Entre Israël et le Hamas, Emmanuel Macron choisit MUNICH

Le 7 octobre 2023, 1 189 personnes étaient massacrées en Israël : des enfants décapités, des femmes violées puis exécutées, des familles entières brûlées vives. Les néonazis islamistes du Hamas filmaient leurs crimes et les exhibaient avec fierté. Une tribune de David Lisnard parue le 7 octobre 2025 sur le média Rupture-mag.

Société le 07 octobre 2025
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L’horreur ne se cachait pas, elle s’affichait dans un délire psychotique où le sadisme le disputait à la pulsion génocidaire. Ce pogrom, le plus meurtrier contre des Juifs depuis la Shoah, a marqué le retour au premier plan de l’antisémitisme exterminateur, assumé et revendiqué.

Cette barbarie n’est pas isolée. Elle s’inscrit dans un projet islamiste global, soutenu par l’Iran et relayé par le Hezbollah. Un axe de la terreur qui instrumentalise la cause palestinienne pour son projet totalitaire.

Car il ne faut s’y tromper : si un document de 2017 recentre le combat du Hamas sur la lutte contre « le projet sioniste », sa charte de 1988, qui appelle explicitement à détruire Israël et à tuer les juifs, n’a jamais été révoquée. Cette idéologie criminelle vise donc à la fois un État et un peuple.

En France, pas de compassion unanime pour les victimes. Pas de « Je suis juif » comme il y eut « Je suis Charlie ». Pas de Président de la République au cœur de la mobilisation du 12 novembre 2023 contre l’antisémitisme qui a explosé dès avant la riposte israélienne à Gaza.

Depuis deux ans, les chiffres donnent le vertige : 1 676 actes antisémites en 2023, encore 1 570 en 2024, contre 436 en 2022. Dans les universités, théâtres de cette dérive, les actes ont doublé en un an, dans les écoles, on recensait quatre fois plus d’actes antisémites en 2023/2024.

Par cynisme électoral, par lâcheté, par haine d’Israël, tous ceux qui favorisent cet antisémitisme sous couvert d’antisionisme ou de solidarité avec les Palestiniens portent une responsabilité écrasante dans cette contagion qui gagne une partie de la jeunesse et sape la cohésion nationale.

En comparant le Hamas à un « mouvement de résistance », en qualifiant ses crimes de « résistance légitime », l’extrême-gauche a libéré la parole antisémite, donné des justifications aux bourreaux et participé de l’inversion victimaire qui présente l’agresseur comme la victime et la démocratie israélienne comme l’oppresseur.

C’est aussi ce qui rend incompréhensible la décision d’Emmanuel Macron de reconnaître un État palestinien alors que les conditions qu’il avait lui-même fixées ne sont toujours pas remplies. Cette décision fait abstraction des otages encore détenus, de la menace existentielle qui pèse sur Israël et de l’emprise intacte du Hamas sur Gaza.

Tout cela ne revient pas à légitimer l’ensemble des actions entreprises par le gouvernement israélien, que ce soit à Gaza ou en Cisjordanie.

Et la paix à deux États reste l’horizon nécessaire.

Mais cette reconnaissance prématurée désarme la France diplomatiquement et fragilise encore un peu plus la lutte contre l’antisémitisme quand tant de nos compatriotes juifs disent ne plus se sentir en sécurité dans nos rues.

L’histoire nous l’enseigne : ce qui commence par les Juifs ne s’arrête jamais aux Juifs. C’est la République qui est visée, notre cohésion nationale qui est attaquée, notre liberté qui est menacée.

La France fait face à un nouveau Munich. Reconnaître un État palestinien aux mains des complices du Hamas, c’est capituler. Tolérer que des élus refusent de qualifier le Hamas de terroriste, c’est capituler. Laisser l’antisémitisme gangréner nos écoles, c’est capituler.

Ceux qui capitulent aujourd’hui devant l’islamisme seront les esclaves de demain. Ceux qui résistent aujourd’hui seront des hommes libres.

 

 

Retrouvez cette tribune sur le site de Rupture-mag en cliquant ici.

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de Nouvelle Énergie et David Lisnard