Un moment de solidarité et de convivialité précieux, en cette fin d’année.

Lycklama est le seul centre d’accueil de jour et de nuit des personnes sans domicile fixe du bassin de vie cannois. Des livres, jeux de société et une télévision sont mis à leur disposition. Ils peuvent également bénéficier de prestations de coiffure, de repas chauds chaque jour. Un espace pour animaux de compagnie a été aménagé.
« Toute la beauté de l’action publique réside dans la combinaison et l’équilibre entre le service rendu au quotidien et le plus long terme, et donc entre le temps court et le temps long, entre le présent et l’avenir, avec une seule finalité : l’humain » David Lisnard.

« Je vous adresse ainsi (lien en fin de texte) le Rapport annuel du Développement Durable de la Mairie de Cannes, présenté il y a deux semaines en séance du Conseil Municipal, et dans lequel sont évoquées les actions réalisées en 2022 pour inscrire Cannes dans un avenir positif, protéger concrètement l’environnement et aider les plus démunis.
Durable : « de nature à durer longtemps, qui présente une certaine stabilité, une certaine résistance » indique la définition du Larousse. C’est précisément l’objectif de fond qui motive chacune des actions que nous portons pour Cannes. Il s’agit d’inscrire notre si belle cité, sa riche histoire et les âmes qui l’habitent, dans le temps, la rendre résistante à tous les aléas – et nous en avons déjà tant affrontés depuis que je suis maire –, assurer sa vitalité économique et donc sa stabilité et, bien sûr, protéger son environnement, non pas par des incantations pleines de moraline mais par des actes concrets et méthodiques.
Le nouvel aléa auquel nous sommes aujourd’hui confrontés est bien sûr la crise énergétique. Je ne reviendrai pas sur les causes de cette dernière et les calculs politiciens qui auront fait perdre 20 ans à notre pays et notre planète. Je préfère surtout saluer les maires de France qui se démènent, comme lors de l’apparition du Covid il y a maintenant près de 3 ans, pour trouver des solutions.
C’est ce que nous faisons à Cannes, et ce que nous avions anticipé depuis plusieurs années à travers notre Plan Energie, que nous avons décidé d’amplifier dès septembre dernier compte tenu du contexte national et international, pour faire tendre du mieux possible Cannes vers l’autonomie énergétique. Plan photovoltaïque, décarbonation de notre flotte de bus de transports en commun, création d’une unité de production d’hydrogène vert, d’une centrale de thalassothermie, d’un réseau de chaleur par l’utilisation de la biomasse, récupération et utilisation de l’énergie dans les piscines, modernisation des chaudières : vous retrouverez les détails de notre Plan Energie dans le présent Rapport.
Rendre Cannes durable, et donc la faire « durer longtemps » pour revenir à notre définition du Larousse, c’est protéger son patrimoine naturel – ce que nous avons engagé dès 2014, par exemple d’une part en concevant un nouveau Plan Local d’Urbanisme très protecteur, « cousu main », qui a permis de sanctuariser 65 hectares d’espaces naturels supplémentaires et de déclarer inconstructibles plusieurs secteurs de notre commune, d’autre part en protégeant notre Méditerranée. Je m’exprime régulièrement sur le sujet, ici même, en vous évoquant les actions concrètes que nous déployons. Protéger la mer est une priorité absolue.
Nous avons ainsi été les premiers à lancer un Plan Zéro Plastique, avec 20 ans d’avance sur les objectifs chronologiques de l’Etat, nous avons créé une Charte Croisière qui a fait modèle pour prohiber les bateaux pollueurs – dans le cadre des compétences légales de maire très limitées sur le domaine maritime, et j’en ai fait part à la Première ministre, comme je l’avais fait avec ses prédécesseurs, pour que nos pouvoirs soient étendus –, avons étendu la zone d’interdiction de mouillage entre les îles de Lérins, grâce à l’implantation de notre écomusée, le premier de France et de Méditerranée de Jason de Caires Taylor, qui n’est pas un gadget, et qui permet au contraire de recréer de la biodiversité, déployé un procédé de protection des posidonies et de réinjection des posidonies échouées dans l’écosystème marin, mis en place des nurseries à poisson dans les ports, déployés les filets anti déchets aux éxutoires des vallons de pluvial, modernisé sans cesse le système d’assainissement, etc.
Faire « durer notre ville longtemps » c’est œuvrer sans cesse à son amélioration par des aménagements structurants, c’est la rendre plus belle, plus accessible, plus pratique, et c’est donc agir directement pour notre cadre de vie, et à plus long terme pour celui de nos enfants et petits-enfants. C’est créer de beaux espaces publics comme nous l’avons fait cette année encore avec la jetée Guillaume Apollinaire, ancien ponton de la Darse abandonné par l’Etat, avenue de Grasse et dans tant d’autres quartiers, c’est investir pour lutter contre la chaleur dans les écoles et crèches communales, comme nous l’avons fait cette année dans les écoles Macé, Eugène Vial ou Jacqueline de Romilly.
Rendre Cannes durable, c’est ne jamais oublier la réalité de notre « ville mosaïque », faite de contrastes, et où le taux de pauvreté (20%) est historiquement largement supérieur à la moyenne nationale (13,8%). C’est donc œuvrer pour les plus démunis, encore une fois en étant concrets. C’est ce que nous avons fait en créant une épicerie sociale où sont proposés des produits frais, d’hygiène et pour animaux de compagnie à un très faible tarif (20% de leur valeur réelle) et qui aide 230 foyers par mois. C’est ce que nous avons fait en créant la résidence sociale Dionysos à Ranchito, qui propose, à des loyers volontairement très bas, des logements plus petits et plus adaptés à des personnes âgées du quartier qui ne parvenaient parfois plus à entretenir les leurs, et qui permet donc de libérer des logements plus grands pour des familles. C’est ce que nous faisons en construisant une nouvelle résidence autonomie dans le quartier du Petit Juas, avec une capacité d’accueil des deux résidences qu’elle remplacera par la suite, destinée à nos anciens qui se retrouvent en difficulté au moment de leurs retraites.
Toute la beauté de l’action publique réside dans la combinaison et l’équilibre entre le service rendu au quotidien et le plus long terme, et donc entre le temps court et le temps long, entre le présent et l’avenir, avec une seule finalité : l’humain.
Les actions que je liste ici ne sont évidemment pas exhaustives et je vous invite à lire ce Rapport de 22 pages, pour mieux prendre connaissance de ce que nous faisons pour notre ville, pour assurer sa stabilité, la rendre plus robuste et la faire « durer longtemps ».
Lien du rapport : https://www.cannes.com/fr/index/actualites/annee-2022/decembre/rapport-developpement-durable-bilan-des-realisations-menees-en-2022.html?fbclid=IwAR1-_h0a625XgxuHrlYtfZUiNMnqJVpwx4XTcJC4bf1n58JkfoIEN5X8534″ David Lisnard
« Dans une période compliquée, marquée par les turbulences d’un contexte national et international qui rend l’avenir très incertain, nous maintenons fermement notre cap et respectons sur le plan budgétaire notre principe de « rigueur bénéfique » établi depuis 2014 : économies de fonctionnement, baisse de la dette, aucune augmentation des taux d’impôts communaux, aucune fiscalité nouvelle » David Lisnard.

« Dans une période compliquée, marquée par les turbulences d’un contexte national et international qui rend l’avenir très incertain, nous maintenons fermement notre cap et respectons sur le plan budgétaire notre principe de « rigueur bénéfique » établi depuis 2014 : économies de fonctionnement, baisse de la dette, aucune augmentation des taux d’impôts communaux, aucune fiscalité nouvelle.
Cinq chiffres :
1. – 65,53M€, comme la baisse totale de la dette réalisée depuis 2014, soit un résultat meilleur que les objectifs, déjà ambitieux, que nous avions fixés à l’époque et malgré tous les aléas (inondations, menace terroriste, Covid-19, crise énergétique, baisse des dotations de l’Etat) auxquels nous avons dû faire face. Nous avons réalisé une nouvelle baisse de 5M€ en 2022, soit le retour à nos standards pré-Covid, et prévoyons prudemment une nouvelle baisse de 1M€ supplémentaires en 2023, compte tenu du contexte national lié à l’inflation et à la crise énergétique.
2. 174,5 M€, comme le total cumulé des ponctions de l’Etat depuis de 2013, ce qui représente deux années de dépenses d’équipements.
3. 55,4M€, comme l’excédent dégagé par la Mairie de Cannes en 2022, et donc après avoir couvert ses besoins de financement et d’investissement. Ce résultat, qui est le fruit d’un travail méthodique, est un gage de solidité, de préservation des contribuables et de qualité de service.
4. 36,10 M€, comme la capacité d’autofinancement de la Mairie de Cannes en 2023, pour moderniser les équipements, améliorer nos espaces publics, votre qualité de vie et la beauté de notre ville.
5. 80 M€, comme le montant des investissements que nous prévoyons pour 2023, dans le cadre de nombreux projets structurants pour l’avenir de Cannes.

Ces bons résultats et projections positives, dans une ville (et il faut toujours le rappeler tant certains clichés lui collent à la peau) où le taux de pauvreté (20%) est supérieur à la moyenne nationale (13,4%) et où nous avons sanctuarisé le budget dédié à l’aide sociale – le plus important avec la culture – depuis plusieurs années pour aider les plus démunis, prouvent que notre méthode et nos choix portent leurs fruits, parmi lesquels celui d’avoir investi au moment de la crise du Covid, et donc à l’époque où l’argent était peu cher, pour renforcer l’attractivité de Cannes et donc générer des recettes a posteriori.
La finalité n’est pas comptable, elle est humaine, je ne le répèterai jamais assez. Il ne s’agit pas de s’extasier devant des chiffres. Ces résultats nous permettent de proposer un bon service public à moindre coût pour les usagers, d’investir pour l’avenir de notre cité, de protéger les contribuables d’aujourd’hui et ceux de demain. Dans un contexte national et international très incertain, la Mairie de Cannes se solidifie pour mieux préparer l’avenir.
Cannes avance ! De façon fiable et durable » David Lisnard.


Ce don est le fruit de la récolte de bouchons de liège organisée dans plusieurs bâtiments communaux pour financer la recherche sur le traitement de la maladie.
« Il s’agit d’un acte de soutien à la recherche. Il y a un enjeu de santé publique majeur. Le combat contre le cancer doit être une priorité. La recherche n’a jamais eu aussi peu de moyens, alors que la science devrait être au cœur des politiques publiques. 5 millions de familles en France sont confrontées au cancer, première cause de mortalité du pays. C’est un fléau qui nous concerne tous. 390 000 nouveaux cas sont recensés chaque année. Face à un tel enjeu de santé publique et surtout une telle réalité humaine, investir pour la recherche, et plus généralement soutenir la science, est essentiel.» David Lisnard

Dans la continuité du « Plan Églises » lancé dès 2014 par David Lisnard, le bâtiment religieux situé en face du marché Forville va être rénové. La restauration du maître-autel constitue la première étape.
« La chapelle de la Misericorde, au coeur de Cannes (entre l’âme de notre ville au Suquet et « le ventre de Cannes », comme était autre fois appelé le marché Forville). Le Plan Eglises que j’ai lancé dès 2014 se poursuit en cette si belle Chapelle de la Miséricorde. Il vise pour la Mairie de Cannes à restaurer, protéger et valoriser les édifices religieux relevant de la propriété communale (car bâtis avant la Loi de 1905), et donc notre patrimoine historique et culturel.
Construite en 1617, d’abord appelée chapelle des Pénitents Noirs, car édifiée par la confrérie des Pénitents Noirs, puis Notre-Dame-de-la-Miséricorde du Bord de Mer et inscrite au titre des monuments historiques depuis 1933, la Chapelle de la Miséricorde est, comme je le précisais ce matin, historiquement connue comme la chapelle des pêcheurs cannois. Sa localisation et son histoire en font un édifice chargé de symboles pour Cannes, née de son port de pêche, et un élément fort de notre identité. Elle est un de nos joyaux trop méconnus.
Sa restauration figure dans mon projet de mandat. Nous avons commencé, avec le soutien de la Fondation du Patrimoine, par son maître-autel remarquable en marbre, de style baroque, littéralement le cœur de l’édifice, qui était détérioré en raison de la présence de sels inhérents à l’humidité qui rongeaient sa structure et la mettaient en péril. S’en suivront la réfection de la toiture, des enduits, la révision des sols, la remise en peinture des parements, la restauration du portail d’entrée en pierre de taille, du système campanaire, des menuiseries et boiseries.
A ce titre la Fondation du Patrimoine fait un appel aux dons, comme elle l’avait fait pour la restauration du clocher de l’Eglise Notre-Dame d’Espérance au Suquet ou pour l’église Notre Dame de Bon Voyage (dont la magnifique restauration a été distinguée des Rubans du Patrimoine l’hiver dernier), pour soutenir ce projet :https://www.fondation-patrimoine.org/…/chapelle-de-la…
Le patrimoine nous appartient au présent et nous oblige pour l’avenir, c’est tout le sens de notre devoir de mémoire, de transmission et donc de civilisation que nous cultivons à travers ce Plan Eglises.
En 6 ans, nous aurons restauré les chapelles Sainte-Anne et Saint-Cassien, la Tour-Monastère de l’île Saint-Honorat (dont la restauration en cours opérée par la Congrégation cistercienne de l’Immaculée Conception, avec l’aide de la Fondation du Patrimoine et le soutien de la Mairie de Cannes et du Département des Alpes-Maritimes a été désignée lauréate départementale, et donc seul monument des Alpes-Maritimes, de la Mission Patrimoine, dite « Mission Bern », du Ministère de la Culture menée par Stéphane Bern), l’église Notre Dame de Bon Voyage, l’église Notre-Dame d’Espérance au Suquet et ses cinq cloches, dans une opération qui fut grandiose à plus d’un titre.
J’ai toujours été convaincu qu’il n’y avait pas d’avenir serein et positif sans force culturelle et lien spirituel, ce que l’actualité et le révisionnisme idéologique déconstructionniste d’une minorité trop audible nous rappellent chaque jour. Préserver notre patrimoine, c’est à la fois se souvenir, honorer nos racines, entretenir l’âme de la commune, mais aussi renforcer l’attractivité de notre ville. C’est faire le lien entre les époques et, par définition, embellir l’espace public. C’est apporter du bien commun, de la cohésion et de l’unité à la communauté.
Vive notre Chapelle de la Miséricorde, vive notre patrimoine, vive Cannes. » David Lisnard
David Lisnard et l’ensemble du bureau de Nouvelle Énergie sont heureux de vous inviter aux traditionnels vœux de Nouvelle Énergie le samedi 21 janvier à 11h.
Lieu : Permanence de Nouvelle Énergie – 22 rue des Suisses – 06400 Cannes

La cérémonie sera diffusée en direct à tous les adhérents de Nouvelle Énergie.

Entretien de David Lisnard pour le Figaro. Propos recueillis par Emmanuel Galiero.
Retrouvez l’intégralité de l’interview sur les réseaux sociaux de Nouvelle Énergie en cliquant ici.

«La doxa de bonne conscience collectiviste pénalise les investisseurs et les propriétaires, ce qui fait mécaniquement monter les prix du m² habitable, au préjudice des classes moyennes et pauvres.
Pour lire la chronique de David Lisnard dans l’Opinion, cliquez sur l’image ou ici.
« C’est aussi une forme d’appel à l’opinion publique, pour mobiliser les soutiens et percer les murs d’un pays cloisonné, quasiment coupé de toute information sortante ou entrante, et où des femmes et des hommes au courage exceptionnel subissent chaque jour une répression toujours plus brutale » David Lisnard.

« Cette motion revêt je crois une réelle portée symbolique, compte tenu de la situation géopolitique mondiale actuelle et de l’histoire de notre ville.
Le 15 décembre dernier nous avons voté une motion de soutien au peuple iranien qui, comme chacun sait, fait face à une vague de répression extrêmement violente depuis le début du soulèvement civil, composé d’abord de femmes puis aussi d’hommes, de tous âges, contre le pouvoir théocratique en place du régime des mollahs.
Depuis le mois de septembre 2022 et le meurtre de Mahsa Amini, 22 ans, première figure symbolique de ce qui est qualifié aujourd’hui de révolution, arrêtée pour « port de vêtement inapproprié », lynchée et torturée, plus de 300 personnes a minima ont été tuées en Iran. Parmi ces victimes, des femmes, des hommes, des enfants, des artistes, des journalistes ou des sportifs, qui dénoncent la politique autoritaire et intégriste de la République Islamique d’Iran.
Les liens entre Cannes et l’Iran sont aussi forts qu’anciens. De nombreux Iraniens ont été accueillis au sein de notre cité, ville historique de diasporas (Cannes a successivement accueilli des populations italiennes, espagnoles, arméniennes, russes, polonaises, libanaises, maghrébines, ex yougoslaves, irakiennes, etc, et plus récemment ukrainiennes), après la révolution islamique de 1979. Je me souviens très bien de cette période où des Iraniens s’installaient en nombre à Cannes et où nous découvrions les subtilités de la grande culture perse.
Aujourd’hui encore, notre ville compte de nombreuses personnes au sang iranien parmi ses habitants.
Il nous apparaissait donc important de manifester le soutien moral de la Mairie de Cannes et notre solidarité envers une communauté meurtrie.
C’est aussi une forme d’appel à l’opinion publique, pour mobiliser les soutiens et percer les murs d’un pays cloisonné, quasiment coupé de toute information sortante ou entrante, et où des femmes et des hommes au courage exceptionnel subissent chaque jour une répression toujours plus brutale.
« Femmes, vie liberté ». » David Lisnard.
Nice-Matin revient sur le Rapport du Développement Durable 2022, présenté par David Lisnard en séance du Conseil Municipal.
