David Lisnard a réuni ses équipes municipales pour évoquer la rénovation et l’embellissement de la rue d’Antibes, dans le prolongement des aménagements réalisés dans le secteur pour renforcer l’attractivité du centre-ville cannois.

« Je pense à cette litanie d’inconnus, qui n’avaient rien demandé, et dont les noms arpentent désormais les lieux de mémoire, car leur histoire est la nôtre. Leur sort nous concerne, pour toujours. Notre prise de conscience doit être collective, et ferme, face aux réécritures de l’histoire voire, pire, à l’invisibilisation du passé et de ses traces dans tous les espaces d’échanges et de débats » David Lisnard.

Une interview à revoir en intégralité.

Retrouvez l’intégralité de l’interview en cliquant sur la photo ci-dessus ou sur ce lien.

Redynamisation commerciale, embellissement, création d’équipements culturels, sécurité : David Lisnard active tous les leviers pour ce quartier emblématique de Cannes.

« Afin de poursuivre le travail de redynamisation commerciale et en faveur de la qualité de vie du quartier République, quartier populaire, quartier d’avenir, quartier qui a connu et connaît encore des difficultés, nous poursuivons sa rénovation, son embellissement et renforçons sa tranquillité, en continuant parallèlement nos démarches pour des interventions policières et judiciaires soutenues.

Cela s’inscrit dans la continuité de toutes les actions que nous portons depuis 2014

en termes d’espaces publics :

– rénovation et embellissement de la Place du Commandant Maria, du boulevard de la République, des rues Mimont et Jean Haddad Simon, des souterrains reliant République au centre-ville,

– création de la bibliothèque médiathèque Romain Gary,

– rétrocession de baux à des tarifs très attractifs pour favoriser l’implantation de commerces qualitatifs et d’artisans,

– parking public République Commerces avec les tarifs les plus bas de Cannes.

En matière de sécurité :

– multiplication par six du nombre d’agents ilotiers de la Police Municipale dans le secteur, qui assurent également une présence policière une bonne partie de la nuit,

– augmentation du nombre de caméras de vidéosurveillance (69 caméras),

-sécurisation et fermeture des places Commandant Maria et Taras Chevtchenko, et du parking Pacini (Berthelot) la nuit pour stopper les rassemblement nocturnes et le deal,

– réalisation de 403 interventions à la demande de riverains, 331 contraventions et 1225 PV dressés, et 29 individus interpellés depuis janvier dernier.

Nous allons poursuivre et renforcer ces actions, autant que cela sera nécessaire. Nous intégrerons rapidement un agent cynophile, nous multiplierons les contrôles routiers et les opérations SLIC (Structure légère d’intervention et de contrôle), réalisées conjointement par les polices municipale et nationale, notamment dans le cadre de notre lutte contre les trafics. L’objectif est d’arriver, a minima, à une opération par semaine ; telle a été ma demande auprès du Commissaire de Cannes. Nous allons également localiser une équipe permanente de la brigade environnementale sur le poste de police, en renfort des policiers déjà présents. Nous faisons tout notre possible pour contribuer à lutter contre les troubles à l’ordre public et la délinquance, c’est essentiel à mes yeux pour la sécurité et la qualité de vie dans tous les quartiers. Les interventions de nos agents sont quotidiennes et souvent décisives.

Je tiens d’ailleurs à saluer, une nouvelle fois, la compétence et le professionnalisme de toutes les forces de l’ordre cannoises, qu’il s’agisse de la Police Nationale ou de la Police Municipale. » David Lisnard

« Il y a un phénomène de déstructuration familiale donc de perte de responsabilité. Comme contribuable, je ne veux pas prendre perpette dans mes impôts pour assumer les actes des autres » David Lisnard.

Lundi 25 juillet en fin d’après-midi, après avoir rejeté la compensation intégrale pour les collectivités, du coût du dégel du point d’Indice, les députés et gouvernement ont trouvé un accord pour une dotation exceptionnelle, pour celles «confrontées à une dégradation de leur épargne brute». Insuffisant, juge l’AMF qui propose, dès maintenant, l’indexation de la DGF sur l’inflation

Face à ce vote, David Lisnard, Président de l’AMF, a réagi.

« Le dispositif financier voté par les députés en LFR pour le bloc communal, s’il témoigne de leur préoccupation face à la hausse brutale des coûts pour les collectivités, n’est pas à la hauteur de la situation et ne concernera qu’une poignée de communes. L’AMF propose mieux. 
Plutôt que ce dispositif compliqué, sans réelle évaluation et versé au mieux à l’automne 2023, nous proposons dès maintenant l’indexation de la DGF sur l’inflation : mesure simple d’application, juste et inéluctable au vu de l’inflation, qui concernera toutes les collectivités. »

Tribune de David Lisnard et Déborah Münzer parue dans le Figaro

David Lisnard a présidé la cérémonie commémorant le 108e anniversaire du génocide arménien, une cérémonie à laquelle il participe tous les ans.

Extraits du discours : 

« C’est au bout de la promenade Charles Aznavour – le plus français des arméniens, le plus arménien des français -, inaugurée en octobre 2022, que nous nous retrouvons, ce 24 avril, pour commémorer le 108e anniversaire du génocide arménien.

Dès le printemps 1915, à cette même date, plusieurs centaines de notables étaient assassinés en plein Constantinople.

Le gouvernement ottoman des Jeunes-Turcs, du Comité Union et Progrès, entamait alors ce qui allait devenir une véritable entreprise, génocidaire, d’éradication méthodique du peuple arménien, mais également des minorités assyro-chaldéennes des provinces orientales, et des Pontiques, orthodoxes hellénophones de la province du Pont.

Le diabolique triumvirat constitué par Talaat Pacha, Djamal Pacha et Enver Pacha mettait ainsi en pratique, selon ses mots, « le nettoyage ethnique des minorités non turques », dans une indifférence glaçante.

En à peine plus d’un an, les Arméniens sous souveraineté ottomane sont décimés, dont les deux tiers rien qu’à l’été 1915.

Déjà martyrs du temps du sultanat ottoman, ils le deviennent plus que jamais en pleine Première Guerre mondiale, où les yeux ne sont pas rivés sur leur sort.

Et le demeureront, hélas, encore, dans la Turquie kémaliste, qui refusera de poursuivre et condamner les responsables de ces meurtres de masse.

En ce jour de commémoration du génocide arménien, le présent nous rappelle que la prudence et l’esprit de résistance doivent toujours être de mise.

Depuis le mois de décembre dernier, le Haut-Karabagh et ses 120 000 habitants sont sous blocus azéri, face à la rhétorique belliqueuse et volontiers provocatrice de Bakou, qui fait craindre, chaque jour passant, une nouvelle offensive vis-à-vis de l’Arménie.

Dans le corridor de Lachine, la peur de voir reconduite la « guerre de 44 jours » de 2020 est bien présente, dans les esprits et dans les corps.  

La pression diplomatique semble n’avoir aucune conséquence concrète.

En Arménie, la délimitation des frontières en jeu renvoie, dans le feu de l’actualité, à la guerre subie par l’Ukraine depuis quatorze mois, face à un régime russe dont nous constatons, aussi, en plein Caucase, l’hypocrisie.

Dans la partie adverse, le déni empiète toujours sur la réalité.

La manigance politique prend le pas sur la raison.

L’envie d’en découdre, quoi qu’il arrive, et quoi qu’il en coûte, oblitère toute rationalité, et fait la part belle à la plus absolue mauvaise foi, sur la base d’un argumentaire aussi dangereux que délirant.

A l’heure d’honorer les morts qui sont aussi un peu les nôtres, eu égard à l’importante diaspora arménienne que la Côte d’Azur – et particulièrement Cannes – s’honora d’accueillir par le passé, je veux dire mon inquiétude face à ce qu’il se passe en Transcaucasie, et qui, ici, aujourd’hui, ne laisse personne indifférent.

Que ceux, trop nombreux, dont le sang a coulé par le passé, demeurent dans nos esprits et dans nos chairs, et constituent, par la mémoire que leur descendance entretient au fil des décennies, un motif de vigilance sans relâche pour que l’inqualifiable, jamais, ne se reproduise.

Vous trouverez, ici et avec moi, un inlassable soutien.

Vive l’Arménie libre et souveraine, et vive le peuple arménien ! » 

David Lisnard a assisté au premier Pin’Art de Cannes organisé dans le quartier République.
Cet événement rassemble les artisans, artistes et créateurs locaux dans un moment convivial et musical.

David Lisnard a assisté au premier Pin’Art de Cannes organisé dans le quartier République.
Cet événement rassemble les artisans, artistes et créateurs locaux dans un moment convivial et musical.

Une autre – et essentielle – action pionnière pour protéger l’environnement et plus particulièrement la biodiversité marine ainsi que la lutte contre le changement climatique.

« Voici une autre – et essentielle – action pionnière que nous menons pour protéger l’environnement et plus particulièrement la biodiversité marine ainsi que la lutte contre le changement climatique. La mairie de Cannes procède aux opérations dites de « clapage » des posidonies (espèce protégée même morte), procédé hautement vertueux consistant à réintroduire ces herbiers, dans leur milieu naturel pour nourrir de nombreuses espèces sous-marines et renouveler l’écosystème.

Les vertus des posidonies, connues pour être le « Poumon de la Méditerranée » – et que nous protégeons rigoureusement Cannes, entre autres par une règlementation stricte concernant l’ancrage à leurs abords et en imposant leur contournement lors des manœuvres –, sont nombreuses : elles produisent de l’oxygène, font office de pièges à carbone et servent de nurseries naturelles pour les poissons.

Mêmes échoués sur les plages l’hiver, ces herbiers ont des propriétés environnementales essentielles, puisqu’ils contribuent à lutter contre l’érosion et de maintenir le trait de côte. L’atout est donc écologique et économique, car ils permettent ainsi de limiter les opérations de réensablement dans certains secteurs.

Cette année encore, ce sont 3000 m3 de posidonies qui ont été « rendus à la mer » par la Mairie de Cannes, entretenant ainsi un cercle naturel vertueux pour notre grande bleue… Encore une opération environnementale pionnière de notre commune.

Vive Cannes, vive la Méditerranée ! » David Lisnard