« Subsidiarité et solidarité nous amènent à l’efficacité et la souveraineté » David Lisnard.

« Pour régler ce problème majeur et si compliqué, nous avons élaboré un dispositif complet, innovant, écologique et économique, qui nous fait franchir une étape historique. Et Cannes a été proactive pour contribuer à trouver les solutions avec Antibes et Grasse, dans une approche collective volontariste et méthodique.
Nous portons, en effet, l’ambition commune, et désormais le projet commun, d’une gestion souveraine en la matière, fondée sur trois principes de base :
– la sobriété, qui repose en particulier sur une politique de sensibilisation forte afin de réduire significativement la quantité de déchets à la source. On ne le répètera jamais assez mais le meilleur déchet est celui qu’on ne produit pas. L’objectif affiché, ici, est de passer de 200 000 tonnes de déchets ménagers par an – à l’échelle métropolitaine – à moins de 170 000 tonnes.
– l’efficacité, en optimisant au maximum nos installations existantes – tel que le Centre de Tri départemental situé sur le territoire cannois – pour garantir le meilleur coût de gestion des déchets.
– la solidarité, qui se traduit par une mise en complémentarité des équipements – spécialisés par typologie de déchets – de chacune des agglomérations, de manière à réduire notre impact carbone en tendant vers une forme d’autosuffisance maralpine.
Très concrètement, cela se matérialisera par la mise en œuvre d’une filière complète et innovante de traitement des déchets, articulée autour des structures existantes et de nouveaux équipements (unités de valorisation énergétique et de préparation des encombrants, réseau de chaleur, plateforme de gestion des déchets verts, etc.) qui viendront les compléter. J’en suis persuadé, le déchet doit être traité comme une ressource et l’actualité nous le rappelle tous les jours : il faut s’assurer un maximum d’indépendance vis-à-vis d’opérateurs extérieurs en produisant notre propre énergie afin de protéger, à la fois, le contribuable et l’environnement. C’est en ce sens que nous agissons à CAP AZUR : avec pragmatisme, proactivité et volontarisme, dans le respect de l’identité de chaque commune de notre pôle métropolitain. Une démarche pour notre qualité de vie qui porte ses fruits » David Lisnard.
Sollicité par le Président Directeur Délégué d’ACTED, deuxième ONG française d’aide internationale, David Lisnard a pris attache avec les services du SICASIL pour soutenir et faciliter cette démarche visant à apporter de l’eau potable à 2000 villageois et 140 élèves d’une école.

« Je profite d’un très court répit pour vous livrer une information qui me tient à cœur. Elle concerne la politique de solidarité internationale que nous portons à travers le SICASIL, en charge de la gestion du service de distribution d’eau potable sur notre bassin de vie (qui nous permet en outre vous le savez de bénéficier d’une eau potable parmi les moins chères et de la meilleure qualité de France, avec un prix 30% inférieur à la moyenne nationale et une eau distribuée équivalente aux plus célèbres eaux minérales) et que j’ai eu la mission de présider pendant 13 années.
Nous allons financer, via un projet de coopération humanitaire mené par ACTED, deuxième ONG française d’aide internationale, l’installation de deux unités de désalinisation de l’eau à Sereolupi, au Kenya, qui permettra à 2000 habitants du village et à 140 élèves d’une école d’accéder à l’eau potable. Ce système autonome réduira ainsi les risques de maladies hydriques et contribuera aussi à augmenter les rendements agricoles.
Le Kenya est aux portes d’une grave crise humanitaire : la grave sécheresse que le pays, déjà en proie à une menace terroriste forte et très ancrée depuis plusieurs années, traverse depuis des mois (3,1 millions de personnes sont directement concernées), et la chute des exportations de céréales vers l’Afrique depuis le début de la guerre en Ukraine, font peser sur toute la Corne du continent africain un risque sévère de famine.
Quand j’ai été informé par Frédéric de Saint-Sernin, Président Directeur Délégué d’ACTED, de ce projet humanitaire, j’ai immédiatement pris attache avec les services du SICASIL et son président actuel Jean-Michel Sauvage pour accompagner cette démarche dans le cadre de la politique de solidarité internationale du SICASIL, à travers laquelle nous avons déjà aidé concrètement depuis 2005, l’Indonésie, Madagascar, le Burkina Faso, le Mali, l’Inde, le Maroc, le Sénégal, le Cameroun, le Bénin, la Jordanie, Haïti, les Philippines ou l’Equateur, pour réaliser des projets d’amélioration des conditions d’accès à l’eau potable mais également proposer des aides d’urgence après des catastrophes.
Je tiens une nouvelle fois à remercier Frédéric de Saint-Sernin dont la proposition de coopération honore le SICASIL, syndicat d’excellence à l’expertise reconnue, et à saluer l’implication de Jean-Michel Sauvage et de l’ensemble des services du SICASIL dans ce projet d’intérêt public, et vital pour les habitants de Sereolupi.
Je suis fier de la politique sociale, profondément tournée vers la dignité humaine des Cannois en difficulté et de personnes qui souffrent aussi ailleurs, que nous portons à travers nos établissements, qu’il s’agisse de la Mairie de Cannes, de l’Agglomération Cannes Lérins ou du SICASIL : elle s’inscrit dans la longue tradition de notre ville, terre d’accueil, et se traduit par des actions quotidiennes en faveur des personnes démunies, fragiles ou isolées, par nos actions pionnières en soutien aux diasporas accueillies ici et par une solidarité proactive quand nous pouvons agir pour les populations en souffrance et en danger ailleurs sur la planète » David Lisnard.
Un article paru sur le site de La Tribune.

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« Si l’obligation de quitter le territoire avait été respectée, Lola serait toujours en vie » David Lisnard.

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David Lisnard a pointé « un déclassement de notre pays depuis une quarantaine d’années, qui se surbureaucratise, qui prélève de plus en plus d’impôts et de charges et qui est de moins en moins efficace sur ses fonctions de base »
« Il y a une dégradation de la sécurité sur tout le territoire national. À Mayotte, sur les 7 premiers mois de l’année 2021, les épisodes de violence ont augmenté de 85% » David Lisnard.

« La situation est paroxystique, a constaté David Lisnard. L’État, qui n’a jamais autant prélevé de charges, est défaillant dans un domaine régalien, la sécurité. Cela amplifie le sentiment d’impuissance publique chez nos concitoyens, et donc la crise civique. Il faut rompre avec cette spirale infernale » David Lisnard.
« La ruralité est porteuse d’avenir si on sait la voir comme une ressource et non une contrainte. L’AMF est la 1ère association des maires ruraux et a toujours agi pour leurs enjeux » David Lisnard.

« Les Zones de Revitalisation Rurale reposent sur une logique ascendante, locale, pragmatique. Cette approche est celle défendue par l’AMF » David Lisnard.
Retrouvez le rapport de la mission exclusive de l’AMF sur les ZRR
David Lisnard a présenté le nouvel aménagement réalisé sur le vallon de la Roquebillière, en amont de Floribondas, quartier très impacté par les intempéries de 2019.

« Ne rien lâcher sur le front de la lutte contre les inondations. Avant un aller-retour à Paris dans le cadre de mes missions à l’Association des Maires de France, je souhaite partager avec vous le nouvel aménagement que nous venons de réaliser sur le vallon de la Roquebillière, dans le bas de la Croix-des-Gardes, toujours dans le but de protéger les populations et les biens d’un risque inondation toujours présent, et d’en réduire l’impact.
Les pylônes en bois que vous constatez sur cette photo sont un piège à embâcles, disposé en amont du quartier de Floribondas, lourdement impacté par les intempéries de décembre 2019. Très concrètement, il fonctionne comme un peigne : il permet de retenir les troncs et gros branchages susceptibles de venir bloquer l’écoulement de l’eau en amont du pont du boulevard du Soleil, en encombrant son passage – ce qui a pour incidence de mener au débordement du cours d’eau.
Il est complémentaire de l’autre piège à embâcles situé à une centaine de mètres en aval dudit pont, toujours en amont de Floribondas – où nous avons également installé une grille de rétention des branchages et résidus plus petits.
Les équipes de l’Agglomération Cannes Lérins ont également profité de l’opération pour conforter les berges, afin que celles-ci ne soient pas érodées en cas de montée du cours d’eau et donc protéger les habitations des environs.
Il s’agit d’un aménagement très concret du plan global que nous déployons méthodiquement depuis 2014 pour prévenir le risque inondation par un travail de fond et très souvent invisible comme le recalibrage de l’ensemble des réseaux, agir contre celui-ci en temps réel en cas de crise majeure par l’optimisation de notre système d’alerte et l’enseignement de la culture du risque, et en réduire les conséquences humaines et matérielles par nos travaux structurants et notre réactivité.
Ce plan intègre également les opérations quotidiennes de nettoyage et de curage des avaloirs et de débroussaillement des cours d’eau (1 million de m² depuis 2016), à propos desquelles je vous tiens régulièrement informés sur cette même page et que nous avons intensifiées dès le début de l’été, compte tenu du contexte climatique exceptionnel que nous traversons » David Lisnard.
Le label, attribué une première fois à la Mairie de Cannes en 2019, a été reconduit pour 3 années supplémentaires : « c’est la reconnaissance de la force de nos actions environnementales mais aussi de la qualité des dossiers établis par nos équipes administratives et techniques, et donc l’attestation – y compris par les services du Conseil régional – de l’éligibilité de nos dossiers aux financements régionaux » David Lisnard.

« La politique environnementale concrète, pionnière et innovante de la Mairie de Cannes est une nouvelle fois récompensée par le label « Territoire Durable, Une Cop d’Avance », qui nous avait déjà été attribué en 2019 et qui est aujourd’hui reconduit pour 3 années supplémentaires. C’est la reconnaissance de la force de nos actions environnementales mais aussi de la qualité des dossiers établis par nos équipes administratives et techniques, et donc l’attestation – y compris par les services du Conseil régional – de l’éligibilité de nos dossiers aux financements régionaux (contrairement à la pantalonnade du président de la Région et de son président délégué qui ont supprimé brutalement tous les financements aux projets cannois pour les orienter vers la métropole). Tous les autres partenaires eux renforcent leur soutien à nos projets, sur des critères objectifs, et nous accélérons leur concrétisation.
Le jury a primé Cannes pour quatre actions réalisées depuis notre première candidature :
1. Le Plan Zéro Plastique que nous avons lancé dès 2019 – avec plus de 20 ans d’avance sur les engagements de l’Etat –, d’abord pour tous les kiosques du bord de mer puis pour l’ensemble des terrasses de l’espace public l’année suivante. Celui-ci vise à interdire l’utilisation de vaisselle en plastique jetable, pour participer à la lutte globale contre la part anthropique du réchauffement climatique et protéger notre Méditerranée et la richesse de sa biodiversité.
2. La Charte Croisière que nous avons créée de manière pionnière en 2019, pour imposer des contraintes plus fortes que les normes nationales en vigueur aux navires de croisières faisant escale à Cannes. Celle-ci les oblige notamment à utiliser un carburant à moins de 0,1% de soufre et un système de lavage des fumées (scrubbers), à contourner les herbiers de posidonies lors de leurs manœuvres et leur interdit d’incinérer leurs déchets à bord. Tout bateau ne respectant pas scrupuleusement cette charte (les contrôles sont réalisés sur chacun d’entre eux par le Pilote du port) peut se voir interdit de débarquer ses passagers à Cannes. 100% des compagnies faisant escale à Cannes ont signé cette charte. Pour rappel, j’ai réitéré auprès de madame la Première ministre Elisabeth Borne la demande que j’avais faite à ses deux prédécesseurs, Edouard Philippe et Jean Castex, pour étendre les pouvoirs des maires sur le domaine maritime – les maires n’ont de pouvoirs que dans la bande des 300 mètres – et madame la Députée Alexandra Martin a récemment fait une proposition de Loi en ce sens.
3. L’école de maraîchage dont nous avons permis l’installation sur un terrain municipal de 14 000m² dans la basse vallée de la Siagne, cœur de Cannes Agricole que nous avons sanctuarisé dans cette vocation. Il s’agit d’une école vertueuse à plus d’un titre : elle favorise les circuits courts, contribue à préserver les espaces naturels de notre ville, sécurise les zones exposées aux risques majeurs, crée des emplois, propose une filière d’avenir en matière de formation, enseigne des techniques innovantes adaptées à la spécificité de notre commune et connectées à plus grande échelle aux enjeux de transition énergétique. La technique qui y est enseignée permet de développer une agriculture nourricière à la fois productive, moins consommatrice d’espace et respectueuse de l’environnement. L’objectif, à terme, est d’approvisionner les cantines municipales et la Faculté des métiers de Cannes en produits 100% bio et 100% local.
4. L’accélérateur de solutions climat avec TedxCannes et l’Agglomération Cannes Lérins, à travers lequel nous avons réuni 16 jeunes entreprises pour détecter, accélérer et promouvoir des solutions concrètes pour réduire les émission de gaz à effet de serre et lutter contre le réchauffement climatique.
Le jury a également souligné la réussite d’autres actions phares de notre politique environnementale, telles que la création de notre écomusée sous-marin entre les îles de Lérins – où s’est déjà recréée de la biodiversité un an après l’installation des six statues de Jason deCaires Taylor –, notre plan photovoltaïque visant à amener Cannes vers l’autonomie énergétique, la décarbonation de notre mobilité par l’électrique et l’hydrogène – où nous sommes encore pionniers avec le lancement de la création d’une unité de production d’hydrogène vert – ou le Plan de lutte contre la chaleur que nous déployons méthodiquement dans toutes les écoles et crèches communales.
Je me réjouis que la Région Sud, la Direction régionale de l’Environnement de l’Aménagement et du Logement PACA et l’Agence Régionale pour la Biodiversité et l’Environnement reconnaissent une nouvelle fois l’exemplarité de la politique environnementale cannoise et la qualité des actions déployées par l’ensemble des services municipaux et intercommunaux. Ce type de distinction nous honore et nous encourage à poursuivre sur notre voie, celle de la protection de l’environnement et de la lutte contre le réchauffement climatique, par le concret et le pragmatisme et non pas par des incantations démagogiques. La Mairie de Cannes continue d’œuvrer à son échelle pour Cannes, pour la Méditerranée, pour la planète et l’avenir de nos enfants » David Lisnard.
« Au salon de la tonique Associations des Maires du 06, où nous avons évoqué, avec Charles-Ange Ginesy, les enjeux essentiels de décentralisation et de déconcentration des services de l’État pour redonner du pouvoir aux maires » David Lisnard.

« Nous affrontons aujourd’hui plusieurs défis : numérique, écologique, économique, énergétique, civique. Les maires apportent chaque jour leurs solutions de proximité. Il faut qu’ils puissent agir, et pour cela il faut une vraie décentralisation. Cette décentralisation doit s’accompagner d’une déconcentration des services de l’État, pour qu’il n’y ait plus ces contradictions que les maires et préfets subissent chaque jour entre les agences régionales et les services départementaux » David Lisnard.