres de séjour délivrés chaque année à 80 000. Ensuite, une réforme en profondeur de l’école, pour la libérer et en finir avec les idéologies qui sont en train de la perdre. Troisième axe : la réduction des dépenses publiques. Je propose un plan de 200 milliards d’euros d’économies sur les dépenses publiques, qui permettra de restituer 120 milliards en pouvoir d’achat grâce à la baisse des cotisations.
C’est ainsi que l’on pourra cotiser moins pour gagner plus, soit environ 400 euros de revenus supplémentaires pour un salarié touchant 2 000 euros par mois. Enfin, une grande réforme de l’État : il faut le réorganiser de fond en comble. C’est essentiel.
Je vais donc formuler ces propositions et appeler tous ceux qui se reconnaissent dans cette vision, de l’Union des démocrates et indépendants (UDI) à l’Union des droites pour la République (UDR), à se rassembler autour d’elles. Commençons par écrire le pacte de gouvernement et nous verrons si l’union est possible.
Comment analysez-vous la récente main tendue de Jordan Bardella, qui indique avoir « vocation à travailler » avec des « patriotes à droite » ?
Il y a de l’opportunisme, certainement. Mais Jordan Bardella semble contredire le discours fiscaliste de Marine Le Pen, Jean-Philippe Tanguy ou Sébastien Chenu. Le RN doit lui aussi clarifier sa doctrine. On n’a pas pu me forcer à aller chez Macron et on ne me forcera pas davantage à rejoindre une coalition ambiguë sur la manière de relancer la France.
Le jour où le Rassemblement national dira : “Vous ne pesez pas grand-chose, mais vos idées sont intéressantes et nous voulons travailler ensemble”, peut-être qu’il y aura matière à discussion. Mais pour l’instant, nous sommes balayés d’un revers de main. Comme je ne cherche ni points retraite ni poste, je continue simplement et inlassablement à défendre mes convictions.
Êtes-vous sensible à la lettre d’Éric Ciotti qui invite LR à le rejoindre dans la démarche qu’il entreprend avec l’UDR ?
Éric Ciotti poursuit sa stratégie. Je n’ai aucune acrimonie personnelle vis-à-vis de lui. Ce que je constate, c’est qu’il a pu reprendre un certain nombre des items de Nouvelle Énergie, notamment sur la liberté économique, sans parvenir à les faire adopter par le RN, qui fixe clairement la ligne.
Si vous aviez Emmanuel Macron face à vous, qu’aimeriez-vous lui dire ?
Je lui dirais qu’il peut avoir son moment gaullien. Qu’il pourrait, dans l’intérêt supérieur de la France, annoncer qu’il démissionnera au printemps prochain, en avril ou en mai, afin de permettre la tenue d’une élection présidentielle quelques semaines après. C’est la seule voie pour sortir des tensions et de l’échec actuels.
Retrouvez cet entretien sur le site de Valeurs actuelles en cliquant ici.
« Il faut censurer » David Lisnard réagit à la déclaration de politique générale de Sébastien Lecornu
La déclaration, dite de politique générale, de Sébastien Lecornu constitue un inventaire des impuissances plutôt qu’un chemin d’espoir pour la France.
Aucune baisse de dépense publique n’est annoncée, aucune mesure structurelle de maîtrise budgétaire n’est engagée, mais de nouveaux prélèvements “ciblés”, “exceptionnels”. Ces adjectifs qui servent toujours à justifier la spoliation.
Rien sur la sécurité, rien sur l’immigration, rien sur l’école, rien sur ce qu’il faut au pays et qui fait le cœur de nos convictions.
Emmanuel Macron aura ainsi tenu sa promesse initiale d’une révolution, au sens le plus littéral du terme : un mouvement dont le point de retour coïncide avec le point de départ. Le macronisme achève ainsi son tour complet dans le vide pour revenir à son socialisme originel. Dix années totalement perdues pour la France, qui n’avait pourtant aucun temps à gâcher.
Pour le simple but de persévérer dans son néant, ce pouvoir finissant opère les pires renoncements. Il défait le si peu qu’il a fait. Il poursuit sa frénésie fiscale. Il ignore les baisses de dépenses, qui doivent être immédiates et massives.
Au nom d’une stabilité qui n’est que celle de leurs positions personnelles, des gouvernants, à commencer par le Président de la République, continuent de plonger la France dans une instabilité bien plus grave, économique, sociale et financière.
Il n’est pas à exclure que des alliances démagogiques fassent perdurer cette situation. Il serait inacceptable que Les Républicains valident et entérinent cette lâcheté politique, qui serait une trahison de nos convictions, de nos électeurs et de l’intérêt du pays. Il faut donc censurer.
Force doit revenir au peuple et donc aux urnes, pour un cycle électoral complet : une élection présidentielle suivie d’élections législatives.
Il en va de la France, il en va de sa démocratie, il en va de sa prospérité, il en va de sa continuité historique.
Nouvelle Énergie travaillera plus que jamais à construire une droite pleinement rassemblée autour du projet puissant, libéral, sécuritaire et éducatif, dont la France a un impérieux et urgent besoin pour retrouver l’ordre, le rayonnement et l’unité.
La France ne se redressera ni par les alliances de circonstance ni par les renoncements successifs, mais par la clarté, le courage et la constance dans les principes.
C’est ce chemin que je suivrai, avec ceux qui refusent la résignation et veulent rendre à notre pays la maîtrise de son destin.
David Lisnard
Président de Nouvelle Énergie
Des applis pour une ville à portée de main
Sport, culture, jardins, incivilités… La mairie mise sur des applications mobiles pour informer, impliquer et accompagner habitants et visiteurs dans leur quotidien.
Un article de Nice-Matin à retrouver sur leur site en cliquant ici.
Samuel Paty et Dominique Bernard : se souvenir et mener le combat
Dominique Bernard, assassiné il y a deux ans dans son lycée. Samuel Paty, décapité il y a cinq ans en sortant de son collège. Deux professeurs tués parce qu’ils enseignaient. Parce qu’ils transmettaient l’esprit des Lumières et la culture française. Parce qu’ils représentaient la civilisation : celle des savoirs, des principes de notre société, de l’universalisme républicain, de cette raison critique qui permet de lutter contre l’obscurantisme. Une tribune de David Lisnard parue sur le média Rupture-Mag.
Tous deux ont été assassinés au nom de la même idéologie : l’islamisme.
Ces anniversaires nous obligent. Ils nous interdisent l’oubli. Ils nous commandent de nommer l’ennemi, de démasquer ses complices, de protéger ceux qui sont en première ligne.
Leurs assassins n’ont pas tué deux individus au hasard. Ils ont visé ce qu’ils incarnaient : la transmission. Cette mission qui fait d’un enfant un homme, d’un homme un esprit libre, d’une génération l’héritière d’une civilisation.
Samuel Paty était professeur d’histoire-géographie et d’enseignement moral et civique. Il est mort pour avoir montré les caricatures de Mahomet dans le cadre d’un cours sur la laïcité. Il ne faisait alors que son métier et il le faisait bien pour former des citoyens capables de penser par eux-mêmes, de distinguer le sacré du politique, de choisir leur vie sans soumission à quelque dogme que ce soit.
Dominique Bernard enseignait le français. La langue de Molière, de Voltaire, de Montaigne et de Camus. Et de Sansal. Cette langue qui fait la France et porte en elle l’élégance de la pensée, la précision du raisonnement et dont la maîtrise est la première condition de l’esprit libre : on ne peut penser clairement que ce que l’on sait nommer avec justesse.
Les islamistes ne peuvent accepter cela. Car un esprit formé par les humanités, par les Lumières, par l’esprit critique, ne pliera jamais devant l’ordre théocratique.
Mais si l’islamisme tue, il prospère sur nos renoncements. Il grandit dans l’espace que lui ouvrent nos lâchetés. Il triomphe quand nous nous taisons.
Depuis des années, nous avons laissé l’islamisme avancer à bas bruit. Dans les quartiers où les femmes disparaissent du paysage, où les codes vestimentaires s’imposent par l’intimidation. Dans les écoles où des cours sont contestés au nom du religieux, où la laïcité est combattue comme une oppression. Dans des associations subventionnées qui pratiquent l’entrisme. Dans les universités et certaines grandes écoles où les théories décoloniales et l’obsession victimaire préparent le terrain idéologique de l’islamisme.
Le « pas de vague » trop souvent pratiqué par l’Éducation nationale est emblématique de ce renoncement.
Samuel Paty avait été menacé. Il fut lâché par sa hiérarchie. Dominique Bernard exerçait dans un établissement où les signaux d’alerte existaient.
Un professeur menacé doit savoir que son institution le protégera. Un professeur attaqué doit savoir que sa hiérarchie le défendra. Un professeur qui fait son métier doit savoir qu’il ne sera jamais seul.
Toute contestation d’un enseignement au nom du religieux doit entraîner l’exclusion définitive. Toute menace contre un professeur doit déclencher la protection de l’État et la condamnation judiciaire effective des auteurs et de leurs complices.
Il faut aussi redonner aux enseignants l’autorité qui est la leur. Un professeur est celui qui sait et qui transmet. Sa parole fait autorité. Son enseignement ne se négocie pas avec les familles, les communautés, les revendications identitaires.
L’islamisme est un totalitarisme. L’islamiste est un ennemi total. Il nous fait la guerre. Ce « nous » concerne toute l’humanité qui ne sombre pas dans le djihâdisme, ce « nous » est athée, chrétien, musulman, juif, agnostique, ce « nous » est la communauté nationale, ce nous est chaque particule de l’universalisme républicain. Alors, nous devons en retour faire la guerre à l’islamisme, avec tous les moyens de l’État de droit, sans faiblesse.
Cela suppose d’interdire toutes les organisations islamistes. De fermer les mosquées salafistes ou/et fréristes. D’expulser les prêcheurs de haine. De couper les financements étrangers qui alimentent le séparatisme. De sanctionner les élus qui négocient avec l’ennemi. De dissoudre les associations qui frayent avec cette idéologie.
Cela suppose aussi de livrer un combat culturel et civilisationnel en réarmant les contenus d’enseignement. En enseignant sans complexe notre histoire, notre littérature, notre philosophie. En formant des citoyens attachés à la liberté, à l’égalité, à la laïcité.
Si nous ne soutenons pas nos professeurs, nous acceptons la décadence et la soumission.
Dominique Bernard et Samuel Paty sont morts pour une certaine idée de la France. À nous de faire en sorte que la France vive pour ce que Samuel Paty et Dominique Bernard ont défendu.
Retrouvez cette tribune sur le site de Rupture-Mag en cliquant ici.
L’ERACM s’installe au cœur de Cannes : un nouveau souffle pour la création et la transmission
David Lisnard a visité les nouveaux locaux de l’École Régionale d’Acteurs de Cannes et Marseille (ERACM), désormais installée au cœur des jardins de la médiathèque Noailles. Ce nouvel écrin, à la fois inspirant et fonctionnel, illustre la place centrale que Cannes accorde à la culture, à la formation et à la création artistique.
À cette occasion, David Lisnard a rappelé l’importance du théâtre dans la vie culturelle et intellectuelle :
« Le théâtre est une vibration particulière. C’est un art en trois dimensions et en mouvement. Il renvoie à tous les sens. »
L’événement a également été marqué par un moment d’émotion : la remise de la Médaille d’or de la Ville de Cannes à Didier Abadie, qui a dirigé l’école pendant 24 ans. Sous son impulsion, l’ERACM s’est imposée comme l’une des grandes écoles nationales de théâtre, formant plusieurs générations de comédiens, metteurs en scène et créateurs qui font aujourd’hui rayonner la scène française.
Avec cette implantation au cœur de la ville, Cannes affirme à nouveau sa vocation de capitale culturelle, où l’art, l’éducation et la transmission se conjuguent pour faire vivre l’esprit de liberté et d’excellence.
Le skatepark de la Roseraie : un symbole de persévérance face à la folie administrative
Inauguré il y a tout juste deux ans, après des années d’une longue bataille administrative, le skatepark de Cannes est aujourd’hui un lieu emblématique de convivialité et de vitalité urbaine. Parfaitement intégré dans son environnement, il attire chaque jour de nombreux jeunes passionnés, mais aussi des spectateurs de toutes générations, venus admirer les prouesses réalisées dans le bowl.
Ce succès aurait pourtant pu ne jamais voir le jour. Pour construire cet équipement public, il aura fallu des années de procédures, de recours et de blocages administratifs. Obtenir l’autorisation de l’État a nécessité un passage par le tribunal administratif, un comble pour un projet aussi simple et légitime qu’un espace sportif de plein air.
Cet épisode illustre l’un des maux profonds de notre pays : la bureaucratie qui paralyse l’action locale. Chaque initiative, même la plus évidente, se heurte à un empilement de normes, de recours et de lenteurs qui découragent les élus comme les citoyens.
À Cannes, la détermination a permis de surmonter ces obstacles. Mais partout en France, des projets utiles, concrets et attendus restent bloqués par des procédures kafkaïennes.
Le skatepark de Cannes est donc bien plus qu’un lieu de sport : il est le symbole de ce que la volonté locale peut accomplir malgré la folie administrative française, et de ce qu’il faut réformer pour rendre à l’action publique sa liberté et son efficacité.