Il est urgent d’en finir avec la boulimie normative et bureaucratique qui entrave l’organisation décentralisée de notre République. L’AMF inscrira, dans ses priorités d’action, l’observation et la lutte contre cette inflation des règles. 

Pour lire l’éditorial de David pour Maire de France, cliquez sur la photo ci-dessus ou sur le lien suivant.

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Le maire de Cannes, président de Nouvelle Énergie, invite Les Républicains à rompre avec 40 ans de social-démocratie étatiste et veut combattre la nouvelle gauche anticapitaliste.

Pour lire l’interview de David Lisnard pour Le Figaro, cliquez sur la photo ci-dessus ou sur le lien suivant.

Dans un entretien-fleuve au Figaro, le président de l’Association des maires de France (AMF) David Lisnard revient sur la nécessité pour la Droite de proposer un projet de rupture avec le « social-étatisme » des quarante dernières années et celle de la lutte résolue contre les thèses racialistes et collectivistes de Jean-Luc Mélenchon auxquelles Macron a fait des clins d’œil appuyés entre les deux tours de l’élection suprême.

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Retrouvez l’article de Jean-Philippe Feldman dans le magazine online Contrepoints sur David Lisnard.

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David Lisnard est venu échanger avec les entrepreneurs de la Cité des entreprises, un des piliers du programme Cannes On Air reposant sur le principe de fertilisation croisée : formation, production et startups sur un même site.

« Cette Cité des entreprises, qui vient compléter l’offre « Bastide Rouge » avec la Pépinière et l’Hôtel d’entreprises, accueille aujourd’hui 14 startups – pour 57 emplois créés – sur plus de 2 000 m², comprenant des équipements hautement qualitatifs (studios de montage/production, régie et cabines son, salle de projection, etc.). Cela concourt ainsi à attirer des pépites entrepreneuriales – dans la production audiovisuelle, radio et cinématographique, le développement de matériel audio/vidéo dernière génération ou d’application en réalité virtuelle, etc. – qui font rayonner le territoire Cannes Lérins et participent à son attractivité, tout en bénéficiant du réseau partenarial proposé par l’Agglomération.

La fertilisation croisée prend ici tout son sens – mise en relation de ces entreprises, des enseignants-chercheurs et du millier d’étudiants présents au sein du Campus – et trouve une réalité concrète et active, au-delà du concept théorique. Les universitaires peuvent ainsi bénéficier de masterclass thématiques, de propositions de stage, de précieux conseils de la part des professionnels…

Nous ne sommes qu’au début de l’épopée – ouverture prochaine de la résidence étudiante, extension future des locaux, accueil de nouvelles entreprises (dont certaines connues à l’international) – mais tout cela est porteur d’espérance pour l’avenir du bassin cannois. Nous continuerons ainsi à développer cet écosystème propice à l’innovation et à la création, pour faire de Cannes la capitale européenne des métiers de l’écriture et de l’audiovisuel. » David Lisnard.

David Lisnard reçu à l’Ambassade d’Ukraine en France pour un échange dense sur le suivi des actions menées par l’AMF en faveur des Ukrainiens et faire un point de situation concret de l’accueil des réfugiés notamment à Cannes.

« Il est essentiel de nous tourner vers un avenir qui saura concilier de manière harmonieuse les impératifs environnementaux et économiques, qui sont déjà les nôtres aujourd’hui, et qui le seront encore dans les prochaines décennies » David Lisnard. 

« Protéger la Méditerranée est un devoir ! Nous en avons fait une action méthodique à Cannes, notre ville qui se situe à la croisée de deux réalités : d’une part un patrimoine naturel maritime exceptionnel, avec deux joyaux que sont les îles de Lérins à préserver, d’autre part une ville historiquement bâtie sur l’économie liée aux activités nautiques, qui, avec la pêche, font son identité et ont participé à sa renommée internationale. Tout l’enjeu pour une cité comme la nôtre et sa baie, au cœur de la Côte d’azur, est de concilier ces deux légitimités.

Depuis 2014, nous activons tous les leviers pour répondre de façon concrète et méthodique à trois objectifs : la lutte contre la part anthropique du réchauffement climatique, la protection de la biodiversité et la lutte contre les particules fines.

Cela commence par les actions de sensibilisation, tels que notre slogan « Ici commence la mer » que nous avons créé et lancé en 2016 pour expliquer que ce qui est jeté à terre se retrouve souvent en mer via le système d’eaux pluviales. Notre slogan a depuis été repris par de nombreuses villes de France et d’Europe et par le Gouvernement. Nous avons installé 800 plaques devant les avaloirs de pluie dans les caniveaux du territoire intercommunal pour inciter au civisme environnemental. Dans le même esprit, nous faisons sillonner les plages de la ville à notre Poisson pédagogique depuis 2019, pour sensibiliser les esprits aux dégâts occasionnés par l’Incivisme sur notre biodiversité. Plus récemment, nous lancions une campagne de communication, que je relayais ici, affichant un dauphin pris dans un masque de protection.

Le civisme, c’est l’exercice de sa responsabilité dans l’espace public. Ces opérations permettent ainsi de participer à une prise de conscience collective, qui ne peut résulter que d’une somme de responsabilités individuelles.

Protéger la Méditerranée, c’est recréer la biodiversité par des dispositifs simples et parfois moins simples, qui prennent plus de temps, notamment en raison du mille-feuilles bureaucratique, qui ralentit ce qui est pourtant jugé par les mêmes institutions comme une urgence absolue. Je pense évidemment à notre écomusée sous-marin entre les îles de Lérins, le premier en France et en Méditerranée de l’artiste international Jason deCaires Taylor, composé de six statues moulées selon les visages de six Cannois sur lesquels la flore sous-marine trouve refuge. Je citerai également les 74 nurseries à poissons que nous avons positionnées dans deux de nos ports communaux – labellisés « Ports propres » – pour permettre à des espèces en voie de disparition, comme le mérou royal, de se régénérer, ou encore les opérations de clapage des posidonies que nous menons tous les ans, poumon de la Méditerranée qui a notamment la vertu de lutter contre l’érosion des plages, pour recréer de la biodiversité.

Protéger la Méditerranée, c’est prendre des décisions pionnières, sans tomber dans le « punitisme » sentencieux et moralisateur – et souvent pas plus efficace. Citons notre Charte Croisières, la première de France, élaborée en 2019 et que nous sommes parvenus (parfois après quelques bras de fer !) à faire signer par 100% des compagnies de croisière qui font escale à Cannes, devenu le troisième port de France en la matière, pour lutter de façon immédiate contre les paquebots pollueurs. Celle-ci oblige notamment les compagnies à utiliser un carburant contenant moins de 0,1% soufre, à contourner les herbiers de posidonies lors des manœuvres d’ancrage et interdit le rejet d’eaux usées et l’incinération de déchets à bord.

Protéger la Méditerranée, c’est interdire l’usage de vaisselle en plastique jetable, comme nous l’avons fait dès 2019 en lançant notre Plan Zéro Plastique, encore une fois de manière pionnière et avec plus de 20 ans d’avance sur l’Etat. C’est installer de filets de rétention à macro et micro déchets qui peuvent retenir jusqu’à des mégots de cigarettes.

Pour concilier les deux légitimités que j’évoquais au début de mon propos, et ne pas tomber dans le manichéisme, le travail de concertation avec les institutions et professionnels est essentiel. C’est ce que nous avons fait avec la Préfecture Maritime de la Méditerranée et les associations d’usagers pour délimiter une zone de règlementation de mouillage des navires de plus de 24 mètres en baie de Cannes, dont autour des îles de Lérins – rappelons par ailleurs que l’implantation de notre écomusée a aussi permis d’étendre la zone d’interdiction de mouillage entre Sainte-Marguerite et Saint-Honorat.

Il s’agit également de trouver des solutions concrètes aux usagers, qui participent autant à la nécessaire prise de conscience des uns et des autres qu’ils luttent contre la pollution marine. C’est selon cet objectif que nous avons mis à disposition des plaisanciers du Port Canto une station de pompage des eaux usées, pour que celles-ci ne finissent plus en mer, dispositif depuis largement adopté.

Loin soit de l’indifférence soit des postures extrémistes – et souvent aux effets contraires à leurs intentions affichées – de certains, il est essentiel de nous tourner vers un avenir qui saura concilier de manière harmonieuse les impératifs environnementaux et économiques, qui sont déjà les nôtres aujourd’hui, et qui le seront encore dans les prochaines décennies. Ce panel d’actions non exhaustif illustre les principaux efforts que nous déployons depuis 2014 pour inscrire Cannes et notre baie dans un avenir durable » David Lisnard.

« Gérard Philipe était un des acteurs les plus aimés de sa génération, une idole qui a traversé les âges pour être élevée au rang des icônes de l’histoire du 7ème art. Il avait le talent. Il était la vitalité » David Lisnard.

David Lisnard a tenu une conférence de presse, en présence d’Anne-Marie Philipe, fille de l’emblématique acteur cannois, pour détailler le programme des hommages qui seront rendus à Gérard Philipe tout au long de l’année, à l’occasion du centième anniversaire de sa naissance.

« Durant sa trop courte vie, il aura tourné avec les plus grands réalisateurs de son époque, de Vadim ou Carné à Buñuel, et incarné des rôles légendaires tels que Fanfan la Tulipe, dont la fresque orne un mur cannois, le magnifique François Jaubert dans Le Diable au corps ou encore Julien Sorel dans l’adaptation du chef-d’œuvre de Stendhal, Le Rouge et le noir, toujours par Claude Autant-Lara.

Egalement un immense acteur de théâtre, il joua Camus, Giraudoux ou Corneille, et dirigea le Théâtre National Populaire pendant 8 ans, en demandant à baisser son propre salaire pour ne pas impacter le budget de la troupe. On se souviendra que, tel un Franz Beckenbauer des planches, il joua immobile pendant tout le Festival d’Avignon après une mauvaise chute.

Mais Gérard Philipe était surtout un homme simple, animé de passions et occupations ordinaires, proche des gens ; un artiste populaire, au sens le plus noble du terme, qui aimait Cannes, sa ville de naissance.

Lui rendre hommage, c’est entretenir la mémoire de l’identité cannoise auprès des jeunes générations et se faire le relai de la culture et du savoir. Transmettre, c’est respecter notre histoire et ancrer notre civilisation dans son avenir ; c’est forger un patrimoine commun » David Lisnard.

Le programme des manifestations

– Mardi 26 avril à 9h à l’Espace Miramar, projection gratuite du film Fanfan la Tulipe à 250 scolaires (écoles primaires et collège)

– Mardi 26 avril à 14h30, projection du film Les Grandes Manœuvres suivie d’un échange en présence d’Anne-Marie Philipe

– Mercredi 27 avril à 9h au Raimu : projection de Fanfan la Tulipe à 4 classes du collège Gérard Philipe et échanges avec Anne-Marie Philipe à l’issue de la projection

– Vendredi 3 juin au Campus Georges Méliès : 1re édition du Concours d’éloquence, ouvert aux établissements scolaires publics du réseau Cannes Lérins. Les représentants présenteront un argumentaire sur une question liée au développement durable.

– Projection de Fanfan La Tulipe, lundi 1er août 2022, sur le parvis du Palais des Festivals et des Congrès en présence d’Anne-Marie Philipe et Jérôme Garcin, animateur de l’émission culturelle « Le masque et la plume ».

– Projection du film Fanfan la Tulipe aux nouveaux élèves de 6ème

– Travaux pluridisciplinaires et artistiques autour de l’acteur

– Exposition au sein du collège, des œuvres créées par les élèves

– La professeur d’éducation musicale proposera une création artistique sonore aux classes de 4ème et 3ème, en collaboration avec des élèves du Conservatoire de Cannes et de l’Université de Cannes en audiovisuel, filière son.

– Une lecture du livre Le dernier hiver du Cid, de Jérôme Garcin, sera réalisée par les étudiants de l’École régionale d’acteurs de Cannes et Marseille (ERACM) à l’EHPAD Les Gabres, en septembre 2022.

« Nous devons nous organiser au service d’une offre politique nouvelle, avec des personnalités nouvelles, mobilisées autour d’approches nouvelles qui permettront de répondre aux grands défis de la France du 21eme siècle tout en assumant nos racines, et ce, dès les législatives » David Lisnard.

David Lisnard était reçu mercredi 17 mai par Elisabeth Borne avec l’élu démissionnaire de Saint-Brévin-les-Pins. Il demande un renforcement des sanctions.

Je salue l’initiative de la Première ministre qui a pu entendre le témoignage du maire de Saint-Brevin-les-Pins. Cette violence à l’égard des maires révèle une crise civique et démocratique profonde. Une crise qu’affronte l’ensemble des dépositaires d’une autorité publique (élus, magistrats, policiers, gendarmes). Ce phénomène de violence révèle également limpuissance publique. C’est pourquoi, nous demandons désormais des actes. » David Lisnard